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Kyokujitsuki

Le Kyokujitsuki (æ—­æ—„æ——, littĂ©ralement « Drapeau du Soleil levant »)[Note 1] est un drapeau japonais figurant un cercle solaire rouge sur fond blanc entourĂ© de rayons. Il est aujourd'hui utilisĂ© par les Forces japonaises d'autodĂ©fense et la Force terrestre d'autodĂ©fense japonaise, et le fut historiquement par l'armĂ©e japonaise, en particulier l'ArmĂ©e impĂ©riale japonaise et la Marine impĂ©riale japonaise. Toujours symbole de tradition et de bonne fortune au Japon, il est perçu Ă  l'Ă©tranger, surtout en Asie de l'Est, comme symbole de l'occupation japonaise et y possĂšde une connotation particuliĂšrement nĂ©gative[1].

Symbole dĂ©crivant l'usage, explicitĂ© ci-aprĂšs JyĆ«rokujƍ-Kyokujitsu-ki (ćć…­æĄæ—­æ—„æ——), actuel pavillon des forces navales de dĂ©fense.

Similaire au drapeau national du Japon, appelĂ© Hinomaru (æ—„ăźäžžăźæ——, hi no maru no hata, « drapeau au disque solaire »), il en diffĂšre par la prĂ©sence de rayons, symbolisant ceux du Soleil au levant. Il symbolise visuellement le Japon comme « Pays du Soleil levant ».

Histoire et conception

Le Soleil levant est utilisĂ© au Japon comme symbole depuis la PĂ©riode d'Asuka (de 538 Ă  710 ap. J-C). En 608, une correspondance officielle du prince Shƍtoku Ă  l'empereur chinois Sui Yangdi appelle le Japon « le pays oĂč le soleil se lĂšve Â». L'archipel japonais Ă©tant Ă  l'est de l'Asie, c'est en effet lĂ  que le Soleil se lĂšve en premier sur le continent. Le Japon sera dĂ©sormais souvent dĂ©signĂ© comme le « pays du soleil levant Â». Au XIIe siĂšcle, dans Le Dit des Heike (ćčłćź¶ç‰©èȘž, Heike monogatari), il Ă©tait Ă©crit que certains samouraĂŻs avaient des reprĂ©sentations du Soleil sur leurs Ă©ventails.

Le nom japonais du Japon (æ—„æœŹ, Nihon) veut dire « origine du soleil » ou « lĂ  oĂč naĂźt le soleil », ce que l'on traduit souvent par « Empire du soleil levant ». Sur le Kyokujitsuki le disque rouge symbolise le Soleil, et les lignes rouges les rayons de lumiĂšre de ce dernier au levant.

Le motif du soleil levant (dit « Asahi ») a Ă©tĂ© largement utilisĂ© depuis des siĂšcles au Japon, et certains Ă©taient appelĂ©s « Hiashi Â» (æ—„è¶ł,ăČあし), et utilisĂ©s pour les crĂȘtes des samouraĂŻs. Le drapeau a Ă©tĂ© surtout utilisĂ© par ces derniers de la rĂ©gion de KyĆ«shĆ«.

Il y a eu beaucoup de variantes de drapeaux Asahi, et celui avec des rayons partant dans toutes les directions, sans nuages, fut utilisé pour symboliser la bonne économie, la festivité. On le retrouve lors de priÚres, festivals, ou d'autres événements.

La version certainement la plus connue est la variante de type Mire de Siemens appelĂ©e « Kyokujitsuki Â» (æ—­æ—„æ——), utilisĂ©e depuis l'Ă©poque d'Edo (1603 ap. J-C). Elle apparaĂźt notamment dans plusieurs ukiyo-e (voir dans la rubrique « Art Â» ci dessous).

