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Kimchi

Le kimchi (hangeul : êč€ìč˜ ; hanja : æČˆèœ archaĂŻque ; romanisation rĂ©visĂ©e : gimchi) est un mets traditionnel corĂ©en composĂ© de piments et de lĂ©gumes lacto-fermentĂ©s, c'est-Ă -dire trempĂ©s dans de la saumure pendant plusieurs semaines jusqu'au dĂ©veloppement d'une aciditĂ©.

Le kimjang, préparation et partage du kimchi en République de Corée *
Image illustrative de l’article Kimchi
Préparation de baechu kimchi.
Pays * Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud
Liste Liste représentative
AnnĂ©e d’inscription 2013
* Descriptif officiel UNESCO
La tradition de la préparation du kimchi dans la République populaire démocratique de Corée *
Pays * Drapeau de la Corée du Nord Corée du Nord
Liste Liste représentative
AnnĂ©e d’inscription 2015
* Descriptif officiel UNESCO

Il y a des centaines de variĂ©tĂ©s de kimchi faites Ă  partir de diffĂ©rents lĂ©gumes en tant que principaux ingrĂ©dients[1] - [2]. Traditionnellement, le kimchi Ă©tait stockĂ© dans le sol dans de grandes faĂŻences afin qu'il ne gĂšle pas pendant les mois d’hiver. C’était la principale façon de stocker des lĂ©gumes au fil des saisons. En Ă©tĂ©, le dispositif de stockage enterrĂ© gardait le kimchi assez froid pour ralentir le processus de fermentation[3]. À l’époque actuelle, les rĂ©frigĂ©rateurs de kimchi sont plus gĂ©nĂ©ralement utilisĂ©s pour le stockage.

Étymologie

À l'origine, le mot kimchi signifiait « lĂ©gume » (du chinois : 菜 ; pinyin : cĂ i) « submergĂ© » (du chinois : æȈ ; pinyin : shěn)[4]. Il s'agit d'un des aliments de base en CorĂ©e, accompagnant souvent les plats de ce pays, notamment sous forme de banchan.

Ji

Le terme ji (지), qui tire son origine du corĂ©en archaĂŻque dihi (디히), est utilisĂ© pour faire rĂ©fĂ©rence au kimchi depuis l’antiquitĂ©[5]. Le changement phonĂ©tique peut ĂȘtre Ă  peu prĂšs dĂ©crit de la façon suivante [6] :

  • dihi (디히) > di (디) > ji (지)

La forme dihi du Moyen corĂ©en figure dans de nombreux livres de la pĂ©riode Joseon (1392-1897)[7] - [8]. En corĂ©en moderne, le mot subsiste en tant que suffixe -ji dans la langue standard (comme dans jjanji, seokbak-ji)[9] - [10], et en tant que suffixe -ji ainsi qu’en tant que nom dans les dialectes Gyeongsang et Jeolla[10]. La forme in-palatalisĂ©e de di est conservĂ© dans le dialecte P’yƏngan[9].

Kimchi

Kimchi (êč€ìč˜) est le mot utilisĂ© dans les langues standards de CorĂ©e du Nord et du Sud. Parmi les anciennes formes du mot il y a timchɑi (팀), transcription en Moyen corĂ©en du mot Sino-CorĂ©en æČˆèœ (littĂ©ralement « lĂ©gume immergĂ© »). Le mot Timchai apparaĂźt dans la traduction corĂ©enne du 16e siĂšcle Sohak Eonhae[11] du livre chinois Xiaoxue (en corĂ©en, Sohak)[12]. Les changements phonĂ©tiques du Moyen CorĂ©en au corĂ©en moderne concernant le mot Kimchi peuvent ĂȘtre dĂ©crit de la façon suivante[13] :

  • timchɑi (팀; æČˆèœ) > dimchɑi (딀) > jimchɑi (짐) > jimchui (짐잌) > gimchi (êč€ìč˜)

La premiĂšre consonne aspirĂ©e de timchai est devenue non aspirĂ©e dans dimchai, puis a subi une palatalisation dans jimchai. Le mot est ensuite devenu jimchui avec la perte de la voyelle a (아) dans la langue corĂ©enne, puis Kimchi, avec la consonne dĂ©palatalisĂ©e du mot initial.

En corĂ©en moderne, les caractĂšres hanja æČˆèœ se prononcent chimchae (ìčšì±„), et ne s’utilisent pas pour dĂ©signer le kimchi, ou quoi que ce soit d’autre. Le mot Kimchi n’est pas considĂ©rĂ© comme un mot Sino-corĂ©en[13]. Des formes plus anciennes du mot sont conservĂ©es dans beaucoup de dialectes rĂ©gionaux : jimchae (dialectes Jeolla,  HamgyƏng )[9], jimchi (dialectes Chungcheong, Gangwon, Gyeonggi, Gyeongsang, HamgyƏng, Jeolla)[9], et dimchi (dialecte P'yƏngan)[9].

Le mot anglais « Kimchi » est peut-ĂȘtre issu de kimch’i, la romanisation McCune Reischauer du mot corĂ©en Kimchi (êč€ìč˜).

