Karl Helbig
Karl Martin Alexander Helbig (nĂ© le Ă Hildesheim et mort le Ă Hambourg) est un explorateur, gĂ©ographe et ethnologue allemand. Ses voyages lâont notamment conduit Ă Java, Ă Sumatra, Ă BornĂ©o et en AmĂ©rique centrale.
Naissance | |
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DĂ©cĂšs |
(Ă 88 ans) Hambourg |
SĂ©pulture |
BernadottestraĂe (d) |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Explorateur, coal trimmer, chauffeur de navire, conveyor, géographe, ethnologue, écrivain |
Distinction |
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K. Helbig se distingue dans ses travaux par un sens aigu de lâobservation, des contenus instructifs ainsi quâun langage Ă©purĂ© et comprĂ©hensible. En plus de ses travaux en gĂ©ographie et en ethnographie, K. Helbig a Ă©galement Ă©crit des rĂ©cits de voyages populaires, des livres pour enfants et adolescents et des romans dâaventures dans lesquels il raconte ses expĂ©ditions au grand public dâune façon Ă la fois puissante et divertissante. Il en va de mĂȘme pour les confĂ©rences quâil a animĂ©es dans des Ă©coles et des instituts scientifiques, aussi bien en Allemagne quâĂ lâĂ©tranger.
Karl Helbig a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© de lâOrdre du MĂ©rite sur ruban de la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale dâAllemagne et a Ă©galement reçu le prix scientifique national du Mexique.
Biographie
Depuis le dernier quart du XIXe siĂšcle, sur ordre du gouvernement colonial des Indes orientales nĂ©erlandaises, plusieurs expĂ©ditions gĂ©odĂ©siques professionnelles ont Ă©tĂ© entreprises et ont permis, au terme de dĂ©cennies de travail, de dĂ©couvrir des rĂ©gions reculĂ©es de lâInsulinde et de les ajouter Ă la carte. Les travaux de Karl Helbig ont Ă©tĂ© dâautant plus reconnus quâil est parvenu dans les annĂ©es 1930, Ă lâaide dâĂ©tudes de terrain traditionnelles, Ă combler certaines zones de la carte jusquâalors inexplorĂ©es. K. Helbig a menĂ© ses recherches gĂ©odĂ©siques non seulement sur lâĂźle de BornĂ©o, encore largement inexplorĂ©e Ă lâĂ©poque, mais Ă©galement â poursuivant des recherches entreprises par Franz Wilhelm Junghuhn et Hermann von Rosenberg dans le sud des terres batak â sur lâĂźle de Sumatra, dĂ©jĂ relativement bien exploitĂ©e Ă lâĂ©poque.
Ses voyages en AmĂ©rique centrale sont tout aussi importants. En effet, K. Helbig y dĂ©couvre Ă©galement des rĂ©gions jusque-lĂ inexplorĂ©es. Au Chiapas et au nord-est du Honduras, ses recherches lâamĂšnent Ă rĂ©volutionner le matĂ©riel cartographique de lâĂ©poque.
Ses travaux ne se limitent cependant pas Ă la cartographie, quâil ne pouvait mener, en tant que scientifique indĂ©pendant, que dans les grandes lignes. Ses recherches comprennent Ă©galement des analyses gĂ©ologiques, botaniques, climatographiques, ethnologiques et gĂ©ographico-Ă©conomiques. Soucieux de parvenir Ă une reprĂ©sentation dâensemble exhaustive, il se considĂšre souvent comme le successeur de F. W. Junghuhn dont il admire les Ă©crits[1]. Son acharnement Ă exploiter toutes les ressources disponibles pour parvenir Ă cette polyvalence se retrouve dans ses deux bibliographies classĂ©es et commentĂ©es sur lâInde profonde, lâInsulinde et BornĂ©o.
Jeunesse
Karl Helbig, nĂ© le Ă Hildesheim, est le fils de lâingĂ©nieur Otto Helbig et de sa femme Ida, nĂ©e ManĂ. En 1912, il entre en Realschule et passe son baccalaurĂ©at en 1921. Entre-temps, de 1919 Ă 1920, il sâengage volontairement comme garde-frontiĂšre Ă lâEst de lâAllemagne.
Par la suite, K. Helbig connait des moments difficiles. En hiver 1921, il travaille comme mineur dans des conditions de chaleur extrĂȘme (jusquâĂ 42 °C) Ă 900 mĂštres sous terre dans une mine de potasse Ă proximitĂ© de Diekholzen. Ă la fin de lâannĂ©e 1921, sa mĂšre dĂ©cĂšde et son pĂšre est victime dâun violent infarctus au dĂ©but de lâannĂ©e 1922, ce qui oblige K. Helbig Ă subvenir Ă ses propres besoins ainsi quâĂ ceux de sa sĆur Elisabeth et Ă ceux de son pĂšre. AprĂšs avoir travaillĂ© comme livreur dans une briqueterie de Thuringe, comme manĆuvre dans une ferme Ă Peine, et comme assistant dans un haras Ă Celle, il entreprend des Ă©tudes en sciences de la terre Ă lâuniversitĂ© de Göttingen Ă lâautomne 1922. Sa tentative de financer ses Ă©tudes et de subvenir aux besoins de sa famille en travaillant en tant que chauffeur dans un hĂŽpital de Göttingen Ă©choue Ă cause de lâinflation et le conduit Ă abandonner ses Ă©tudes Ă lâĂ©tĂ© 1923.
Son besoin irrĂ©pressible de dĂ©couvrir le monde le pousse ensuite Ă sâengager dans la Marine marchande oĂč il exerce les mĂ©tiers de soutier et de chauffeur de bateau jusquâen 1951, puis de graisseur et dâassistant au commissaire de bord. De cette maniĂšre, ses voyages maritimes Ă©taient gratuits et sa solde lui permettait, en minimisant ses dĂ©penses, de financer au moins en partie ses excursions.
Il effectue son premier voyage en 1923 Ă bord du Drachenfels, un paquebot Ă vapeur. Il traverse la mer rouge en direction de lâInde et fait escale Ă Karatschi, Ă Bombay, Ă Colombo et Ă Calcutta oĂč il apprend par une lettre de sa sĆur le dĂ©cĂšs de son pĂšre. Ă son retour Ă Hambourg, sa sĆur et lui se retrouvent complĂštement dĂ©munis Ă cause de lâinflation, si bien quâils doivent secrĂštement enterrer lâurne contenant les cendres de leur pĂšre pendant la nuit dans le caveau familial dâEisenach[2].
Avant son sĂ©jour dâĂ©tudes sur lâĂźle de Java, Karl Helbig effectue 8 voyages maritimes supplĂ©mentaires au cours desquels il fait escale dans plus de 60 ports, dont ceux de lâInsulinde, du Mexique et des Antilles, de la MĂ©diterranĂ©e Ă Istanbul et du Levant.
Ătudes et thĂšse
Ă lâautomne 1927, Karl Helbig sâinscrit Ă lâUniversitĂ© de Hambourg. Il y suit des cours de gĂ©ographie avec Siegfried Passarge, dâocĂ©anographie avec MM. Schultz et Schott, de gĂ©ographie Ă©conomique avec M. LĂŒtgense, de climatologie avec M. Kuhlbrodt, de gĂ©ologie et de palĂ©ontologie avec Georg GĂŒrich, Karl Gripp et Johann Wysogorski et enfin dâindonĂ©sien avec MM. Dempwolff et Aichele. Il finance ses Ă©tudes en travaillant comme docker le soir ou la nuit.