Le symbole fut historiquement utilisĂ© par les daimyos (ć€§ć, daimyƍ) et l'armĂ©e japonaise, en particuliĂšre l'ArmĂ©e impĂ©riale japonaise et la Marine impĂ©riale japonaise. Le drapeau, appelĂ© « JyĆ«rokujƍ-Kyokujitsu-ki Â» (ćć…­æĄæ—­æ—„æ——), figure un soleil rouge, centrĂ© au milieu pour le drapeau de l'ArmĂ©e impĂ©riale, ou dĂ©centrĂ© vers le mat pour le pavillon, et Ă  16 rayons. Il fut adoptĂ© comme drapeau de guerre le 15 mai 1870, et utilisĂ© jusqu'Ă  la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, avant d'ĂȘtre dĂ©clarĂ© interdit par le traitĂ© de San Francisco de 1951 car trop associĂ©e Ă  l'impĂ©rialisme japonais. Le pavillon au soleil dĂ©centrĂ© est finalement de nouveau utilisĂ© par les forces navales de dĂ©fense (la marine de guerre japonaise) Ă  partir du 30 juin 1954. La seule diffĂ©rence entre l'ancien pavillon et celui de 1954 est la couleur du rouge, lĂ©gĂšrement plus claire (RGB #bd0029) que l'ancienne (RGB #b12d3d). En mĂȘme temps, fut instaurĂ©e une nouvelle version du drapeau, appelĂ©e « Hachijƍ-Kyokujitsuki Â» (ć…«æĄæ—­æ—„æ——), adoptĂ©e par les forces terrestres, comportant 8 rayons entourĂ©s d'une bordure dorĂ©e.

Aujourd'hui

Statut et utilisation

Symbole dĂ©crivant l'usage, explicitĂ© ci-aprĂšs Drapeau de la Force terrestre d'autodĂ©fense japonaise (ć…«æĄæ—­æ—„æ——).

Le Kyokujitsuki est utilisĂ© au Japon dans de nombreux produits commerciaux (comme des canettes de biĂšres de la marque Asahi Breweries[2]), vĂȘtements, posters, journaux (comme le quotidien Asahi Shimbun), mangas, anime, films, jeux vidĂ©o (par exemple dans Street Fighter II)... On peut le voir lors de fĂȘtes de changements de saison, de naissances, ainsi que sur des bateaux, en signe de pĂȘche abondante[3], ces derniers Ă©tant appelĂ©s Tairyƍ-bata (ć€§æŒæ——). Le symbole est parfois aussi utilisĂ© lors d’évĂ©nements sportifs. Cette utilisation fait cependant souvent polĂ©mique[4].

Le drapeau est toujours utilisĂ© par des branches de l'armĂ©e japonaise; les Forces japonaises d'autodĂ©fense et la Force terrestre d'autodĂ©fense japonaise. Ces derniĂšres utilisent une variante appelĂ©e Hachijƍ-Kyokujitsuki (ć…«æĄæ—­æ—„æ——), qui consiste en un motif de disque solaire rouge Ă  huit rayons partant vers l'extĂ©rieur, et entourĂ© d'une bordure dorĂ©e. Le ratio de ce drapeau est de 8:9.

Une autre variante, le JyĆ«rokujƍ-Kyokujitsu-ki (ćć…­æĄæ—­æ—„æ——), historiquement utilisĂ©e par l'ArmĂ©e impĂ©riale japonaise et la Marine impĂ©riale japonaise comporte un disque solaire (excentrĂ© dans le cas du pavillon de marine) Ă  16 rayons (ratio de 2:3). Le pavillon est encore aujourd'hui utilisĂ© par les forces navales de dĂ©fense (la marine de guerre japonaise) depuis le 30 juin 1954. Ce drapeau a une connotation fortement nĂ©gative en Asie de l'Est, en Chine et en CorĂ©e particuliĂšrement du fait de l'occupation japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le symbole du soleil levant et ses dĂ©clinaisons sont parfois repris Ă  l'Ă©tranger, comme symbole du Japon ou de sa culture. C'est le cas aux États-Unis, oĂč il est ou fut utilisĂ© sur les emblĂšmes de certaines unitĂ©s militaires basĂ©es au Japon. En France, il est utilisĂ© pour des Ă©vĂ©nements ou organisations en rapport avec la culture japonaise, comme le logo de la Japan Expo.

Controverses

Le Kyokujitsuki est un symbole utilisé par les nationalistes japonais, dans une logique décrit comme de l'oubli ou de la passivité face aux crimes commis par le pays pendant la Seconde Guerre mondiale. Il apparaßt dans des organisations et mouvements tels que le Zaitokukai, qui prÎne le « massacre des Coréens », ou le Nippon Kaigi, plus grande organisation de droite conservatrice du Japon qui considÚre que l'impérialisme japonais fut une « guerre sainte de libération »[5].