Histoire

L’origine du kimchi remonte au moins au dĂ©but de la pĂ©riode des Trois Royaumes de CorĂ©e (37 av. J.-C. – 7 apr. J.-C.)[14]. Les aliments fermentĂ©s Ă©taient facilement accessibles, comme le texte historique chinois Chroniques des Trois Royaumes (il s'agit des Trois Royaumes de Chine, de 220 Ă  280), publiĂ© en 289, le mentionne : « le peuple Goguryeo [renvoyant au peuple corĂ©en] est douĂ© pour faire de la nourriture fermentĂ©e telle que le vin, la pĂąte de soja, et le poisson salĂ© et fermentĂ© » dans la partie Dongyi dans le livre des Wei[15] - [16] La chronique historique des Trois Royaumes de CorĂ©e, Samguk Sagi, mentionne Ă©galement les faĂŻences utilisĂ©es pour fermenter les lĂ©gumes, ce qui montre que les lĂ©gumes fermentĂ©s Ă©taient couramment consommĂ©s Ă  cette Ă©poque[15] - [17]. Pendant la dynastie de Silla (57 av. J.-C. – 935 apr. J.-C.), le kimchi est devenu trĂšs rĂ©pandu comme le bouddhisme s’est diffusĂ© dans tout le pays et a promu un style de vie vĂ©gĂ©tarien[18].

Le marinage des lĂ©gumes Ă©tait une mĂ©thode idĂ©ale, prĂ©cĂ©dant les rĂ©frigĂ©rateurs, qui permettait de prĂ©server la durĂ©e de vie des aliments. En CorĂ©e, le Kimchi Ă©tait fabriquĂ© pendant l’hiver par la fermentation des lĂ©gumes, et en les enfouissant dans le sol dans des pots en cĂ©ramique marron traditionnels appelĂ©s onggi. Ce travail a Ă©galement permis la crĂ©ation de liens entre les femmes au sein de la famille[18]. Un poĂšme sur le radis corĂ©en, Ă©crit par Yi Gyubo Ă  13e siĂšcle, montre que le kimchi au radis Ă©tait monnaie courante au sein du royaume de Goryeo (918-1392)[2] - [19] - [20].

« Les tranches de radis marinĂ©es font un bon plat d’accompagnement d’étĂ©,

Le radis prĂ©servĂ© dans le sel est un accompagnement d’hiver du dĂ©but Ă  la fin.

Les racines dans la terre sont plus grosses chaque jour,

La moisson aprÚs le givre, une tranche coupée par un couteau a le goût de poire. »

— Yi Gyubo, Dongguk isanggukjip (traduit par Michael J. Pettid, in Korean cuisine: An Illustrated History)

Le Kimchi est un incontournable de la culture corĂ©enne, mais les versions historiques n’étaient pas un plat Ă©picĂ©[21]. Les premiĂšres archives ne mentionnent ni ail ni piment[22]. Les piments, maintenant devenue un ingrĂ©dient standard du kimchi, Ă©taient inconnus en CorĂ©e jusqu’au dĂ©but de dix-septiĂšme siĂšcle Ă©tant devenus alors une culture du Nouveau Monde. Les piments, provenant Ă  l’origine des AmĂ©riques, ont Ă©tĂ© apportĂ©s en Asie de l’Est par les marchands portugais[22] - [23] - [24]. La premiĂšre allusion au piment se trouve dans l’encyclopĂ©die Jibong yuseol publiĂ©e en 1614[15] - [25]. Le livre du 17e-18e siĂšcle sur la gestion de la ferme parle de kimchi avec du piment[15] - [26]. Cependant, ce n’est qu’au 19e siĂšcle que l’utilisation de piment s’est gĂ©nĂ©ralisĂ©e[27]. Les recettes du dĂ©but du 19e siĂšcle sont trĂšs proches du kimchi actuel[28] - [29].

Le livre Jeungbo sallim gyeongje de 1766 rapporte les variĂ©tĂ©s de kimchi faites avec d’innombrable ingrĂ©dients, notamment le chonggak-kimchi (kimchi fait avec du radis Chonggak), le oi-sobagi (avec du concombre), le seokbak-ji (avec du jogi jeot), et le dongchimi[15] - [30]. NĂ©anmoins, le chou chinois n’est arrivĂ© en CorĂ©e qu’à la fin du 19e siĂšcle[27], et le kimchi composĂ© de chou similaire Ă  sa forme actuelle est dĂ©crit dans le livre de cuisine Siuijeonseo publiĂ© Ă  l’époque[31].

Le Kimchi est un plat national aussi bien en CorĂ©e du Nord et du Sud. Pendant l’implication de la CorĂ©e du Sud dans la guerre du Vietnam, son gouvernement a demandĂ© aux États-Unis de garantir que les soldats sud-corĂ©ens, ayant apparemment « dĂ©sespĂ©rĂ©ment » besoin de nourriture, pourraient en obtenir sur le champ de bataille[32]. Le prĂ©sident sud-corĂ©en Park Chung-hee a dit au prĂ©sident amĂ©ricain Lyndon B. Johnson que le kimchi Ă©tait « indispensable au moral des soldats corĂ©ens ». Le kimchi fut aussi envoyĂ© dans l’espace Ă  bord du Soyuz TMA-12 avec un astronaute sud-corĂ©en Yi So-yeon aprĂšs des travaux de recherche de plusieurs millions de dollars pour tuer les bactĂ©ries et diminuer l’odeur sans que cela affecte le goĂ»t[32]. Le 22 novembre 2017 un Google doodle a servi Ă  « CĂ©lĂ©brer le Kimchi »[33].

