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Kƍji Yamamura

Kƍji Yamamura (ć±±æ‘ăƒ»æ”©äșŒ, Yamamura Kƍji) est un animateur, rĂ©alisateur et scĂ©nariste de films d'animations japonais. Il est nĂ© le Ă  Nagoya dans la prĂ©fecture d'Aichi, au Japon.

Kƍji Yamamura
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
ć±±æ‘æ”©äșŒ
Nationalité
japonaise
Formation
Université Zokei de Tokyo (en)
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Université Zokei de Tokyo (en)
Site web
Distinction

Il jouit d'une trÚs forte reconnaissance parmi ses homologues et est considéré comme un des fers de lance de l'animation indépendante japonaise. Son court métrage Le Mont Chef (Atama Yama) a été récompensé dans de nombreux festivals d'animation à travers le monde et a été sélectionné aux Oscars 2003.

Biographie

Yamamura fait ses premiers films d'animation Ă  13 ans[1]. Il suit des Ă©tudes artistique de peinture Ă  l'UniversitĂ© Zƍkei de Tokyo (en) (Tƍkyƍ zƍkei daigaku)[2] entre 1983 et 1987 pendant lesquels il travaille pour le cinĂ©ma en tant qu'artiste sur des modĂ©lisations d'effets spĂ©ciaux[1]. C'est Ă©galement dans cette pĂ©riode qu'il dĂ©couvre l'animation et les films courts du Canada, de l'Europe ou de Russie, en particulier Ishu Patel (en), Iouri Norstein et Priit PĂ€rn (en).

Une fois diplÎmé, il travaille pour Mukuo Studio, Inc.[2]. En 1989, il décide de se mettre à son compte et en 1993 il fonde la Yamamura Animation, Inc. avec sa femme Sanae Yamamura[1], également artiste peintre. Il est actuellement sous-président de l'Association japonaise d'animation et membre du conseil d'administration de la branche japonaise de l'Association internationale du film d'animation[1].

Depuis 2008, Koji Yamamura est professeur Ă  l'universitĂ© des arts de Tokyo (東äșŹè—èĄ“性歊, Tƍkyƍ Geijutsu Daigaku), oĂč il enseigne l'animation 2D et accompagne les Ă©tudiants pour la post-production de leurs films[3] - [4].

En 2013, il ouvre le magasin et galerie Au Praxinoscope, dédié à l'animation[5].

Reconnaissance internationale

L'Ɠuvre de Kƍji Yamamura est rĂ©vĂ©lĂ©e en France en 1999 par le festival Nouvelles images du Japon puis, en 2000, au Festival d'un Jour Ă  Valence oĂč Xavier Kawa-Topor et Ilan NguyĂȘn organisent la premiĂšre rĂ©trospective de son Ɠuvre. La consĂ©cration internationale vient avec Le Mont Chef, premier court-mĂ©trage japonais Ă  recevoir le Grand prix du Festival international du film d'animation d'Annecy. Le film obtient Ă©galement le grand prix du Festival international du film d'animation d'Hiroshima, de l'Animafest Zagreb et il est nommĂ© aux Oscar du meilleur court mĂ©trage d'animation en 2003. En 2010, le rĂ©alisateur obtient Ă  nouveau le Grand prix du festival d'Hiroshima pour son film Un mĂ©decin de campagne.

Technique

Kƍji Yamamura utilise divers matĂ©riaux pour ses films d'animation et, mis Ă  part les voix et la musique, il en rĂ©alise intĂ©gralement l'aspect technique (tous les intervalles et les scĂšnes clĂ©s). Son Ɠuvre personnelle se compose uniquement de courts mĂ©trages. Il a cependant rĂ©alisĂ© de courtes sĂ©quences animĂ©es pour la tĂ©lĂ©vision ainsi que des clips. Il travaille Ă©galement en tant qu'animateur, en particulier pour des films publicitaires.

Il a réalisé des films en pùte à modeler (en stopmotion), et des dessins animés mélangeant technique de dessin traditionnel puis coloration, animation et montage sur ordinateur.