Pendant le semestre dâĂ©tĂ© de 1929, Karl Helbig fait une pause. Avec lâaccord de son directeur de thĂšse, il se rend Ă Java en travaillant comme chauffeur Ă bord du paquebot Ă vapeur Menes. Il reste alors neuf mois Ă Batavia (ancien nom de Jakarta) et dans ses alentours. Soutenu financiĂšrement par Emil Helfferich, directeur dâun syndicat de plantation allemand, Karl Helbig parvient Ă rĂ©unir les ressources nĂ©cessaires Ă lâĂ©criture de sa thĂšse dont le sujet sâarticule autour du dĂ©veloppement, des structures architecturales et de lâimportance Ă©conomique, coloniale et culturelle de Batavia, capitale des Indes orientales nĂ©erlandaises. Le rĂ©sultat de ce travail, la thĂšse illustrĂ©e par des images, des cartes et des schĂ©mas intitulĂ©e Batavia. Eine tropische Stadtlandschaftskunde im Rahmen der Insel Java (Batavia. Ătude dâun paysage urbain tropical appliquĂ©e Ă lâĂźle de Java), est reçue avec la mention honorable par la facultĂ© de mathĂ©matiques et de sciences naturelles de lâUniversitĂ© de Hambourg. Cette thĂšse est la premiĂšre Ă fournir une reprĂ©sentation scientifique de paysage urbain tropical[3].
Ătant donnĂ© que lâĂ©largissement de la sphĂšre dâinfluence de Batavia est Ă©galement important pour le dĂ©veloppement de la ville, des voyages Ă Java et sur lâĂźle voisine de Madura ont Ă©tĂ© entrepris dans le cadre de ces Ă©tudes. Ă cette occasion, K. Helbig fait lâascension de volcans et de hauts plateaux et explore des zones peu frĂ©quentĂ©es. En 1929 paraĂźt son premier ouvrage intitulĂ© Eine Diengwanderung[4], suivi en 1935 par les essais Der Kenndeng, eine Kalklandschaft auf SĂŒdostjava[5] (Le Kenndeng, une rĂ©gion de chaux au sud-est de Java) et Bau und Bild der Insel Java[6] (Construction et reprĂ©sentation de lâĂźle de Java). Une de ses Ćuvres littĂ©raires les plus abouties sâintitule Ferne Tropen-Insel Java[7] (La lointaine Ăźle tropicale de Java). Cet ouvrage pour la jeunesse raconte lâhistoire dâun jeune fermier dans un village de lâĂźle de Java situĂ© Ă lâouest du volcan Merapi. Son livre Zu Mahamerus FĂŒĂen. Wanderungen auf Java[8] (Aux pieds du Mahamerus. ExpĂ©ditions sur lâĂźle de Java) retrace ses aventures de voyage.
Recherches sur l'Ăźle de Sumatra
Le , Karl Helbig embarque en tant quâhomme de mĂ©nage sur le paquebot S. S. Menes de Hambourg Ă Sumatra. Ce nâest que le quâil arrive Ă Belawan, le port de Medan dans le DĂ©troit de Malacca.
Pendant prĂšs dâun an, K. Helbig fait des recherches sur de vastes territoires situĂ©s au sud-est et au sud du lac Toba et de lâĂźle Nias, sur la cĂŽte est de lâĂźle. AccompagnĂ© dâun seul sherpa indigĂšne, K. Helbig parcourt plus de 2 000 kilomĂštres Ă pied sur des chemins encore partiellement inconnus Ă lâĂ©poque. Sa zone de recherche sâĂ©tend dâun cĂŽtĂ© jusquâaux terres batak situĂ©es Ă des hauteurs saines au sud et au sud-est du lac Toba, et de lâautre cĂŽtĂ© jusquâaux terres du Sultanate Asahan, de Kualu, de Bila, de Kota Bilang et de Pane, dans lâancienne province de la « cĂŽte est de Sumatra », dans le bas pays chaud et insalubre. Avant les recherches entreprises par K. Helbig, ces paysages nâavaient encore jamais Ă©tĂ© dĂ©crits de maniĂšre cohĂ©rente et la vaste montagne de Simanalaksa, souvent dĂ©nommĂ©e « chaĂźne de Bila », ainsi que de nombreux Ă©lĂ©ments des paysages dâHabinsaran et de Dolok Ă©taient encore largement mĂ©connus sur les plans gĂ©ographique et gĂ©ologique. K. Helbig choisit comme station de base un sĂ©minaire Ă Parsoburan, dans la province dâHabisaran. Sa plus longue marche, quâil entreprend Ă partir de lĂ , dure plus de trois mois. Sur le plan ethnologique, sa visite de trois semaines chez les Orang Lubu, une des derniĂšres tribus autochtones du nord de Sumatra (dont les 2 190 reprĂ©sentants occupent alors le versant est de la vallĂ©e des steppes de Mandailing, au centre de Sumatra, Ă lâĂ©tĂ© 1931 est particuliĂšrement remarquable. Avec cette excursion, K. Helbig a pour principal objectif de sauvegarder la langue de ce peuple en voie de disparition[9].
Ce nâest quâĂ son retour de Sumatra, le , que son diplĂŽme de docteur lui est remis, Ă Hambourg[10].
Les rĂ©sultats de ce voyage sont considĂ©rables. Vingt articles sont publiĂ©s dans des revues spĂ©cialisĂ©es, des quotidiens et dâautres organes. LâĂ©tude la plus prĂ©cieuse sur le plan scientifique est BeitrĂ€ge zur Landeskunde von Sumatra. Beobachtungen zwischen Asahan und Barumun, Tobasee und MalakastraĂe[11] (Contributions Ă lâĂ©tude civilisationnelle de Sumatra. Observations entre Asahan et Barumun, le lac Toba et le dĂ©troit de Malacca). Les huit rapports publiĂ©s par K. Helbig en 1931 sous le titre commun de Weniger bekannte Teilgebiete der Bataklande auf Sumatra (Zones moins connues des terres batak de Sumatra) dans le journal Deutsche Wacht Ă Batavia et pratiquement tombĂ©s dans lâoubli sont Ă©galement trĂšs prĂ©cieux : Habinsaran (Habinsaran), Am Oberlauf des Koealoe (Sur le cours supĂ©rieur du Koealoe), Die Bila-Ketten (La chaĂźne de Bila), Das Tal des Pahae (La vallĂ©e du Pahae), Das Hochtal von Sipirok (La haute vallĂ©e du Sipirok), Das Bergland des Dolok (Le relief du Dolok), Die Gras-Steppen der Padang Lawas (Les steppes herbeuses du Padang Lawas), Das Pane- und Bila-Gebiet (La rĂ©gion du Pane et du Bila). Des publications ethnologiques sur les Toba-Batak, qui traitent de tous les aspects de leur vie quotidienne, de lâobservation de la nature Ă leurs conceptions morales et leur religion en passant par lâurbanisation et lâarchitecture, viennent sâajouter Ă ces reprĂ©sentations gĂ©ographico-gĂ©ologiques. Un rĂ©cit de voyage riche en informations gĂ©ographiques et ethnologiques parait sous le titre Tuan Gila â ein verrĂŒckter Herr wandert am Ăquator (Tuan Gila â Voyage dâun fou en Ăquateur).
Sur le haut plateau du nord de Sumatra, K. Helbig dĂ©couvre une plantation de thĂ© installĂ©e par la famille allemande Heinrich Gundert. Une amitiĂ© solide avec le fils de la famille, ĂągĂ© de quinze ans, lui inspire son livre pour la jeunesse intitulĂ© Til kommt nach Sumatra. Das Leben eines deutschen Jungen in den Tropen. (Til va Ă Sumatra. Vie dâun jeune allemand dans les tropiques) ; cette amitiĂ© durera toute sa vie.