Ingrédients

Les ingrédients basiques du kimchi

Les variĂ©tĂ©s de Kimchi sont dĂ©terminĂ©es par les principaux lĂ©gumes et le mĂ©lange d’assaisonnement utilisĂ©s.

LĂ©gumes

Il existe de nombreux types de Kimchi, mais sa version la plus célÚbre est le Kimchi au chou[34]. Pour de nombreuses familles, ce repas piquant et souvent épicé est une source de fierté et rappelle le goût d'un bon foyer[34]. Les choux (choux napa, bomdong, choux pommés) et les radis (radis coréens, radis en queue de cheval, radis gegeol, radis yeolmu) sont les légumes kimchi les plus couramment utilisés[3]. Les autres légumes kimchi incluent: aster, racines de fleurs ballon, racines de bardane, céleri, chamnamul (en), coriandre, cresson, feuilles de marguerite en couronne, concombre, aubergine, ciboule de Chine, gousses d'ail, arbre à l'angélique de Corée, persil coréen, racines de lotus, feuilles de moutarde, oignons, feuilles de perilla, pousses de bambou, margoses, citrouilles, feuilles de colza, oignons verts, pousses de soja, épinards, betteraves à sucre, patates douces et tomates[35].

Assaisonnements

Le sel de saumure (dont le grain est plus gros que le sel de cuisine) est principalement utilisĂ© pour le salage initial des lĂ©gumes kimchi. Étant peu transformĂ©, il contribue au dĂ©veloppement des arĂŽmes dans les aliments fermentĂ©s[36].

Les assaisonnements couramment utilisĂ©s comprennent le gochugaru (poudre de chili), les oignons verts, l'ail, le gingembre et le jeotgal (fruits de mer salĂ©s)[3]. Le jeotgal peut ĂȘtre remplacĂ© par des fruits de mer crus dans les rĂ©gions plus froides du nord de la pĂ©ninsule corĂ©enne[35]. S'il est utilisĂ©, le saeu-jeot (crevette salĂ©e) plus doux est prĂ©fĂ©rable et la quantitĂ© de jeotgal est Ă©galement rĂ©duite dans les rĂ©gions du Nord et du Centre[35]. En CorĂ©e du Sud, en revanche, on utilise couramment une quantitĂ© gĂ©nĂ©reuse de myeolchi-jeot (anchois salĂ©s) et de galchi-jeot (poisson-sabre salĂ©)[35]. Des fruits de mer crus ou daegu-agami-jeot (branchies de morue salĂ©e) sont utilisĂ©s sur les zones de la cĂŽte est[35].

Du sel, des oignons verts, de l'ail, de la sauce de poisson et du sucre sont couramment ajoutés pour parfumer le kimchi[37].

Les micro-organismes présents dans le kimchi

Parmi les micro-organismes présents dans le kimchi se trouvent : Bacillus mycoides, B. pseudomycoides, B. subtilis, Lactobacillus brevis, Lb. curvatus, Lb. kimchii, Lb. parabrevis, Lb. pentosus, Lb. plantarum, Lb. sakei, Lb. spicheri, Lactococcus carnosum, Lc. gelidum, Lc. lactis, Leuconostoc carnosum, Ln. citreum, Ln. gasicomitatum, Ln. gelidum, Ln. holzapfelii, Ln. inhae, Ln. kimchii, Ln. lactis, Ln. mesenteroides, Serratia marcescens, Weissella cibaria, W. confusa, W. kandleri, W. kimchii. W. koreensis, et W. soli[38] - [39] - [40] - [41] - [42] - [43] - [44] - [45].

La fermentation du kimchi.

Ces micro-organismes, prĂ©sents dans la microflore naturelle, se retrouvent dans le kimchi en utilisant des produits alimentaires non stĂ©rilisĂ©s lors de la fabrication[46] - [47]. Le fait de saler les matiĂšres premiĂšres inhibe les pathogĂšnes et les bactĂ©ries en putrĂ©faction prĂ©sents dans la microflore, permettant aux bactĂ©ries lactiques (BAL) de se dĂ©velopper et de devenir les micro-organismes dominants[46] - [48]. Puisque les lĂ©gumes crucifĂšres crus sont eux-mĂȘmes source de BAL nĂ©cessaires Ă  la fermentation, aucune culture de dĂ©part n’est requise dans la production du Kimchi : la fermentation se produit de façon spontanĂ©e[49]. La population totale de micro-organismes prĂ©sents au dĂ©but du processus dĂ©termine l’issue de la fermentation, provoquant alors un rĂ©sultat final trĂšs variable en qualitĂ© et en goĂ»t[46]. Actuellement, il n’y a aucune mĂ©thode recommandĂ©e pour contrĂŽler la flore microbienne pendant la fermentation afin d’anticiper le produit final[49].

