L'Ă‚ge de faire
L'âge de faire est un périodique mensuel créé en 2005 par l'association du même nom, qui traite des thèmes de l’écologie, de la citoyenneté et de la solidarité, au niveau local comme international. Depuis une nouvelle équipe constituée en société coopérative et participative est à sa tête.
L'âge de faire | |
Logo de L'âge de faire | |
Pays | France |
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Zone de diffusion | France |
Langue | Français |
Périodicité | Mensuel |
Genre | écologie – citoyenneté – solidarité |
Prix au numéro | 2,50 € |
Date de fondation | 2005 |
Ville d’édition | Château-Arnoux-Saint-Auban (Alpes-de-Haute-Provence) |
Propriétaire | SCOP L'âge de faire le journal |
Directeur de publication | Fabien Ginisty |
Directeur de la rédaction | Lisa Giachino |
ISSN | 1777-1323 |
Site web | lagedefaire-lejournal.fr |
Histoire
Le journal est créé en 2005[1].
Le journal est critiqué pour ses conditions de travail en [2]. En , la cour d’appel de Grenoble déboute le directeur de publication de L’Âge de faire, Alain Duez, des poursuites judiciaires qu’il avait engagées contre le journal La Décroissance pour avoir produit une enquête à ce sujet[3].
Structures
L'âge de faire est composé de trois structures[4] - [5].
L'âge de faire - le journal
Le journal est repris le par une société coopérative et participative à responsabilité limitée (SCOP-SARL)[6]. Les six salariés détiennent la majorité des voix et du capital au sein de l’entreprise. Ils décident ensemble du contenu et de la gestion du journal.
La rédaction du journal est sise jusqu'en à Salignac[7], puis à Peipin jusqu'en 2020, et à Château-Arnoux-Saint-Auban depuis janvier 2021. Depuis , l'équipe en place est constituée de quatre journalistes, une maquettiste-webmestre, un chargé de diffusion, et une responsable de la comptabilité et des abonnements. En , sept salariés sont coopérateurs au sein de la Scop.
En , la journaliste Lisa Giachino est placée en garde à vue alors qu'elle réalise pour L'âge de faire un reportage sur les migrants de la vallée de la Roya[8] - [9].
Les amis de L'âge de faire
Les amis de L'âge de faire est une association loi de 1901 créée le [10], pour organiser la diffusion bénévole du journal L'âge de Faire.
L'association L'âge de faire
L'association L'âge de faire est une association loi de 1901 créée en par Alain Duez, qui en est le président. Elle a été la structure fondatrice de journal du même nom. Depuis , l'association n'a plus de lien sur le journal L'âge de faire, elle poursuit désormais l'objectif de publier Demain en mains[5].
Diffusion
La diffusion est essentiellement assurée par ses lecteurs par un système de coopération et par abonnement[1].
On le trouve également dans des réseaux spécialisés type Biocoop, épiceries équitables, associations écologiques, stands et éventaires de producteurs ou commerçants sur certains marchés.
Le journal compte 11 000 abonnés en 2013[7].
Des partenariats ont été noués avec d'autres médias indépendants[11], et L'âge de faire fait partie de la Coordination Permanente des Médias Libres (CPML)[12].
En plus du mensuel, des hors-séries sont édités : un dépliant-poster sur les Monnaies locales complémentaires, deux hors-séries sur des reportages du journal (La main à la pâte 1 et 2), un sur des fiches pratiques (La p'tite fabrique de L'âge de faire) puis le Cahier à tout faire, édité en 2021.
Un livre, Sexy, Linky ?, sur les nouveaux compteurs dits « intelligents » Linky, sort en en partenariat avec les éditions Le Passager clandestin[13], distribué par les éditions Eyrolles[14]. Le , 5G mon Amour de Nicolas Bérard sort en librairie, une nouvelle fois coédité par L'âge de faire et Le Passager clandestin[15], et en septembre 2022 sortira Ce monde connecté qu'on nous impose, toujours du même auteur et coédité de la même manière.
RĂ©seau de la presse pas pareille
Lancée par le journal marseillais Le Ravi, la notion de « presse pas pareille » fait référence à des médias répondant à plusieurs caractéristiques communes telle qu'une production essentiellement écrite (papier et/ou numérique), une faible dépendance aux revenus publicitaires (moins de 10% de la pagination), une non-détention de leur capital par des groupes industriels ou commerciaux[16].
L'âge de faire décline ces caractéristiques et publie la carte de ces médias : Le Ravi, Fakir, Marsactu, Nunatak, Mediacités, La Galipote, La Topette (Angers), Le Postillon (Grenoble), Saxifrage (Albi), La Pieuvre (Béziers), Le Poulpe (Normandie).
Notes et références
- « À propos de nous », sur L'âge de faire.
- Sophie Divry, « L'âge de faire, ou l'écologie à la schlague », La Décroissance, (consulté le )
- « Un procès finit, l'omerta continue », La Décroissance,‎ (lire en ligne).
- « Societe.com : RCS, siret, siren, bilan, l'information gratuite sur les entreprises du Registre du Commerce des Sociétés (RNCS) », sur societe.com (consulté le ).
- Barnabé, « Alain Duez, l'homme qui rêve de rendre populaire la presse alternative », sur Reporterre, (consulté le ).
- « L'âge de faire - Le journal », sur societe.ninja (consulté le ).
- Isabelle Hanne, « « L’âge de faire », la Scop écolo », Libération, (version du 1 avril 2019 sur Internet Archive).
- « Une journaliste de L'âge de faire a été placée en garde à vue lors d'un reportage sur les migrants », sur Reporterre, (consulté le ).
- Mathieu Beigbeder, « Migrants : une nuit de garde à vue pour une journaliste », sur Arrêt sur images, (consulté le ).
- « Les amis du journal L'âge de faire », sur societe.ninja (consulté le ).
- « Répartir équitablement le travail, mais aussi les revenus : l’utopie d’une ferme devenue réalité », Basta !,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Les Médias Libres », Medias Libres, (consulté le ).
- « Sexy, Linky ? », sur Le Passager clandestin (consulté le ).
- « Sexy, Linky ? », sur Eyrolles (consulté le ).
- « 5G mon amour - Le passager clandestin », sur Le Passager clandestin (consulté le ).
- « Carte de la « presse pas pareille » », sur L'âge de faire (consulté le ).