TraversĂ©e de lâĂźle de BornĂ©o
AprĂšs avoir effectuĂ© des voyages en bateau dans les CaraĂŻbes, en direction du Cap Nord europĂ©en, Ă LĂ©ningrad et un autre en direction de lâAmĂ©rique centrale, K. Helbig entreprend ses voyages les plus lointains et les plus Ă©prouvants en . En tant que seul chauffeur au monde possĂ©dant un doctorat[12], il part pour Batavia sur le cargo Hanau. AprĂšs avoir menĂ© des Ă©tudes prĂ©liminaires dans lâouest de Java et sur les Ăźles dâĂ©tain de Bangka et Belitung, il arrive Ă Pontianak, sur la cĂŽte ouest de BornĂ©o, en . Ă partir de lĂ , il entame lâune des expĂ©ditions les plus courageuses de lâavant-guerre : alors que les autres chercheurs empruntent quasiment sans exception les voies navigables, K. Helbig est le premier Ă traverser lâĂźle de BornĂ©o Ă pied sur une trajectoire de 3 000 km en zigzag Ă travers une forĂȘt vierge difficilement praticable. Il rĂ©ussit cette performance accompagnĂ© dâun seul compagnon blanc, son camarade de navigation allemand Erich Schreiter et de trois, maximum quatre, sherpas autochtones, pour la plupart masculins, remplacĂ©s de village en village. Rarement une expĂ©dition de cette ampleur a Ă©tĂ© conduite avec des moyens matĂ©riels aussi rĂ©duits.
LâexpĂ©dition chemine ensuite le long de la cĂŽte ouest en direction de Sarawak. Dans les montagnes situĂ©es au nord-ouest de lâancienne « Wester-Afdeeling » (division ouest), ils visitent les tribus Dayak des Songkong, des Ketugan et des Ibans. Ă partir de lĂ , lâexpĂ©dition se dirige vers Sanggau, Sekadau et Sintag sur le fleuve Kapuas puis Ă nouveau vers le nord en direction de Sarawak. AprĂšs avoir fait le tour de la rĂ©gion des lacs du Kapuas supĂ©rieur, elle atteint Putussibau, situĂ© en amont du fleuve. Plus tard, elle se dirige en direction du sud, vers le Plateau Madi. AccompagnĂ© de seulement trois sherpas, K. Helbig franchit les montagnes de Schwaner. En raison du transport dâun bateau, cette entreprise se rĂ©vĂšle particuliĂšrement Ă©puisante pour lâĂ©quipage. Au-delĂ de cette ligne de partage des eaux, dans les « Zuider- en Ooster-Afdeeling » (divisions sud et est), K. Helbig et E. Schreiter remontent le fleuve Kahayan, visitent les tribus des Ngaju-Dayak et des Ot-Danum-Dayak et participent Ă un rituel mortuaire nocturne Ă Tumbang-Mahuroi[13]. Dans la prolongation de la direction est, ils traversent les affluents du « petit » Kapuas[14] et du Barito puis atteignent le Mahakam supĂ©rieur Ă proximitĂ© de Tering et Longiram. En suivant ce fleuve, ils arrivent dans la vaste rĂ©gion des lacs situĂ©e sur son cours infĂ©rieur et naviguent sur le lac Jempang. La derniĂšre Ă©tape de cette traversĂ©e dâouest en est ponctuĂ©e de nombreux dĂ©tours et crochets est la ville de Samarinda, situĂ©e en amont du delta du Mahakam.
Ă partir de lĂ , lâexpĂ©dition effectue une traversĂ©e de la partie sud-est de BornĂ©o, le long dâun olĂ©oduc traversant la rĂ©gion du charbon et du pĂ©trole entre Samarinda et Balikpapan, Ă travers la steppe pĂąturĂ©e du Pasir habitĂ©e par les mahomĂ©tans Kutai et Pasiresen et dans le bassin densĂ©ment peuplĂ© du Barito infĂ©rieur en passant par les montagnes de Meratus. En , huit mois aprĂšs le dĂ©part de Pontianak, lâexpĂ©dition prend fin Ă Benjarmasin, dans le sud de BornĂ©o[15].
K. Helbig est interviewĂ© au sujet de ce voyage Ă lâĂąge de 86 ans, dans son appartement de Hamburg-Altona par la productrice Sonja Balbach. La traversĂ©e de BornĂ©o avait eu lieu 52 ans auparavant. Le , le film Borneo. Auf den Spuren von Karl Helbig (BornĂ©o. Sur les traces de Karl Helbig) qui sâappuie sur cette interview est diffusĂ© sur la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision SĂŒdwest 3.
En dehors de nombreuses confĂ©rences et publications dans les revues destinĂ©es Ă la jeunesse et les revues spĂ©cialisĂ©es, des quotidiens et des journaux nationaux et Ă©trangers, ainsi que dans le rĂ©cit de voyage populaire intitulĂ© Urwaldwildnis Borneo (La forĂȘt vierge sauvage de BornĂ©o), ce nâest que 45 ans plus tard que les rĂ©sultats scientifiques de cette expĂ©dition sont prĂ©sentĂ©s aux lecteurs allemands. En 1982, lâĆuvre en deux volumes intitulĂ©e Eine Durchquerung der Insel Borneo (Kalimantan). Nach den TagebĂŒchern aus dem Jahre 1937. (Une traversĂ©e de lâĂźle de BornĂ©o (Kalimantan). DâaprĂšs les journaux de lâannĂ©e 1937) paraĂźt aux Ă©ditions Dietrich Reimer Ă Berlin. Avec presque 800 pages dans son format in-octavo, richement illustrĂ© de dessins, de cartes et dâimages photographiques et assorti de prĂ©cieuses annexes scientifiques, câest encore aujourdâhui un livre de premier plan pour les curieux de BornĂ©o. « Ces deux volumes occupent la place de livre de rĂ©fĂ©rence de premier plan pour la recherche Ă Kalimantan. Ils montrent Ă nouveau lâauteur comme lâun des plus grands spĂ©cialistes de lâIndonĂ©sie dans lâespace linguistique germanophone pendant lâavant guerre ». (Werner Röll)[16].
K. Helbig a expliquĂ© les causes du retardement de la publication de cette Ćuvre dans le premier volume :
Jusquâau dĂ©but du mois de , K. Helbig reste dans les Indes orientales nĂ©erlandaises. Il parcourt une nouvelle fois Java, puis lâĂźle de Bali et lâĂźle voisine de Nusa Penida. Bali. ErfĂŒllungen und EnttĂ€uschungen[17] (Bali. RĂ©ussites et dĂ©ceptions), Bali: Eine tropische Insel landschaftlicher GegensĂ€tze[18] (Bali : une Ăźle tropicale de contrastes pittoresques), Nusa Penida, die Insel der âBanditenâ[19] (Nusa Penida, lâĂźle des « bandits »), et Nusa Penida. Eine tropische Karstinsel[20] (Nusa Panida. Une Ăźle de karst tropicale) sont ses principaux Ă©crits concernant les Ăźles mentionnĂ©es prĂ©cĂ©demment.
Au milieu de lâannĂ©e 1938, K. Helbig arrive de nouveau Ă Hambourg aprĂšs une absence dâun an et demi. Ce fut son dernier voyage en Asie du Sud-Est.
Habilitation
En 1940, la thĂšse dâhabilitation de K. Helbig est acceptĂ©e par la facultĂ© de philosophie de lâUniversitĂ© de Marbourg. Elle sâintitule Die Insel Bangka. Beispiel des Landschafts- und Bedeutungswandels auf Grund einer geographischen Zufallsform[21]. (LâĂźle de Bangka. Exemple de transformation des paysages et des significations sur la base dâune forme de hasard). Il collecte les ressources documentaires nĂ©cessaires Ă la rĂ©alisation de ce travail sur Bangka, avant le commencement de son expĂ©dition Ă BornĂ©o. La confĂ©rence dâhabilitation intitulĂ©e Menschen im Urwald. Bericht ĂŒber eine Reise zu den Dayak auf Borneo. (Des Hommes dans la forĂȘt vierge. RĂ©cit dâun voyage chez les Dayak Ă BornĂ©o) tenue le vient sây ajouter. K. Helbig refuse cependant dâadhĂ©rer au NSDAP, quâil mĂ©prise, et il ne parvient donc pas accĂ©der Ă la fonction de professeur des universitĂ©s[22].