Sous-produits du métabolisme des micro-organismes

Gat kimchi

Les bactéries BAL produisent de l'acide lactique, du peroxyde d'hydrogÚne et du dioxyde de carbone au cours de la digestion. L'acide lactique fait rapidement baisser le pH, créant un environnement acide inhabitable pour la plupart des autres micro-organismes ayant survécu au salage[47]. Cela modifie le goût des ingrédients et peut augmenter la valeur nutritive, car la population microbienne peut synthétiser les vitamines B et hydrolyser la cellulose dans les tissus végétaux, et ainsi libérer des nutriments normalement indisponibles pour le systÚme digestif humain[47]. Le peroxyde d'hydrogÚne est formé par l'oxydation du nicotinamide adénine dinucléotide réduit (NADH), il fournit un antibiotique pour inhiber certains micro-organismes indésirables[47]. Le dioxyde de carbone agit en tant que conservateur, évacuant l'oxygÚne pour créer un environnement anaérobie et créant la carbonatation souhaitée dans le produit final[47].

Variétés

Baechu gimchi, une des nombreuses sortes de kimchi.
Des kimchi au milieu d'autres banchan, petits plats d'accompagnement des repas coréens traditionnels.
Jarres utilisées pour préparer les kimchi.

Les ingrédients les plus courants du kimchi sont le chou chinois, les carottes, les radis comme le radis blanc, l'ail, le piment rouge, l'oignon blanc frais, les crevettes fermentées ou autres fruits de mer, le gingembre, le sel et le sucre. Alors que l'on associe généralement le kimchi au chou chinois fermenté avec un mélange de piment rouge, d'ail, de gingembre, et de sauce de poisson salée (paech'u kimch'i), il existe différents types de kimchi, dont plusieurs variétés régionales ou saisonniÚres. On trouve par exemple le kaktugi, à base de radis, et l'oisobagi, à base de concombre farci. Le kaennip se compose de couches de feuilles de perilla marinées dans un mélange de sauce de soja, de piments, d'ail, d'oignons verts et d'autres épices.

Le baechu kimchi (kimchi de chou chinois), qui est la variĂ©tĂ© de kimchi la plus rĂ©pandue aujourd'hui, est en fait relativement rĂ©cent. Les piments rouges ont Ă©tĂ© introduits en CorĂ©e par les Japonais au dĂ©but du XVIIe siĂšcle et leur utilisation dans les kimchi n'est devenue populaire que deux siĂšcles plus tard. Le chou chinois n'a sans doute pas Ă©tĂ© introduit en CorĂ©e avant le XIXe siĂšcle ; auparavant, le kimchi devait ĂȘtre fabriquĂ© Ă  partir de lĂ©gumes autochtones.

Le kimchi peut ĂȘtre prĂ©parĂ© avec du chou occidental s'il n'est pas possible de se procurer de chou chinois. En CorĂ©e, le kimchi est un accompagnement populaire, mais il est aussi souvent utilisĂ© comme un ingrĂ©dient culinaire, par exemple dans le kimchi chigae (soupe de kimchi) ou le kimchi bokkumbap (riz frit au kimchi).

Sa fermentation se réalise dans des jarres en terre cuite ensevelies pour certaines dans la terre, et peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années.

Le Kimchi est l’un des plats les plus importants dans la cuisine corĂ©enne. « Kimchi » est la terminologie corĂ©enne pour lĂ©gumes fermentĂ©s, et englobe les lĂ©gumes salĂ©s et assaisonnĂ©s[34]. Le Kimchi est un plat traditionnel corĂ©en composĂ© de lĂ©gumes marinĂ©s, qui est le plus souvent servi en tant que plat d’accompagnement Ă  chaque repas, mais il peut aussi ĂȘtre servi en tant que plat principal[50]. Le Kimchi est gĂ©nĂ©ralement reconnu comme un plat de chou fermentĂ© et Ă©picĂ©[18].

Les variations sont illimitĂ©es, comme les corĂ©ens « peuvent faire du kimchi avec tout ce qui comestible, un concept qui Ă©largit les possibilitĂ©s
 »[51]. Le nombre de variĂ©tĂ©s continue d’augmenter, et le goĂ»t peut varier d’une rĂ©gion et d’une saison Ă  l’autre[52]. Traditionnellement, le secret de la prĂ©paration du kimchi se passait de mĂšre en fille dans l’espoir que cette derniĂšre devienne une Ă©pouse convenable pour son mari[53]. Cependant, avec les avancĂ©es technologiques actuelles et l’augmentation de l’utilisation des rĂ©seaux sociaux, beaucoup de personnes dans le monde entier ont maintenant accĂšs aux recettes de kimchi[53].

Le kimchi peut ĂȘtre classĂ© selon les principaux ingrĂ©dients, les rĂ©gions et les saisons. La diffĂ©rence de tempĂ©rature entre la CorĂ©e du Nord et la CorĂ©e du Sud est considĂ©rable[54]. Il y a plus de 180 variĂ©tĂ©s reconnues de kimchi[55]. Les variĂ©tĂ©s de kimchi les plus courantes sont :