Le drapeau est rĂ©guliĂšrement montrĂ© du doigt et pointĂ© comme symbole de haine, de l'impĂ©rialisme et du militarisme japonais, surtout en Chine ou en CorĂ©e, au Nord comme au Sud, oĂč l'Ă©moi est particuliĂšrement vif. Le 1er octobre 2018, le Premier ministre Lee Nak-yon avait demandĂ© au Japon d’effectuer « un examen de conscience approfondi sur la signification du kyokujitsuki pour les CorĂ©ens »[6]. En CorĂ©e du Nord, la Korean Central News Agency, agence de presse officielle, qualifie le drapeau de « banniĂšre [...] Ă©claboussĂ©e de sang »[6]. En Chine, les mĂ©dias restent prudents vis Ă  vis du symbole, mĂȘme si le point de vue de l'opinion se rapproche de celui de l'opinion corĂ©enne[6].

Le , le gouvernement sud-coréen a demandé au Comité international olympique l'interdiction du drapeau lors des Jeux olympiques de Tokyo 2020[7], en le comparant à la croix gammée nazie. Le CIO a répondu qu'il n'étudiera les problÚmes le concernant qu'au « cas par cas »[8].

Le gouvernement japonais soutient en revanche que « les revendications affirmant que le drapeau est l'expression d'assertions politiques ou un symbole du militarisme sont absolument fausses », que « les affirmations du gouvernement de la République de Corée ne sont pas valables » et considÚre cela comme « un grand malentendu »[3]. Le drapeau ne fait pas l'objet de débats de la part du parti conservateur au pouvoir, les polémiques sur le Kyokujitsuki étant considérés comme de la nippophobie. Le gouvernement a réaffirmé cette position en 2019 et a assuré l'autorisation du drapeau pendant les JO de Tokyo[7].

Le 17 juillet 2021, quelques jours avant l'ouverture des Jeux olympiques 2020 de Tokyo, le Comité olympique sud-coréen retire des banniÚres controversées, affichées aux balcons de ses appartements du village olympique, qui faisaient référence à la Guerre d'Imjin. En échange, ces derniers ont affirmé avoir eu la promesse du Comité international olympique que le Kyokujitsuki serait banni dans les stades et autres sites olympiques. Les officiels japonais n'ont fait aucun commentaire concernant cette annonce[9].

Du fait du statut polĂ©mique du Kyokujitsuki en CorĂ©e du Sud, des Sud-CorĂ©ens protestent rĂ©guliĂšrement pour arrĂȘter la pratique du drapeau Ă  l'Ă©tranger, notamment dans le milieu du jeu-vidĂ©o. Ainsi, en 2013 Ă  la suite d'une pĂ©tition recueillant plus de 40 000 signatures, le jeu World of Warships remplace le Kyokujitsuki par le drapeau national du Japon, le disque rouge sur fond blanc dit Hinomaru (æ—„ăźäžžăźæ——, hi no maru no hata, littĂ©ralement « drapeau au disque solaire ») bien qu'il n'ait pas Ă©tĂ© utilisĂ© par la marine japonaise[10]. Le 14 juillet 2018, la sortie d'un masque au motif du soleil levant sur PUBG suscite une polĂ©mique chez les joueurs sud-corĂ©ens, conduisant Ă  la suppression de l'objet et Ă  des excuses de la part de l'Ă©diteur[11]. En juin 2020, le jeu vidĂ©o Forza Horizon 4 bannit l'utilisation du Kyokujitsuki, en mĂȘme temps que d'autres symboles haineux tels que la croix gammĂ©e ou le drapeau confĂ©dĂ©rĂ©[12].

De nombreuses initiatives ont ainsi lieu, en CorĂ©e du Sud pour la plupart, contre toute banalisation du symbole. Par exemple, en avril 2013 Ă  la suite d'une polĂ©mique le groupe de rock Muse retire un passage de leur clip vidĂ©o filmĂ© Ă  Tokyo oĂč l'on voit un Kyokujitsuki[6]. En mai 2013, l'utilisation Ă  New York d'un motif rappelant fortement le motif du soleil levant par la Restaurant Week et la Broadway Week dĂ©bouche sur l'interdiction du symbole[4] - [6]. Adidas est critiquĂ© en juillet 2018 pour l'utilisation du symbole lors d'un clip promotionnel[13]. En avril 2019, le club de l'Olympique de Marseille dĂ©clenche une polĂ©mique sur les rĂ©seaux sociaux en illustrant avec le Kyokujitsuki un message en l'honneur de l'anniversaire du joueur Hiroki Sakai[14].