Guerre et aprĂšs-guerre
Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, K. Helbig travaille comme civil dans le cadre de lâassistance militaire et sâoccupe de la formation en gĂ©ographie des officiers et des soldats en NorvĂšge, en Roumanie, aux Pays-Bas, en France, en Belgique, en Russie et dans dâautres pays europĂ©ens. En hiver 1944, il est tĂ©moin de la retraite de lâarmĂ©e allemande et de la misĂšre des rĂ©fugiĂ©s allemands.
Câest seulement en 1951, aprĂšs avoir voyagĂ© une nouvelle fois en AmĂ©rique du Nord en tant que chauffeur sur un cargo, que des chaires lui sont proposĂ©es â par les deux Ă©tats allemands â dans les universitĂ©s de Hambourg, de Leipzig, de Jena, de Rostock et de Greifswald[23]. K. Helbig reste cependant indĂ©pendant. Ce choix le condamne Ă la plus grande parcimonie jusquâĂ la fin de sa vie[24].
Recherches en Amérique centrale
Sur les conseils de Franz Termer, directeur du MusĂ©e de lâethnologie de Hambourg (Hamburger Museum fĂŒr Völkerkunde), K. Helbig se tourne vers les Ă©tudes scientifiques en AmĂ©rique centrale. Il effectue son premier voyage dâĂ©tude ethnologique, soutenu par la Fondation allemande pour la recherche, en 1953/54 avec des escales au Mexique, au Guatemala et Ă San Salvador, dans la province nord-est de la RĂ©publique du Honduras, alors mĂ©connue dans la science gĂ©ographique de lâĂ©poque. Ces rĂ©gions sont sillonnĂ©es pendant sept mois principalement Ă pied et en bateau sur certains grands fleuves et dans les lagunes cĂŽtiĂšres. Il publie une partie de ses rĂ©sultats scientifiques dans ses travaux intitulĂ©s Die Landschaften von Nordost-Honduras auf Grund einer geographischen Studienreise im Jahre 1953[25] (Les paysages du nord-est du Honduras Ă partir dâun voyage dâĂ©tudes gĂ©ographique en 1953) et Antiguales (AltertĂŒmer) der Paya-Region und die Paya-Indianer von Nordost-Honduras (Antiguales (AntiquitĂ©s) de la rĂ©gion de Paya et des Indiens Paya du nord-est du Honduras)[26]. La carte en couleurs Ă plusieurs plis de K. Helbig Entwurf einer topographischen Ăbersicht von Nordost-Honduras mit der Mosquitia (Projet de reprĂ©sentation topographique du nord-est du Honduras et de la Mosquitia)[27] apporte des corrections fondamentales aux documents cartographiques disponibles sur cette rĂ©gion : la hauteur et la disposition des montagnes, le cours des fleuves, la configuration des lagunes, la position des colonies ainsi que les liaisons routiĂšres et les noms de lieux sont rectifiĂ©s. Un massif montagneux qui nâavait pas encore Ă©tĂ© nommĂ© est baptisĂ© « MontaĆas del Patuca » par K. Helbig[28]. Les ouvrages intitulĂ©s Von Mexiko bis zur Mosquitia (Du Mexique Ă la Mosquitia) et Indioland am Karibischen Meer (Territoire indien dans la mer des CaraĂŻbes) comptent parmi ses publications de vulgarisation les plus cĂ©lĂšbres sur ces voyages.
Il effectue son voyage suivant en 1957/58 en direction du centre et du sud du Mexique. Le point dâorgue de ses recherches est lâĂ©tat fĂ©dĂ©ral de Chiapas. Ă la suite des travaux de Leo Waibel dans la Sierra Madre de Chiapas, les rĂ©gions de la grande dĂ©pression du Rio Grijalva supĂ©rieur et de la Mesa Central, situĂ©es au nord de cette chaĂźne de montagnes, ainsi que les modifications plus rĂ©centes entreprises dans les rĂ©gions cafĂ©iĂšres de la Sierra Madre de Chiapas Ă travers la guerre, la rĂ©forme agricole, les nouveaux amĂ©nagements et les mouvements migratoires, sont Ă©tudiĂ©es[29]. Ses monographies intitulĂ©es Die Landschaft Soconusco im Staate Chiapas, SĂŒd-Mexico, und ihre Kaffeezone (Les paysages du Soconusco dans lâĂtat du Chiapas, sud du Mexique, et leurs rĂ©gions cafĂ©iĂšres)[21] et Das Stromgebiet des Rio Grijalva; eine Landschaftsstudie aus Chiapas, SĂŒd-Mexiko (Le bassin du Rio Grijalva ; une Ă©tude de paysage dans le Chiapas, au sud du Mexique)[30] sont extrĂȘmement prĂ©cieuses sur le plan scientifique. Outre dâautres publications dans des journaux et des pĂ©riodiques, ces voyages ont Ă©galement dĂ©bouchĂ© sur la premiĂšre Ă©dition de son ouvrage Ă succĂšs intitulĂ© So sah ich Mexiko (Le Mexique tel que je l'ai vu) et sous-titrĂ© Forschungsfahrt von Tampico bis Chiapas (Voyage dâĂ©tude de Tampico Ă Chiapas).
Ă nouveau soutenu par la Fondation allemande pour la recherche, K. Helbig voyage entre 1962 et 1963 du Mexique Ă lâest du Panama, en passant par le Guatemala, San Salvador, le Honduras britannique, le Nicaragua et le Costa Rica. Lâobjectif de ces voyages Ă©tait dâobtenir un aperçu global de la gĂ©ographie et de lâĂ©conomie de lâAmĂ©rique centrale, dâobserver la transformation du paysage due Ă lâexpansion de lâagriculture et dâanalyser les possibilitĂ©s de dĂ©veloppement mĂ©thodique futur de la rĂ©gion[29]. Pour ce faire, K. Helbig achĂšve ses Ă©tudes par un voyage complĂ©mentaire du nord du Mexique Ă Monterrey. Les rĂ©sultats scientifiques sont publiĂ©s dans les Ćuvres intitulĂ©es Zentralamerika. NatĂŒrliche Grundlagen, ihre gegenwĂ€rtige und kĂŒnkftig mögliche Auswertung[29] (AmĂ©rique centrale. Bases naturelles, possible exploitation prĂ©sente et future) et Die Wirtschaft Zentralamerikas. Kartographisch dargestellt und erlĂ€utert[31] (LâĂ©conomie dâAmĂ©rique centrale. ReprĂ©sentations et explications cartographiques). Lâouvrage So sah ich Mexiko (Le Mexique tel que je lâai vu) est rĂ©visĂ© et Ă nouveau publiĂ© en 1967 avec le sous-titre Von Monterrey bis Tapachula (De Monterrey Ă Tapachula).
En 1971, le gouvernement mexicain charge K. Helbig de lâexploration gĂ©ographique de lâĂtat du Chiapas. Il doit rĂ©aliser des Ă©tudes de terrain Ă grande Ă©chelle. Comme lors de toutes les excursions prĂ©cĂ©dentes, il est le seul scientifique et travaille cinq ans sur ce gros projet. Il rĂ©sume ses rĂ©sultats dans la monographie rĂ©gionale en trois volumes intitulĂ©e Chiapas. Geografia de un Estado Mexicano, dont il surveille personnellement lâimpression et la distribution Ă Mexico. En hommage Ă cette Ćuvre folio de grande envergure, seulement publiĂ©e en espagnol, il reçoit le « prix de lâĂtat du Chiapas, domaine scientifique ».