  • baechu-kimchi (배추êč€ìč˜), kimchi de chou chinois Ă©picĂ©, fait Ă  partir de feuilles de chou entiĂšres ;
  • Baechu-geotjeori (배추êČ‰ì ˆìŽ), kimchi au chou chinois non-fermentĂ© ;
  • Bossam-kimchi (ëłŽìŒˆêč€ìč˜), kimchi enroulĂ© ;
  • Baek-kimchi (ë°±êč€ìč˜), kimchi blanc, fait sans piment ;
  • Dongchimi (동ìč˜ëŻž), kimchi aqueux non-Ă©picĂ© ;
  • Nabak-kimchi (나박êč€ìč˜), kimchi aqueux lĂ©gĂšrement Ă©picĂ© ;
  • Chonggak-kimchi (쎝각êč€ìč˜), kimchi aux jeunes radis blancs corĂ©ens, Ă©picĂ© et populaire ;
  • Kkakdugi (êčë‘êž°), kimchi aux radis corĂ©en coupĂ©s en cube trĂšs odorant ;
  • Oi-sobagi  (였읎소박읎), kimchi aux concombres qui peuvent ĂȘtre farcis de fruits de mer et de pĂąte de piment. C’est un choix populaire au printemps et en Ă©tĂ© ;
  • Pa-kimchi (파êč€ìč˜), kimchi Ă©picĂ© Ă  l’oignon vert ;
  • Yeolmu-kimchi (ì—ŽëŹŽêč€ìč˜), fait de jeunes radis d’étĂ© (yeolmu) et qui n’est pas nĂ©cessairement fermentĂ© ; Ă©galement populaire au printemps et en Ă©tĂ© ;
  • Gat-kimchi (갓êč€ìč˜), fait Ă  partir de moutarde chinoise.

Le kimchi de Corée du Nord est généralement moins salé et pimenté et ne contient habituellement pas de fruits de mer en assaisonnement. Le kimchi du Nord a souvent une consistance aqueuse.

Le Kimchi de CorĂ©e du Sud, comme le Jeolla-do et le Gyeongsang-do, contient du sel, du piment et du myeolchijeot (ë©žìč˜ì “, anchois saumurĂ©s laissĂ©s Ă  fermenter) ou du saeujeot (새우젓, crevettes saumurĂ©es laissĂ©es Ă  fermenter), myeolchiaekjeot (ë©žìč˜ì•Ąì “), kkanariaekjeot (êčŒë‚˜ëŠŹì•Ąì “), de l’anchois salĂ© liquide, similaires aux sauces de poissons utilisĂ©es en Asie du Sud-Est, mais plus Ă©paisses.

Le Saeujeot (새우젓) ou myeolchijeot n’est pas ajoutĂ© au mĂ©lange d’assaisonnement Ă©picĂ©, mais est d’abord mijotĂ© pour rĂ©duire les odeurs, Ă©liminer la saveur tannique et les matiĂšres grasses, puis est mĂ©langĂ© Ă  un Ă©paississant fait Ă  partir de riz ou d’amidon de blĂ© (풀). Cette technique tombe en dĂ©suĂ©tude ces 40 derniĂšres annĂ©es.

Couleur

Kimchi blanc

Les Kimchi blancs ne sont ni de couleur rouge ni Ă©picĂ©s. Cela inclut le kimchi au chou chinois blanc et d’autres variĂ©tĂ©s tel que le kimchi au radis blanc (dongchimi). Les variĂ©tĂ©s de kimchi blanc aqueux sont parfois utilisĂ©es en tant qu’ingrĂ©dient dans de nombreux plats comme les nouilles froides dans la saumure du dongchimi (dongchimi-guksu).

Âge

  • Geotjeori (êČ‰ì ˆìŽ) kimchi frais et non-fermentĂ©.
  • Mugeun-ji (ëŹ”ì€ì§€), aussi connu sous le nom de mugeun-kimchi (ëŹ”ì€êč€ìč˜), kimchi ĂągĂ©.

RĂ©gion

Cette classification régionale remonte aux années 1960 et contient de nombreux faits historiques, mais les tendances actuelles en matiÚre de fabrication de kimchi en Corée sont généralement différentes de celles mentionnées ci-dessous[54].

- Pyongan-do (Corée du Nord, en dehors de Pyongyang) : Les ingrédients non traditionnels ont été adaptés dans les zones rurales en raison de graves pénuries alimentaires.

- Hamgyeong-do (nord-est supérieur) : En raison de sa proximité avec l'océan, les habitants de cette région utilisent du poisson frais et des hußtres pour assaisonner leurs kimchi.

- Hwanghae-do (Midwest) : Le goĂ»t du kimchi Ă  Hwanghae-do n'est pas fade mais pas extrĂȘmement Ă©picĂ© non plus. La plupart des kimchi de cette rĂ©gion ont moins de couleur, car les flocons de piment rouge ne sont pas utilisĂ©s. Le kimchi typique du Hwanghae-do s'appelle hobakji. Il est fait avec de la citrouille (bundi).

- Gyeonggi-do (Bas-Midwest de Hwanghae-do).

- Chungcheong-do (entre le Gyeonggi-do et le Jeolla-do) : au lieu d'utiliser du poisson fermenté, les habitants de la région comptent sur le sel et la fermentation pour produire du kimchi savoureux. Chungcheong-do détient la plupart des variétés de kimchi.

- Gangwon-do (Corée du Sud) / Kangwon-do (Corée du Nord) (Moyen-Orient) : dans le Gangwon-do, le kimchi est stocké pendant de plus longues périodes. Contrairement aux autres régions cÎtiÚres coréennes, le kimchi de cette région ne contient pas beaucoup de poisson salé.