En 2021 lors de la finale masculine d'escalade aux Jeux olympiques d'Ă©tĂ© Ă  Tokyo, un bloc Ă©voquant le symbole du soleil levant fait controverse, dĂ©criĂ© notamment par la grimpeuse corĂ©enne Jain Kim, qui regrette « qu’il n'y ait pas eu d'excuses pour les significations blessantes divulguĂ©es involontairement Ă  travers ce bloc »[15].

Exemples d'utilisation

Art

  • Acteur de kabuki Bandƍ Mitsugorƍ III, nishiki-e de Toyokawa Hikokuni, 1822.
    Acteur de kabuki Bandƍ Mitsugorƍ III, nishiki-e de Toyokawa Hikokuni, 1822.
  • Jiraiya, Sunrise and Boat, ukiyo-e par Utagawa Kunisada, 1852.
    Jiraiya, Sunrise and Boat, ukiyo-e par Utagawa Kunisada, 1852.
  • Cent vues d'Osaka,Trois grands ponts, ukiyo-e d'Utagawa Kunikazu, 1854.
    Cent vues d'Osaka,Trois grands ponts, ukiyo-e d'Utagawa Kunikazu, 1854.
  • La visite des DivinitĂ©s du Bonheur Ă  Enoshima, ukiyo-e de Utagawa Yoshiiku, 1869.
    La visite des Divinités du Bonheur à Enoshima, ukiyo-e de Utagawa Yoshiiku, 1869.
  • Illustration de la Bataille de Shiroyama, 1880.
    Illustration de la Bataille de Shiroyama, 1880.
  • ArrivĂ©e du poisson Ă  Fugitoshi, auteur inconnu, XIXe siĂšcle, Ă©poque d'Edo.
    Arrivée du poisson à Fugitoshi, auteur inconnu, XIXe siÚcle, époque d'Edo.
  • Sites touristiques de Suehiro Ă  Tokyo - le bureau Ă  Edobashi des communications et des transports, 1882.
    Sites touristiques de Suehiro Ă  Tokyo - le bureau Ă  Edobashi des communications et des transports, 1882.
  • TirĂ© de La main de l'enfant bon et mauvais - Kiyomori Nyudo, par Adachi Ginkƍ, 1885.
    TirĂ© de La main de l'enfant bon et mauvais - Kiyomori Nyudo, par Adachi Ginkƍ, 1885.
  • L'acteur de Kabuki Nakamura Fukusuke dans le rĂŽle de Nichiren Shonin et Nakamura Kakuzo dans le rĂŽle de Tojo Saemon de Toyohara Kunichika (1886)
    L'acteur de Kabuki Nakamura Fukusuke dans le rĂŽle de Nichiren Shonin et Nakamura Kakuzo dans le rĂŽle de Tojo Saemon de Toyohara Kunichika (1886)
  • Retour triomphal d'Asan de l'ArmĂ©e ImpĂ©riale japonaise victorieuse, par Watanabe Nobukazu, Ăšre Meiji, 1894.
    Retour triomphal d'Asan de l'Armée Impériale japonaise victorieuse, par Watanabe Nobukazu, Úre Meiji, 1894.
  • Attaquant Pyongyang, nos troupes conquiert la forteresse ennemie, par Mizuno Toshikata, septembre 1894.
    Attaquant Pyongyang, nos troupes conquiert la forteresse ennemie, par Mizuno Toshikata, septembre 1894.
  • Guerre sino-chinoise, papillon et mantis priant, de Utagawa Yoshiiku, 1895.
    Guerre sino-chinoise, papillon et mantis priant, de Utagawa Yoshiiku, 1895.
  • Le lutteur sumo Asashio Tarƍ I, ukiyo-e de Gyokuha ga, 1901.
    Le lutteur sumo Asashio Tarƍ I, ukiyo-e de Gyokuha ga, 1901.
  • Carte postale des groupes anti-tuberculose au Japon, 27 juin 1925.
    Carte postale des groupes anti-tuberculose au Japon, 27 juin 1925.