DerniÚres années
Le , sa maĂźtresse de maison Emma Mahler, nĂ©e Fillsack (1884) dĂ©cĂšde. Il lui adresse une dĂ©dicace dans son Ćuvre sur BornĂ©o en deux volumes, oĂč il la dĂ©crit comme celle « ⊠qui sâest occupĂ©e de lui et lâa accompagnĂ© de façon dĂ©sintĂ©ressĂ©e pendant prĂšs de cinq dĂ©cennies ». Pour son inhumation, il achĂšte deux sĂ©pultures au cimetiĂšre dâAltona, en face de son dernier appartement : une pour Mme Mahler et une pour lui-mĂȘme, situĂ©e juste Ă cĂŽtĂ©.
Sa derniĂšre Ćuvre sâintitule Seefahrt vor den Feuern. Erinnerungen eines Schiffseizers (TraversĂ©e devant les feux. Souvenirs dâun chauffeur de bateau). Cet ouvrage, qui dĂ©crit sous forme romancĂ©e le voyage dâun paquebot vers lâAmĂ©rique centrale dans les annĂ©es 1920, ne rapporte pas seulement la technique et la manutention des chaudiĂšres et des mĂ©canismes dâentraĂźnement des bateaux Ă vapeur, mais Ă©galement le travail de force alors peu reconnu des soutiers et des chauffeurs dans la chaleur et la poussiĂšre[32]. La prĂ©sentation de ce livre a lieu au port de Travemunde, Ă bord du brise-glace Ă vapeur Stettin, une occasion pour laquelle K. Helbig, alors ĂągĂ© de 84 ans, se mobilise « devant les feux ». Il prĂ©sente aux invitĂ©s avec un « Ă©lan de jeunesse » (tel le dĂ©crit son Ă©diteur Hans Georg Prager) les compĂ©tences que requiert le « soin du feu », de la surveillance de la pression de la vapeur et des niveaux dâeau dans les chaudiĂšres Ă la rupture des scories et Ă lâextraction des cendres, en passant par le remplissage de charbon. En , lors de la traversĂ©e du Stettin de Kiel Ă Travemunde, il fait preuve pour la derniĂšre fois, Ă lâĂąge de 85 ans, de son savoir de chauffeur[33].
Ă lâautomne 1987, le journaliste tĂ©lĂ© Eberhard Fechner interviewe onze marins qui ont encore connu lâĂ©poque des voiliers et des bateaux Ă vapeur. K. Helbig est le seul soutier et chauffeur, aux cĂŽtĂ©s de quatre capitaines, deux ingĂ©nieurs navals, un cuisiner de bord, un voilier, un chef du personnel de bord et un charpentier de la marine. Le , le reportage de E. Fechner est diffusĂ© en deux parties par les chaĂźnes allemandes ARD et WDR, sous le titre La Paloma. Sur ce, la revue allemande Der Spiegel publie lâarticle Fernsehen. Halber Weg zur Karibik (TĂ©lĂ©vision. Ă mi-chemin vers les CaraĂŻbes) dans lequel « lâhomme au regard sĂ©vĂšre et au visage anguleux » est dĂ©crit comme Ă©tant le « hĂ©ros secret dâE. Fechner »[34].
Au cours des derniĂšres annĂ©es de sa vie mouvementĂ©e de chercheur, K. Helbig sâoccupe sans relĂąche de lâorganisation de ses successions ethnographiques et littĂ©raires. Les ethnographies quâil avait rassemblĂ©es se trouvent dans le musĂ©e dâethnologie de Hambourg et le musĂ©e dâethnologie de Stuttgart ainsi que dans la collection ethnologique du Roemer- und Pelizaeusmuseum de Hildesheim. Ce dernier expose Ă©galement ses Ćuvres littĂ©raires, sa collection de photos et sa bibliothĂšque.
En reconnaissance de ses mĂ©rites dans le domaine gĂ©ographico-culturel, K. Helbig reçoit le la croix fĂ©dĂ©rale du MĂ©rite lors dâune cĂ©rĂ©monie Ă la mairie dâHildesheim, sa ville natale. AprĂšs les discours officiels, K. Helbig prend lui aussi la parole. Le jour suivant, le Hildesheimer Allgemeine Zeitung consacre prĂšs dâune page entiĂšre Ă son rĂ©cit[35].
Le , K. Helbig succombe Ă une crise cardiaque dans son appartement dâAltona (arrondissement de Hambourg). Il dĂ©cĂšde dans les bras de Helmut Gundert, le fils du propriĂ©taire de plantations nommĂ© Heinrich Gundert quâil avait rencontrĂ© comme en 1931 sur lâĂźle de Sumatra alors quâil nâavait que cinq ans et quâil a fait passer Ă la postĂ©ritĂ© sous le nom de âTilâ dans des articles et des livres[36].
Dans ses derniĂšres volontĂ©s, K. Helbig avait demandĂ© que son dĂ©cĂšs soit annoncĂ© officiellement quâau bout de trois semaines. La cĂ©rĂ©monie funĂ©raire tenue le au cimetiĂšre dâAltona, situĂ© entre la BernadottestraĂe et la Bleickenallee, sâest donc dĂ©roulĂ©e en petit comitĂ© : seules 14 personnes se sont inscrites sur le livre de condolĂ©ances. Le Hildesheimer Allgemeine Zeitung respecte lui aussi les derniĂšres volontĂ©s de K. Helbig et ne publie lâavis de dĂ©cĂšs que le [37].
Du 20 au , sa ville natale Hildesheim lâhonore dâun colloque scientifique Ă lâoccasion de son 100e anniversaire[38]. Une plaque commĂ©morative en laiton se trouve sur son dernier domicile au numĂ©ro 22 de la Bleickenallee, Ă Hambourg-Altona.
ExpĂ©ditions, voyages de recherche et dâĂ©tudes
Dans les Indes nĂ©erlandaises (aujourdâhui : IndonĂ©sie)
En Amérique centrale
- 1953â1954 : Mexique, Guatemala, El Salvador, Honduras
- 1957â1958 : Mexique (Chiapas)
- 1962â1963 : Mexique, Guatemala, El Salvador, Honduras britannique, Nicaragua, Costa Rica, Panama
- 1971â1975: Mexique (Chiapas)
Bateaux sur lesquels Karl Helbig sâest engagĂ© (Ă©chantillon)
- 1923 : S. S. Drachenfels, comme soutier vers lâInde
- 1923 : S. S. Altona, comme soutier vers les Indes néerlandaises
- 1925 : S. S. Ursula Siemers, comme soutier et chauffeur dans la Méditerranée
- 1925 : S. S. Schleswig Holstein, comme chauffeur vers le Mexique
- 1926 : S. S. Pontos, comme chauffeur dans la Méditerranée
- 1928 : S. S. Galicia, comme chauffeur dans les CaraĂŻbes (voyage racontĂ© dans son Ćuvre Seefahrt vor den Feuern (Voyage en mer devant les feux))
- 1929 : S. S. Menes, vers Batavia, Ă la plonge (Ă©tudes pour sa thĂšse)
- 1929 : S. S. Ramses, retour de Batavia, Ă la plonge
- 1930 : S. S. Menes, vers Belawan-Deli (Ă©tudes sur Sumatra)
- 1931 : S. S. Freiburg, Ă la plonge et comme membre du personnel au retour de Batavia
- 1934 : S. S. Oceana, comme chauffeur en direction de la Scandinavie
- 1935 : S. S. Antiochia, comme chauffeur vers les Indes occidentales puis retour
- 1936 : S. S. Hanau, comme chauffeur vers Batavia et retour en 1938 (traversée de Bornéo)
- 1951 : S. S. Clara Blumenfeld, comme chauffeur en 1951 vers les Ătats-Unis et en 1952-53 en mer du Nord et en mer Baltique
- 1953 : M. S. Westfalen, comme graisseur vers le Mexique (Ă©tudes au Honduras)
- 1954 : M. S. ClÀre Hugo Stinnes, comme graisseur au retour du Mexique
- 1957 : M. S. Vulkan, comme assistant au commissaire de bord vers Cuba et le Mexique (Ă©tudes dans le centre et le sud du Mexique)
- 1958 : M. S. Augsburg, retour du Mexique comme assistant au commissaire de bord
- 1962 : M. S. Saarland, comme auteur de pont vers le Guatemala (études en Amérique centrale)
- 1963 : M. S. Leipzig, retour du Mexique comme assistant au commissaire de bord
- 1971 : M. S. Siegstein, comme assistant au commissaire de bord vers le Mexique (Ă©tudes dans le Chiapas)
- 1972 : T. S. Essen, retour du Mexique comme assistant au commissaire de bord
- 1975 : M. S. Frankfurt, comme assistant au commissaire de bord vers le Mexique (Ă©tudes dans le Chiapas)
- 1976 : M. S. Frankfurt, retour du Mexique comme assistant au commissaire de bord (dernier voyage en tant que membre dâĂ©quipage)[39].