- Jeolla-do (Bas Sud-Ouest) : du maigre jaune salée et du poisson-papillon salé sont utilisés dans cette région pour créer différents assaisonnements pour le kimchi.

- Gyeongsang-do (Bas Sud-Est) : La cuisine de cette région est plus salée et plus épicée. Les composants d'assaisonnement les plus courants comprennent le myeolchijeot, qui produit une saveur salée.

- Pays étrangers : dans certaines parties du monde, les gens font parfois du kimchi avec du chou occidental et de nombreux autres ingrédients alternatifs tels que le brocoli[56] - [57].

Saison

Kimchi buchimgae, des savoureux pancakes coréens avec du kimchi

DiffĂ©rents types de kimchi Ă©taient traditionnellement fabriquĂ©s Ă  diffĂ©rentes pĂ©riodes de l’annĂ©e, en fonction du moment oĂč les lĂ©gumes Ă©taient de saison et pour tirer parti des saisons chaudes et froides pour une meilleure rĂ©frigĂ©ration. Bien que l'avĂšnement de la rĂ©frigĂ©ration moderne – y compris les rĂ©frigĂ©rateurs Ă  kimchi spĂ©cialement conçus avec des contrĂŽles prĂ©cis pour maintenir diffĂ©rentes variĂ©tĂ©s de kimchi Ă  des tempĂ©ratures optimales Ă  diffĂ©rents stades de fermentation – ait rendu cette saisonnalitĂ© inutile, les CorĂ©ens continuent Ă  consommer du kimchi selon les prĂ©fĂ©rences saisonniĂšres traditionnelles[58].

Printemps

AprĂšs une longue pĂ©riode de consommation de gimjang kimchi (êč€ìč˜) en hiver, des herbes potagĂšres et des lĂ©gumes frais ont Ă©tĂ© utilisĂ©s pour la fabrication du kimchi. Ces sortes de kimchi n'ont pas Ă©tĂ© fermentĂ©es ni mĂȘme conservĂ©es pendant de longues pĂ©riodes, mais ont Ă©tĂ© consommĂ©es fraĂźches.

ÉtĂ©

Yeolmukimchi

Les radis Yeolmu et les concombres sont des lĂ©gumes d’étĂ© transformĂ©s en kimchi, yeolmu-kimchi (êč€ìč˜), qui se mange en plusieurs bouchĂ©es. On peut ajouter du poisson saumurĂ© ou des crustacĂ©s, et on utilise souvent des piments sĂ©chĂ©s fraĂźchement moulus.

Automne

Le Baechu kimchi est préparé en insérant de la farce mélangée, appelé sok (littéralement à l'intérieur), entre des couches de feuilles salées de chou Napa entier non coupé. Les ingrédients de sok peuvent varier en fonction des régions et des conditions météorologiques. En rÚgle générale, le baechu kimchi avait une saveur fortement salée jusqu'à la fin des années 1960, avant laquelle une grande quantité de myeolchijeot ou de saeujeot avait été utilisée.

Baechu kimchi

Le Kimchi Gogumasoon est fabriqué à partir de tiges de patate douce.

Hiver

Traditionnellement, les plus grandes variĂ©tĂ©s de kimchi Ă©taient disponibles en hiver. En prĂ©vision des longs mois d’hiver, de nombreux types de kimjang kimchi ont Ă©tĂ© prĂ©parĂ©s au dĂ©but de l’hiver et stockĂ©s dans le sol dans de grands pots Ă  kimchi. Aujourd'hui, de nombreux citadins utilisent des rĂ©frigĂ©rateurs modernes Ă  kimchi, offrant des contrĂŽles de tempĂ©rature prĂ©cis pour stocker le kimchi. Novembre et dĂ©cembre sont traditionnellement les mois oĂč les gens commencent Ă  faire du kimchi; les femmes se rassemblent souvent chez elles pour aider Ă  la prĂ©paration du kimchi d'hiver[59]. Le "baechu kimchi" est composĂ© de baechu salĂ©, rempli de fines laniĂšres de radis, persil, pignons de pin, poires, chĂątaignes, poivron rouge rĂąpĂ©, lichen de manne (corĂ©en: ëČ„ì„Ż; RR: seogi beoseot), d'ail et de gingembre.

La préférence des Coréens

Kimchi dongchimi

Un livre de 2004 sur la préservation des légumes indiquait que la préparation du kimchi dans les ménages coréens, du type de kimchi le mieux préparé aux types de kimchi les moins préparés, était : baechu kimchi, étant le type de kimchi le mieux préparé, puis le kaktugi, puis le dongchimi et le chonggak Kimchi. Le livre indique que le baechu kimchi comprend plus de 70 % des kimchi et des radis kimchi commercialisés comprend environ 20 % des kimchi commercialisés[15].

Nutrition et santé

Les lactobacilles étant trÚs impliqués dans la fermentation du kimchi, il en résulte une concentration en acide lactique supérieure à celle du yaourt. En Asie de l'Est, le faible nombre de cas de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévÚre) en Corée est parfois attribué à l'habitude coréenne de consommer de grandes quantités de kimchi, bien qu'aucun lien entre cette consommation et une résistance au SRAS n'ait été scientifiquement établi. En Corée, le kimchi est réputé bénéfique pour la santé, les brassicacées sont considérées bonnes pour la prévention du cancer[60].