Produits

  • Étiquette d'un thĂ© vert japonais destinĂ© Ă  l'exportation, Ăšre Meiji.
    Étiquette d'un thĂ© vert japonais destinĂ© Ă  l'exportation, Ăšre Meiji.
  • Étiquette de paquet de soie grĂšge, en japonais et en français, vers 1880.
    Étiquette de paquet de soie grùge, en japonais et en français, vers 1880.
  • Carte postale commĂ©morative de l'ouverture du tĂ©lĂ©phone Ă  Yamagata, 26 novembre 1907.
    Carte postale commémorative de l'ouverture du téléphone à Yamagata, 26 novembre 1907.
  • Carte postale d'une femme japonaise drapĂ©e dans le drapeau du soleil levant du Japon, 1910.
    Carte postale d'une femme japonaise drapée dans le drapeau du soleil levant du Japon, 1910.
  • Affiche pour le premier Festival du port d'Hakodate, 1935.
    Affiche pour le premier Festival du port d'Hakodate, 1935.
  • Drapeau du quotidien japonais Asashi Shinbun (libĂ©ral, de gauche).
    Drapeau du quotidien japonais Asashi Shinbun (libéral, de gauche).
  • Des canettes de biĂšre de la marque Asahi, juin 2010.
    Des canettes de biĂšre de la marque Asahi, juin 2010.
  • Un Tairyƍ-ki, drapeau traditionnel de pĂȘcheur au Japon. Ces derniers sont aujourd'hui utilisĂ©s dĂ©corativement sur des bateaux ou lors de festivals ou d'Ă©vĂ©nements traditionnels, 2011.
    Un Tairyƍ-ki, drapeau traditionnel de pĂȘcheur au Japon. Ces derniers sont aujourd'hui utilisĂ©s dĂ©corativement sur des bateaux ou lors de festivals ou d'Ă©vĂ©nements traditionnels, 2011.
  • Affiche pour de la biĂšre Asahi, 1920.
    Affiche pour de la biĂšre Asahi, 1920.

Usage militaire

Autres

Notes et références

Notes

  1. Contrairement à son utilisation répandue en langue anglaise, il ne semble pas exister de vrai consensus en français pour désigner le Kyokujitsuki de « Drapeau du Soleil levant », bien que cette traduction soit correcte. La presse francophone semble faire plus préférentiellement l'usage de périphrases pour désigner le symbole. L'utilisation du nom original en japonais a donc semblé préférable pour l'écriture de cet article.

Références

  1. (en) Yoonjung Seo, Yoko Wakatsuki et Julia Hollingsworth, « 'Symbol of the devil': Why South Korea wants Japan to ban the Rising Sun flag from the Tokyo Olympics », sur edition.cnn.com, .
  2. (en) « Asahi Beer New Design », sur japanallover.com.
  3. (en) « Press Conference by the Chief Cabinet Secretary (Excerpt) », sur japan.kantei.go.jp, .
  4. (en) Kim Hyung-Eun, « Use of Rising Sun image, flag unfurls controversy », sur koreajoongangdaily.joins.com, .
  5. (en) Alexis Dudden, « Japan’s rising sun flag has a history of horror. It must be banned at the Tokyo Olympics », sur theguardian.com, .
  6. Eric Seizelet, L’autre front du contentieux nippo-corĂ©en : la querelle des drapeaux, Institut Français des Relations internationales,, (lire en ligne), p. 157-168.
  7. AFP, « JO-2020: Séoul demande au CIO de bannir un drapeau japonais controversé », sur lexpress.fr, .
  8. Julien Loock, « JO 2020 : Séoul veut bannir le drapeau impérial japonais », sur lepetitjournal.com, .
  9. Kim Tong-Hyung, « La Corée du Sud retire des banderoles jugées « provocatrices » », sur lapresse.ca, .
  10. (en) Alexa Ray Corriea, « World of Warships removes Rising Sun flag after Korean gamers' outcry (update) », sur polygon.com, (consulté le ).
  11. Camille Allard, « PUBG : Bluehole retire un drapeau japonais jugé offensant et s'excuse », sur gameblog.fr, .
  12. (en) « Forza has banned the Rising Sun & Confederate Flags – here's what you need to know », sur ar12gaming.com, .
  13. (en) « Activist Calls on Adidas Not to Use Japan’s Rising Sun Flag in PR Video », sur world.kbs.co.kr, .
  14. Vincent Duchesne, « L'OM se trompe de drapeau du Japon pour fĂȘter l'anniversaire de Sakai », sur lefigaro.fr, .
  15. Nicolas Mattuzzi, « Le bloc 3 de la finale masculine des Jeux Olympiques extrĂȘmement controversĂ© », sur planetegrimpe.com, (consultĂ© le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Eric Seizelet, L’autre front du contentieux nippo-corĂ©en : la querelle des drapeaux, Institut Français des Relations internationales, (lire en ligne), p. 157-168
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