Ćuvres
Livres et essais de grande envergure sur les Indes néerlandaises (Indonésie)
- Batavia. Eine tropische Stadtlandschaftskunde im Rahmen der Insel Java. Imprimerie C. H. WĂ€sers, Bad Segeberg. Sans indication de lâannĂ©e (la prĂ©face est datĂ©e "Hamburg, Ă©tĂ© 1930". LâĂ©valuation et la notation de ce travail ont eu lieu en . In : Petermanns Mitteilungen, 78. annĂ©e 1932, Rapport bibliographique de la gĂ©ographie p. 314, dans le no 533 de la Literaturbesprechung, il est Ă©crit que lâannĂ©e de parution serait 1931). â ThĂšse pour lâobtention du titre de docteur, validĂ©e par la facultĂ© de mathĂ©matiques et sciences de la nature de lâUniversitĂ© de Hambourg.
- Bei den Orang-Loeboe in Zentral-Sumatra. In : Baessler-Archiv, Ă©dition de Dietrich Reimer (Ernst Vohsen), volume XVI, p. 164â187. Berlin 1933.
- Die Lubu-Sprache auf Sumatra. In : Zeitschrift fĂŒr Eingeborenensprachen, Ă©dition de Dietrich Reimer (Ernst Vohsen), volume XXIV, cahier 1 (1933), p. 15â58, volume XXIV, cahier 2 (1934), p. 100â121. Berlin 1933/34.
- Bei den Orang Loeboe in Zentral-Sumatra. In : Deutsche Wacht, Batavia, annĂ©e 1934, no 8, p. 32â33, no 9, p. 29â31, no 10, p. 30â33, no 11, p. 30â31, no 14, p. 30â32.
- Tropischer Urwald und Mensch. Langensalza, Ă©dition Julius Beltz, Berlin-Leipzig, sans indication de lâannĂ©e (deux Ă©ditions, 1934). â Raum und Volk. Erdkundliche Arbeitshefte. Ădition de Mathias Volkenborn et Severin RĂŒttgers. Groupe II. RĂ€ume der Sammler und JĂ€ger. Cahier 1 [sur le voyage de K. Helbig vers Orang Lubu].
- Tuan Gila. Ein âverrĂŒckter Herrâ wandert am Ăquator. Leipzig, Brockhaus 1934. â Reisen und Abenteuer, vol. 54 (DeuxiĂšme Ă©dition, lĂ©gĂšrement augmentĂ©e de textes et dâimages : Leipzig, Brockhaus 1945).
- Die Welt der Malaien. Langensalza, Ădition de Julius Beltz, Berlin-Leipzig, sans indication de lâannĂ©e (1934). â Raum und Volk. Erdkundliche Arbeitshefte. PubliĂ© par Mathias Volkenborn et Severin RĂŒttgers. Groupe V. RĂ€ume der Braunen und Gelben. Cahier 5.
- Til kommt nach Sumatra. Das Leben eines deutschen Jungen in den Tropen. Gundert, Stuttgart 1935 (nombreuses Ă©ditions jusquâen 1957)
- Einige Bemerkungen ĂŒber die sittlichen ZustĂ€nde und die Erotik der Toba-Batak auf Sumatra. In : Baessler-Archiv, Ă©dition de Dietrich Reimer (Ernst Vohsen), vol. XVIII, p. 22â37. Berlin 1935.
- Die Insel Bangka. Beispiel des Landschafts- und Bedeutungswandels auf Grund einer geographischen âZufallsformâ. In : Deutsche Geographische BlĂ€tter. PubliĂ© par la Geographische Gesellschaft Ă BrĂȘme par le biais du Dr. Herbert Abel avec lâassistance de C. Honigsheim. â Schriften der Bremer Wissenschaftlichen Gesellschaft, RangĂ©e C, vol. 43, Cahiers 3â4, BrĂȘme 1940 (Kommissionsverlag Franz Leuwer). â ThĂšse acceptĂ©e par la facultĂ© philosophique de lâUniversitĂ© de Marbourg (Ă©galement parue en tirage spĂ©cial).
- Bangka-Zinn. In : Geographischer Anzeiger, 43e numĂ©ro, annĂ©e 1942, Cahier 1/2, p. 26â29. Cliquer ici pour accĂ©der aux tableaux 1 Ă 3 avec 6 illustrations. Justus Perthes, Gotha 1942.
- BeitrĂ€ge zur Landeskunde von Sumatra. Beobachtungen zwischen Asahan und Barumun, Tobasee und Malaka-StraĂe. Ferdinand Hirt & Sohn, Leipzig 1940. â Wissenschaftliche Veröffentlichungen des Deutschen Museums fĂŒr LĂ€nderkunde. Nouvelle sĂ©rie 8
- Urwaldwildnis Borneo. 3000 Kilometer Zick-Zack-Marsch durch Asiens gröĂte Insel. Gustav Wenzel & Fils, Braunschweig 1940 (2e Ă©dition : 1941, 3e Ă©dition : 1942 ; Ă©galement paru chez Brockhaus, Leipzig 1957).
- Hinter- und Insel-Indien (1926â1939/40). In : Ludwig Mecking (parution) : Geographisches Jahrbuch. FondĂ© en 1866 par E. Behm, poursuivi par H. Wagner. AnnĂ©e 1942. Justus Perthes, Gotha 1943. PremiĂšre moitiĂ© du volume p. 138â360, seconde moitiĂ© du volume p. 547â791. Registre de noms personnels p. 344â360 de la premiĂšre partie du volume (cette partie comprend Ă©galement les noms personnels dâune contribution antĂ©rieure) et p. 770â791 de la seconde moitiĂ© du volume. Pour le registre des noms personnels de la partie C (2de moitiĂ© du volume, Insel-Indien), trois pages dâautorisations ont Ă©tĂ© ajoutĂ©es ultĂ©rieurement. â Bibliographie des publications parues entre 1926 et 1939/40 pour lâAsie du Sud-Est et les Ăźles dâInde allant Ă la frontiĂšre indo-sino-birmane jusquâaux Ăźles orientales de lâarchipel, y compris le groupe des Ăźles Andaman et des Ăźles Nicobar, les Ăźles Cocos, les Ăźles Christmas et les Philippines. 3 576 titres sont listĂ©s dâaprĂšs des donnĂ©es bibliographiques prĂ©cises. La classification de ces titres est lâexemple rare dâun travail dâune rigueur exemplaire : aprĂšs un survol de lâensemble de la rĂ©gion, ils sont classĂ©s Ă lâĂ©chelle rĂ©gionale par Land, Ă lâĂ©chelle du Land par domaine et Ă lâintĂ©rieur de ces domaines par groupes thĂ©matiques avec des explications introductives. Les titres des articles relevant du domaine scientifique sont assortis de rĂ©sumĂ©s courts et critiques et, le cas Ă©chĂ©ant, de remarques sur les commentaires en citant les sources.