Pour chaque film, il expĂ©rimente de nouvelles techniques et essaye de nouveaux styles. Dans une interview, il explique sa façon de travailler : « Mon approche est d'explorer les styles selon mes intĂ©rĂȘts du moments ». «Je peux me permettre de repartir Ă  zĂ©ro sur chaque projet et explorer des approches diffĂ©rentes dans mes Ɠuvres. »[4].

Influences

Les films de l'ONF (Office national du film du Canada) qu'il visionne Ă  l'universitĂ© l'ont particuliĂšrement marquĂ©. Parmi ceux-ci, les films d'Ishu Patel, qu'il dĂ©couvre lors du festival d'animation d'Hiroshima, en 1985, sont l'une de ses principales influences. Koji Yamamura cite Ă©galement Iouri Norstein et Pritt PĂ€rn. Selon lui, tous ces films l'ont poussĂ© Ă  se spĂ©cialiser dans le cinĂ©ma d'animation. Il dĂ©crit sa rencontre avec les Ɠuvres d'Ishu Patel comme un dĂ©clic, qui l'a dĂ©cidĂ© Ă  rĂ©aliser ses propres films [4] - [6].

ƒuvre

  • 1985 : Nature history
  • 1985 : One night serenade
  • 1987 : Suisei (« Aquarium »)
  • 1989 : Hyakka zukan (« Pictionnaire »)
  • 1990 : Enkinhou no hako-Hakase no sagashimono (« Perspectives »)
  • 1991 : Fushigina Erebeta (« L'ascenseur »)
  • 1993 : Karo to Piyobuto "ƌchi" (« Karo & Piyobuto "Maison" »)
  • 1993 : Sandoittchi (« Sandwitch »)
  • 1993 : Ame no hi (« Jour de pluie »)
  • 1995 : Pacusi
  • 1995 : Kipling Jr.
  • 1995 : Kodomo no Shiro (« ChĂąteau d'enfant »)
  • 1996 : Bavel no Hon (« Le livre de Bavel »)
  • 1998 : Chikyu Rokkotu Otoko (« Mr.Rib Globe »)
  • 1999 : REMtv CARP
  • 1999 : Dottini Suru ? (« Quel est ton choix ? »)
  • 2002 : Le Mont Chef (é ­ć±±, Atama Yama) (d'aprĂšs un ancien rakugo du mĂȘme nom)
  • 2003 : Omake (« PiĂšces »)
  • 2003 : Fuyu no Hi (« Jours d'hiver »)
  • 2005 : Le vieux crocodile, basĂ© sur le texte et les illustrations de l'Histoire du vieux crocodile (1923) de LĂ©opold Chauveau.
  • 2007 : Man & Whale (« homme et baleine », film pour une campagne de la protection des baleines de Greenpeace).
  • 2007 : A Country Doctor (ă‚«ăƒ•ă‚« ç”°èˆŽćŒ»è€…, Kafuka inaka isha) (adaptĂ© de l'Ɠuvre de Franz Kafka)
  • 2007 : A Child's Metaphysics (ă“ă©ă‚‚ăźćœąè€ŒäžŠć­Š, kodomo no keijijƍgaku)
  • 2016 : Parade de Satie (adaptĂ© de Parade, ballet crĂ©Ă© par Erik Satie, Pablo Picasso et Jean Cocteau)
  • 2016 : Notes on Monstropedia (æ€Șç‰©ć­ŠæŠ„, Kaibutsu-gaku)
  • 2017 : Water Dream (æ°Žăźć€ą, mizu no yume)
  • 2021 : PlĂ©thore de nords (ćčŸć€šăźćŒ—, Kafuka inaka isha)

Annexes

Bibliographie

Notes et références

  1. (en) « Koji Yamamura's profil »
  2. (en) Profil de « YAMAMURA, Koji », sur Tokyo University of The Arts
  3. (en-US) « Faculty  Department of Animation », sur Graduate School of film and New Media, Tokyo University of the Arts (consultĂ© le )
  4. Archipel, « toco toco - Koji Yamamura, Animator », (consulté le )
  5. « Au Praxinoscope », sur www.praxinoscope.jp (consulté le )
  6. « Koji Yamamura : « À chaque film, je m'attache au fait que l'acte de crĂ©ation peut avoir du sens et m'apprendre quelque chose sur ma propre existence » | Format Court » (consultĂ© le )

Liens externes

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