Selon un article paru en 2003 dans le Los Angeles Times, les Sud-CorĂ©ens consomment 18 kg de kimchi par personne et par an[61]. Un livre de 2015 citait une source de 2011 qui affirmait que les CorĂ©ens adultes mangeaient de 50 grammes (0,11 lb) Ă  200 grammes (0,44 lb) de kimchi par jour[62].

Certains Coréens pensent que le kimchi les aide à faire face à leur vie au rythme effréné[32]. Le Kimchi est composé de divers légumes et contient une forte concentration de fibres alimentaires[63] - [64], tout en étant pauvre en calories. Une portion fournit également plus de 50 % de la quantité quotidienne recommandée de vitamine C et de carotÚne. La plupart des types de kimchi contiennent des oignons, de l'ail, du gingembre et des piments chili, qui sont tous salutaires. Les légumes utilisés dans le kimchi contribuent également à l'apport en vitamine A, en thiamine (B1), en riboflavine (B2), en calcium et en fer[65] et contiennent des bactéries lactiques, parmi lesquelles l'espÚce typique Lactobacillus kimchii[66] - [39] - [67].

Lors de l’épidĂ©mie de SRAS en Asie en 2003, de nombreuses personnes pensaient que le kimchi pouvait protĂ©ger contre l’infection. Bien qu'aucune preuve scientifique ne corrobore cette conviction, les ventes de kimchi ont augmentĂ© de 40 %[68] - [61].

Production

La CorĂ©e du Sud consomme 1,85 million de tonnes de kimchi par an. Il en importe une fraction importante, principalement de Chine, et il enregistre un dĂ©ficit commercial de 47,3 millions de dollars de kimchi[69].

Processus de fabrication

La premiĂšre Ă©tape dans la fabrication d'un kimchi consiste Ă  couper le chou ou le daikon en morceaux plus petits et uniformes pour augmenter la surface[70]. Les morceaux sont ensuite recouverts de sel pour les conserver, et pour en extraire l’eau afin de rĂ©duire l’activitĂ© de ses molĂ©cules. Cela inhibe la croissance des micro-organismes indĂ©sirables en limitant l’eau disponible pour la croissance et la digestion[70]. L'Ă©tape de salage peut utiliser 5 Ă  7 % de salinitĂ© pendant 12 heures ou 15 % de 3 Ă  7 heures[47]. L'excĂšs d'eau est ensuite Ă©vacuĂ© et les assaisonnements sont ajoutĂ©s[70]. Le sucre, qui est parfois ajoutĂ©, a Ă©galement pour effet d’absorber l'eau restante. Enfin, les lĂ©gumes en saumure sont placĂ©s dans des bocaux hermĂ©tiques et reposent pendant 24 Ă  48 heures Ă  tempĂ©rature ambiante[70]. La concentration de sel idĂ©ale pendant le processus de fermentation est d'environ 3 %[47]. Étant donnĂ© que le processus de fermentation aboutit Ă  la production de dioxyde de carbone, le pot doit ĂȘtre ouvert quotidiennement pour libĂ©rer le gaz[70].

RĂ©glementation alimentaire

L’agence Canadienne d’inspection des aliments a une rĂ©glementation pour la production commerciale du kimchi. Le produit final doit avoir un pH compris entre 4,2 et 4,5[71]. Tout ingrĂ©dient Ă  faible aciditĂ© avec un pH supĂ©rieur Ă  4,6, notamment le radis blanc et le chou chinois, ne doit pas ĂȘtre laissĂ© dans des conditions qui favorisent le dĂ©veloppement de micro-organismes indĂ©sirables et nĂ©cessite une illustration de la dĂ©marche visant Ă  garantir sa disponibilitĂ© si nĂ©cessaire[71]. Cette conception procĂ©durale devrait comporter des Ă©tapes pour maintenir la stĂ©rilitĂ© du matĂ©riel et des produits utilisĂ©s, et les dĂ©tails de tous les processus de stĂ©rilisation[71].

Histoire récente

Le conflit du kimchi japonais de 1996

Kimchi au Japon

En 1996, la CorĂ©e a protestĂ© contre la production commerciale japonaise de kimchi, affirmant que le produit fabriquĂ© au Japon (kimuchi) Ă©tait diffĂ©rent du kimchi (en particulier, le kimuchi japonais n'Ă©tait pas fermentĂ©, il Ă©tait donc salĂ© comme du chou doux). La CorĂ©e a fait pression pour que le Codex Alimentarius, une organisation associĂ©e Ă  l'Organisation mondiale de la santĂ©, dĂ©finisse des normes pour la prĂ©paration des aliments Ă  des fins commerciales internationales[61] - [72]. En 2001, le Codex Alimentarius a publiĂ© une norme dĂ©finissant le kimchi comme "un aliment fermentĂ© qui utilise des choux napa salĂ©s comme ingrĂ©dient principal mĂ©langĂ© Ă  des assaisonnements et qui passe par un processus de production d'acide lactique Ă  basse tempĂ©rature", mais qui ne spĂ©cifie aucun minimum de fermentation et qui n’interdit pas l’utilisation d’additifs[73].

