Kada Boutarène
Kada Boutarène, né à El Bayadh, est un homme politique et écrivain algérien, né le 19 juin 1906 à El Bayadh (à l'époque : Géryville) en Algérie et mort le 1er juillet 1996 à Alger.
Kada Boutarène | |
Fonctions | |
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Wali de Chlef | |
Prédécesseur | Ouali Issad |
Successeur | Mohamed Sadek Benyahia |
Wali de Tiaret | |
– | |
Prédécesseur | Mohamed El Kébir |
Successeur | ???? |
Biographie | |
Nom de naissance | Kada Boutarène |
Lieu de naissance | El Bayadh, Wilaya de El Bayadh (Algérie) |
Nationalité | Algérienne |
Parti politique | FLN |
Profession | Wali |
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Walis d'Algérie | |
Biographie
Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, il milita au sein de l'Union démocratique du manifeste algérien (UDMA) dont il devint secrétaire avec Kaïd Ahmed au côté de Ferhat Abbas[1].
Lors des élections de l’Assemblée algérienne les 4 et 11 , Kada Boutarène a été élu au deuxième collège musulman dans les rangs de l'UDMA parmi 7 élus où figuraient Ferhat Abbas, Dr Abdesselam Benkhellil, Ahmed Francis, Abdelbaki Benkara, Ali Cadi et Youssef Benabid[2].
Dans les années 1950, il fait partie des militants nationalistes reconnus[3] - [4].
Études
Kada Boutarène suit des études élémentaires à l'école de Géryville durant la Première Guerre mondiale : il décrit cette époque de sa vie dans son livre Kaddour[5]. Il suit le cours complémentaire à Mascara puis intègre l'école normale d'instituteurs de Bouzareah[6].
Ouvrages
Kada Boutarène a publié en un livre de 280 pages portant le titre Kaddour: un enfant algérien, témoin des débuts du siècle, édité par la Société Nationale d'Édition et de Distribution (SNED) à Alger[7]. Ce livre a influencé d'autres auteurs algériens, notamment Abderrahmane Zakad[8]. Il a ensuite publié en un livre de 239 pages portant le titre Kaddour (2): un adolescent algérien à la veille du centenaire de l'occupation coloniale[9], édité par l'Entreprise Nationale du Livre (ENAL) à Alger[10].
Il a ensuite publié en un livre de 255 pages portant le titre Dlela et Si Azzouz : la veuve et le frère du Bach Agha, édité par l'Entreprise Nationale du Livre (ENAL) à Alger[11]. Il a ensuite publié en un livre de 231 pages portant le titre Kaddour (3): De Brezina au Palais Bourbon, itinéraire d'un militant, édité par l'Entreprise Nationale du Livre (ENAL) à Alger[12].
Il a aussi publié en un livre de 328 pages portant le titre Proverbes et dictons populaires algériens, plusieurs fois réédité par l'Office des Publications Universitaires (OPU) à Alger[13].
Distinctions
Kada Boutarène fait partie des neuf personnalités culturelles ayant été décorées de l'ordre du Mérite national algérien entre 1999 et 2015[14] : il reçoit cette décoration le à titre posthume. Il a également reçu l'ordre du mérite des Arts et des Lettres.
Références
- http://www3.bc.sympatico.ca/Tiaret/page6.html
- « lequotidienalgerie.org/2013/01… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- B. Henine. Commémoration du 11 décembre 1960 à Naâma - À la mémoire du moudjahid Bencherif Si Driss. Le Soir d'Algérie, 13 décembre 2016, p. 8. Lire en ligne
- Amar Belkhodja. Histoire d'un mouvement de jeunesse - JUDMA. L'Expression, 3 mai 2009. Lire en ligne
- Tayeb Nouri. Aux sources de Géryville, p. 55. (ISBN 978-1-4717-3995-8)
- « Kadda boutarene », sur doomby.com (consulté le ).
- http://www.limag.refer.org/new/index.php?inc=dspliv&liv=00005788
- Rachid Mokhtari. Abderrahmane Zakad: « Oui, je suis nostalgique de mon enfance ! ». L'Est républicain, 26 mars 2014. Lire en ligne
- http://www.limag.refer.org/new/index.php?inc=dspliv&liv=00005786
- Ouanassa Siari Tengour et Fouad Soufi, « Mémoires, autobiographies, biographies et témoignages 1962-2004 », Insaniyat / إنسانيات. Revue algérienne d'anthropologie et de sciences sociales, nos 25-26, , p. 273–283 (DOI 10.4000/insaniyat.6601, lire en ligne, consulté le )
- http://www.limag.refer.org/new/index.php?inc=dspliv&liv=00005785
- http://www.limag.refer.org/new/index.php?inc=dspliv&liv=00005787
- Fronton : Chair de littérature. El Watan, 9 octobre 2010. Lire en ligne
- Ameziane Ferhani. Déficit de reconnaissance. El Watan, 7 mai 2016, p. 11. Lire en ligne