- Indonesien [Bibliographie]. In : Naturforschung und Medizin in Deutschland 1939â1946. Ădition spĂ©ciale pour lâAllemagne de la Fiat Review of German Science. Volume 45 GĂ©ographie partie II, publiĂ© par Hermann v. Wissmann, gĂ©ographe. Institut de lâUniversitĂ© de TĂŒbingen, p. 53â61. Dieterichâsche Verlagsbuchhandlung Inh. W. Klemm, Wiesbaden (sans donnĂ©es de dates). â ComplĂ©ment du travail prĂ©citĂ©. 85 titres y sont listĂ©s par ordre thĂ©matique avec des commentaires introductifs.
- Einige Bemerkungen zum Weltbild der Ngadjoe-Dajak. In : Baessler-Archiv, Ădition de Dietrich Reimer, Vol. XXIV, p. 60â79. Berlin 1941.
- Ferne Tropen-Insel Java. Ein Buch vom Schicksal fremder Menschen und Tiere. Gundert, Stuttgart 1946 (2e Ă©dition, 1952). â Ădition abrĂ©gĂ©e : Ferne Tropen-Insel Java. Ein Buch vom Schicksal fremder Menschen und Tiere. Eine Auswahl. Schaffstein, Cologne 1950 (2e Ă©dition, 1965). De Marianne Spitzler avec lâaimable autorisation de l'auteur et de la maison dâĂ©dition D. Gundert, extrait de lâarticle Ferne Tropen-Insel Java par Karl Helbig, ainsi que du MinistĂšre de lâĂ©ducation de Basse-Saxe avec le dĂ©cret N°III/3056/50 du pour en faire usage Ă des fins pĂ©dagogiques. â NumĂ©ro 116 de la collection âGrĂŒne BĂ€ndchenâ.
- Indonesiens Tropenwelt. Kosmos/Gesellschaft der Naturfreunde. Franckhâsche Verlagshandlung, Stuttgart 1947.
- Die sĂŒdostasiatische Inselwelt (Inselindien). Franckhâsche Verlagshandlung (sous licence de la maison dâĂ©dition Siebenberg, Vienne). â Kleine LĂ€nderkunden. Unser Wissen von der Erde. PubliĂ© par le Dr. habil. W. Evers, Privat-docent en gĂ©ographie Ă lâuniversitĂ© technique de Hanovre, sĂ©rie IV, Cahier 7. Stuttgart 1949
- Indonesien. Eine auslandskundliche Ăbersicht der Malaiischen Inselwelt. Franz Mittelbach, Stuttgart 1949.
- Am Rande des Pazifik. Studien zur Landes- und Kulturkunde SĂŒdostasiens. Kohlhammer, Stuttgart 1949.
- Paradies in Licht und Schatten. Erlebtes und Erlauschtes in Inselindien. Vieweg, Braunschweig 1949.
- Inselindien. Heimat der Malaien. Eilers & SchĂŒnemann Verlagsgesellschaft mbH., BrĂȘme 1953. â Cahier ES N° 92.
- Zu Mahamerus FĂŒssen. Wanderungen auf Java. Brockhaus, Leipzig 1954.
- Die Insel Borneo in Forschung und Schrifttum. PubliĂ© en auto-Ă©dition par la Geographischen Gesellschaft Hamburg. In : Mitteilungen der Geographischen Gesellschaft in Hamburg. PubliĂ© Ă la demande du Conseil dâadministration par le Prof. Dr. Franz Termer. Volume 52, p. 105â395. Voir aussi les tableaux 16â24 avec 19 illustrations en noir et blanc. Hambourg 1955. â Bibliographie classĂ©e par ordre alphabĂ©tique et commentĂ©e, incluant 2410 travaux et lâhistoire dĂ©taillĂ©e de cette dĂ©couverte.
- Eine Durchquerung der Insel Borneo (Kalimantan). Nach den TagebĂŒchern aus dem Jahre 1937. 2 volumes. Ăditions Dietrich Reimer, Berlin 1982. (ISBN 3-496-00153-4) (brochĂ©.) et (ISBN 3-496-00154-2) (reliĂ©). â Paru avec le mĂȘme contenu mais dans un plus petit format en tant que numĂ©ro spĂ©cial dans : Mitteilungen der Geographischen Gesellschaft in Hamburg, 1982 (2 volumes, parties 1 et 2) (en allemand).
Livres et Ă©crits plus longs sur lâAmĂ©rique centrale
- Die Landschaften von Nordost-Honduras. Auf Grund einer geographischen Studienreise im Jahre 1953. Hermann Haack, Gotha 1959. â Cahier supplĂ©mentaire 268 aux publications gĂ©ographiques de Petermann.
- Antiguales (AltertĂŒmer) der Paya-Region und die Paya-Indianer von Nordost-Honduras (Auf Grund einer geografischen Erkundungsreise im Jahre 1953). Museum fĂŒr Völkerkunde und Vorgeschichte, Hambourg 1956. â Contributions sur lâethnologie de lâAmĂ©rique centrale, volume 3.
- Von Mexiko bis zur Mosquitia. Kleine Entdeckungsreise in Mittelamerika. Brockhaus, Leipzig 1958.
- Indioland am Karibischen Meer. Zentralamerikanische Reise. Brockhaus, Leipzig 1961.
- Die Landschaft Soconusco im Staate Chiapas, SĂŒd-Mexico, und ihre Kaffeezone. Friedrich TrĂŒjen, BrĂȘme 1961. In : Deutsche geographische BlĂ€tter, volume 49, Cahier 1/2.
- Das Stromgebiet des oberen Rio Grijalva. Eine Landschaftsstudie aus Chiapas, SĂŒd-Mexiko. In : Mitteilungen der Geographischen Gesellschaft zu Hamburg, volume 54, p. 7â274, Hambourg 1961.
- Zentralamerika. NatĂŒrliche Grundlagen, ihre gegenwĂ€rtige und kĂŒnftig mögliche Auswertung. In : Petermanns Geographische Mitteilungen, 108e annĂ©e, p. 160â181 et 241â260, avec 40 illustrations en noir et blanc sur 8 tableaux. VEB Hermann Haack, Gotha 1964.
- So sah ich Mexiko â Forschungsfahrt von Tampico bis Chiapas. Brockhaus, Leipzig 1962.
- Die Wirtschaft Zentralamerikas. Kartographisch dargestellt und erlĂ€utert. Institut fĂŒr Iberoamerika-Kunde, Hambourg 1966.
- Unter Kreolen, Indios und Ladinos: Von Belize bis Panama â ReiseeindrĂŒcke aus den sieben LĂ€ndern Zentralamerikas. Brockhaus, Leipzig 1966.
- So sah ich Mexiko â Von Monterrey bis Tapachula. Brockhaus, Leipzig 1967 (RĂ©Ă©dition de lâĂ©dition de 1962).
- Chiapas: Geografia de un Estado Mexicano (2 recueils et 1 ouvrage cartographique). Instituto de Ciencias y Artes de Chiapas, Tuxtla Gutiérrez (Chiapas), 1976.
Livres et Ă©crits plus longs sur dâautres thĂšmes
- Kurt Imme fĂ€hrt nach Indien. Die Geschichte von der ersten Seereise eines Hamburger Schiffsjungen. Gundert, Stuttgart 1933 (nombreuses Ă©ditions jusquâen 1955).
- Levantepott im Mittelmeer. Kurt Immes abenteuerliche Seefahrt mit Mustafa, Krischan und den Dalmatinern. FĂŒr deutsche Jungen erzĂ€hlt. Gundert, Stuttgart 1934.
- Nordkap in Sicht. Eine unerwartete Nordlandreise. Gundert, Stuttgart 1935.
- Vorderindien (coĂ©crit avec R. E. Kaltofen). In : Fritz Kluthe (Ă©d.) : Handbuch der Geographischen Wissenschaft. Volume Vorder- und SĂŒdasien, p. 212â326. SociĂ©tĂ© dâĂ©dition acadĂ©mique Athenaion, Potsdam 1937.