Visites de la patrie de 1998 Ă  2007

La CorĂ©e du Sud a mis au point des programmes permettant aux enfants corĂ©ens adoptĂ©s devenus adultes de revenir en CorĂ©e du Sud et d’apprendre ce que signifie ĂȘtre corĂ©en. L'un de ces programmes Ă©tait d'apprendre Ă  faire du kimchi[74].

Crise des prix des ingrédients du kimchi en 2010

En raison des fortes pluies raccourcissant la pĂ©riode de rĂ©colte du chou et des autres ingrĂ©dients principaux du kimchi en 2010, le prix des ingrĂ©dients du kimchi et du kimchi lui-mĂȘme a augmentĂ© considĂ©rablement. Les journaux corĂ©ens et internationaux ont dĂ©crit la hausse des prix comme une crise nationale[75]. Certains restaurants ont cessĂ© d'offrir le kimchi comme plat d'accompagnement gratuit, ce que le New York Times a comparĂ© Ă  un restaurant de hamburgers amĂ©ricain qui n'offre plus de ketchup gratuit[59]. En rĂ©ponse Ă  la crise des prix du kimchi, le gouvernement sud-corĂ©en a annoncĂ© la rĂ©duction temporaire des droits de douane sur les choux importĂ©s, afin de coĂŻncider avec la saison du Kimjang[76].

2012 : interdiction effective des exportations de kimchi coréen vers la Chine

Depuis 2012, le gouvernement chinois a effectivement interdit les exportations coréennes de kimchi en Chine par le biais de réglementations gouvernementales. Ignorant les normes du kimchi définies par le Codex Alimentarius, la Chine a défini le kimchi comme un dérivé de l'une de ses propres cuisines, appelée pao cai[77]. Toutefois, en raison de techniques de préparation sensiblement différentes de celles du pao cai, le processus de fermentation du kimchi est sensiblement supérieur à celui des bactéries lactiques, ce qui dépasse les normes de la Chine[78]. Depuis 2012, les exportations commerciales de kimchi coréen vers la Chine ont atteint zéro, les seules quantités mineures d'exportations comptabilisées pour le kimchi coréen sont des manifestations organisées en Chine[77].

Patrimoine culturel immatériel de l'humanité

Des articles liĂ©s au kimchi ont Ă©tĂ© inscrits sur la Liste reprĂ©sentative du patrimoine culturel immatĂ©riel de l'humanitĂ© de l'UNESCO par la CorĂ©e du Sud et par la CorĂ©e du Nord. Cela fait du kimchi le deuxiĂšme patrimoine immatĂ©riel soumis par deux pays diffĂ©rents, l’autre Ă©tant la chanson folklorique "Arirang" qui a Ă©galement Ă©tĂ© soumise par les deux CorĂ©e[79].

Proposé par la Corée du Sud (inscrit en 2013)

Le Kimjang, la tradition de fabrication et de partage du kimchi qui a généralement lieu à la fin de l'automne, a été ajouté à la liste en tant que "Kimjang, fabrication et partage de kimchi en République de Corée". La pratique du Kimjang réaffirme l'identité coréenne et renforce la coopération familiale. Le Kimjang est également un rappel important pour de nombreux Coréens que les communautés humaines ont besoin de vivre en harmonie avec la nature[80].

Proposé par la Corée du Nord (inscrit en 2015)

La fabrication de kimchi nord-corĂ©en a Ă©tĂ© inscrite sur la liste en dĂ©cembre 2015[79] en tant que « tradition de la fabrication de kimchi en RĂ©publique populaire dĂ©mocratique de CorĂ©e »[81]. Le kimchi nord-corĂ©en a tendance Ă  ĂȘtre moins Ă©picĂ© et moins rouge que le kimchi sud-corĂ©en[82].

Boycott en Chine

Un article paru en 2017 dans The New York Times indiquait que le sentiment anti-coréen en Chine s'était accru aprÚs l'acceptation par la Corée du Sud du déploiement de THAAD en Corée du Sud : les médias chinois gérés par le gouvernement ont encouragé le boycott des produits sud-coréens, et des nationalistes chinois ont fait serment de ne pas manger de kimchi[83]. Cependant, à partir des années 2020 - 2021 les chinois réclament que le kimchi leur appartient et essaient de voler le plat traditionnel coréen.

Économie

En 2010, le mauvais temps en CorĂ©e du Sud provoque une baisse de la rĂ©colte de choux chinois : 150 000 tonnes au lieu de 250 000[84]. En consĂ©quence, le prix du chou a quadruplĂ©, atteignant les 7,30 euros piĂšce, et provoquant par rĂ©percussion une augmentation des prix de tous les fruits et lĂ©gumes locaux[84]. Le gouvernement a rĂ©agi en suspendant les droits de douane sur les choux chinois, et en annonçant l'importation de 100 tonnes de choux et de 50 tonnes de radis en provenance de Chine[84]. Cette annonce a provoquĂ© la hausse du prix du chou en Chine, ainsi que d'autres lĂ©gumes[85].

Culture

Kimchi est également le ouistiti traditionnel des Coréens lorsqu'ils se font prendre en photo[86].

Il existe un musée du kimchi, à Séoul[87].

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