- Von den LĂ€ndern und Meeren der Welt. D. Gundert, Stuttgart 1947. â Wir fangen an. Ein Ruf an die Jugend und ein Wort auf den Weg. Une collection crĂ©Ă©e par Friedrich Gundert â et publiĂ©e par Kurt MĂŒller. Cahier 4.
- Trampfahrt in die Levante: Erlebnisse und Abenteuer mit allerlei Schiffsvolk auf blauen Wassern fĂŒr die Jugend erzĂ€hlt. Gundert, Stuttgart 1950. â Gunderts Blaue JugendbĂŒcher (refonte de lâouvrage âLevantepott im Mittelmeerâ paru en 1934).
- Seefahrt vor den Feuern. Erinnerungen eines Schiffsheizers. H. G. Prager Vlg., Hambourg 1987 (2e édition revue et corrigée 1988).
Certains ouvrages ont Ă©tĂ© traduits en tchĂšque, en slovaque, en suĂ©dois et en russe. Des ouvrages sur lâAmĂ©rique centrale ont Ă©tĂ© traduits en espagnol. Pendant des dĂ©cennies, Madame Gertrud Tischner, Ă©pouse du chercheur des mers du Sud Herbert Tischner a contribuĂ© aux ouvrages en tant quâillustratrice.
Publications moindres
Environ 600 publications, mĂ©moires, supports de cours et comptes rendus de lecture ont Ă©tĂ© publiĂ©s dans des revues pour la jeunesse ou des revues spĂ©cialisĂ©es ainsi que dans des quotidiens allemands et internationaux[40]. Un des organes les plus importants pour les premiers articles de K. Helbig Ă©tait la revue « Deutsche Wacht » parue Ă Batavia. Les nombreuses contributions illustrĂ©es (en allemand) parues entre 1948 et 1974 dans la collection de lâannuaire « Durch die weite Welt », Stuttgart, Franckhâsche Verlagshandlung se distinguent Ă©galement.
Bibliographie
- Werner Röll : Karl Helbig. Leben und Werk. In : Bernhard Dahm (Ă©dit.) : Asien. Deutsche Zeitschrift fĂŒr Politik, Wirtschaft und Kultur. Ă la demande de la SociĂ©tĂ© allemande des Ătudes asiatiques, Hambourg. N. 26, , p. 59â63 (en allemand).
- RĂŒdiger Siebert : Geograph und Seemann, Wissenschaftler und Welterkunder: Karl Helbig (1903â1991). In : Ingrid Wessel (Ă©dit.) : Indonesien am Ende des 20. Jahrhunderts. Analysen zu 50 Jahren unabhĂ€ngiger Entwicklung â Deutsche in Indonesien. 2e Ă©dition. Abera, Hambourg 1999, (ISBN 3-934376-07-X) (en allemand).
- RĂŒdiger Siebert : Promovierter Dampfschiff-Heizer erforscht Borneo. Karl Helbig, Geograph und Seemann. In : Deutsche Spuren in Indonesien. Zehn LebenslĂ€ufe in bewegten Zeiten. Horlemann, Bad Honnef 2002, p. 154â173 (en allemand).
- Werner Rutz, Achim Sibeth (Ă©dit.) : Karl Helbig â Wissenschaftler und Schiffsheizer. Sein Lebenswerk aus heutiger Sicht. RĂŒckblick zum 100. Geburtstag. Olms, Hildesheim entre autres 2004, (ISBN 3-487-12721-0). (Sommaire numĂ©risĂ©, document PDF) (en allemand).
Liens externes
- Ouvrages de et sur Karl Helbig dans le catalogue de la BibliothĂšque nationale allemande (en allemand).
- Michael von Beckerath : Erinnerungen an Karl Helbig. In : EisbĂ€rPost. Informationen fĂŒr Mitglieder und Freunde des Vereins Dampf-Eisbrecher STETTIN e.V. [1] (Document PDF ; voir pages 3; 4,8 MB) (en allemand).
- RĂŒdiger Siebert : Tuan Gila â Wissenschaftler und Weltenbummler. Ein âverrĂŒckter Herrâ wandert am Ăquator. â Extrait, publiĂ© par la SociĂ©tĂ© germano-indonĂ©sienne, Cologne (2011) (en allemand).
- RĂŒdiger Siebert : Herausforderung Indonesien. Macht, Kritik, Befreiung â NiederlĂ€ndische Kolonialgeschichte im Spiegel deutscher LebenslĂ€ufe [Gustav Wilhelm Baron von Imhoff - Franz Wilhelm Junghuhn - Ludwig Ingwer Nommensen - Max Dauthendey - Emil Helfferich - Hans Overbeck - Karl Helbig - Walter Spies]. â Extrait de la SociĂ©tĂ© germano-indonĂ©sienne, Cologne (2011). âExtrait du livre de RĂŒdiger Siebert : âDeutsche Spuren in Indonesien â Zehn LebenslĂ€ufe in bewegten Zeitenâ. Horlemann-Verlag, Unkel/Rhin, 2002. (ISBN 3-89502-159-8) (en allemand).
Notes et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en allemand intitulĂ© « Karl Helbig (Forschungsreisender) » (voir la liste des auteurs).
- Voir l'article de K. Helbig Junghuhn. 1809â1864 (en allemand).
- Rutz, Sibeth: Karl Helbig (en allemand).
- Rutz, Sibeth, p. 15 f (en allemand).
- Deutsche Wacht. 15 (en allemand).
- Geographische Wochenschrift. 3 (en allemand).
- Zeitschrift der Gesellschaft fĂŒr Erdkunde zu Berlin (en allemand).
- Gundert, Stuttgart 1946 (en allemand)
- Brockhaus, Leipzig 1954 (en allemand)
- voir. (en allemand)
- Rutz, Sibeth, p. 16 (en allemand).
- Rutz, Sibeth, p. 72 f (en allemand).
- Rutz, Sibeth, p. 113 (en allemand).
- Voir Zaubersitzung am Kahajan â Ein schaurig-nahrhaftes Erlebnis auf Borneo (en allemand).
- Ainsi dénommé pour le différencier du "gros" Kapuas, situé dans l'ouest de Bornéo.
- Voir
- Voir
- In: Durch alle Welt (en allemand).
- In: Zeitschrift fĂŒr Erdkunde (en allemand).
- In: Deutsche Wacht (en allemand).
- In: Mitteilungen der Geographischen Gesellschaft in Hamburg (en allemand).
- Deutsche Geographische BlÀtter (en allemand).
- Siebert (2), p. 162 (en allemand).
- Rutz, Sibeth, p. 21(en allemand).
- Voir Tuan Gila â Wissenschaftler und Weltenbummler de RĂŒdiger Siebert (en allemand).
- Petermanns Geographische Mitteilungen (en allemand).
- BeitrÀge zur mittelamerikanischen Völkerkunde Nr. 3 (en allemand).
- Ăchelle 1 : 500.000.
- Petermanns Mitteilungen. 101.
- Petermanns Geographische Mitteilungen. 108 (en allemand).
- Mitteilungen der Geographischen Gesellschaft zu Hamburg (en allemand).
- Hambourg, Institut fĂŒr Iberoamerika-Kunde, 1966.
- Voir l'article Ein Hildesheimer als Heizer zur See in der Hildesheimer Allgemeinen Zeitung du 19 (en allemand).
- Rutz, Sibeth, p. 119 f (en allemand).
- Der Spiegel, février 1989, p. 169 et 172 (en allemand).
- Rutz, Sibeth, p. 51 f (en allemand).
- Rutz, Sibeth, p. 57 (en allemand).
- Rutz, Sibeth, p. 26 (en allemand).
- âAnlĂ€sslich des 100.
- Rutz, Sibeth, S. 32.
- Rutz, Sibeth, p. 62 (en allemand).