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Jules Diaz de Soria

Mardochée Jules Diaz de Soria (1843-1919) est un négociant d'une maison de vin de Bordeaux et un baryton français amateur. Il est aussi connu, à son époque, que s'il était un musicien professionnel, qu'il aurait bien pu être s'il avait choisi d'abandonner le commerce pour la musique. Il a choisi de combiner les deux[1].

Jules Diaz de Soria
1885
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Famille
Parentèle
Alphonse Franck (gendre)
Autres informations
Tessiture

Biographie

Jules Diaz de Soria est né à Bordeaux le [2], de parents juifs espagnols. Ses capacités musicales se manifestent tôt et à 13 ans il chante déjà des solos[1].

Il parcourt la plus grande partie de l'Europe et produit partout le même effet par la beauté singulière de sa voix et le goût et le tact exquis avec lesquels il la gère. A Rome, Venise, Vienne, Paris, Saint-Pétersbourg et Athènes, où il a contribué à la fondation du Conservatoire et dans d'autres villes, il est connu dans les milieux musicaux (mais est aussi est l'ami du peintre Ernest Hébert). Il visite Londres en 1867 et 1872, où il se fait de nombreux amis. Gounod, Félicien David, Jules Massenet, Jules Lenepveu, Fauré et d'autres ont écrit spécialement des pièces pour lui et ses interprétations des chansons de Schubert et Schumann méritent tous les éloges. Il est également apparu sur les planches à Paris et à Nice avec succès. Sa voix est celle d'un baryton léger ou baryton Martin[1].

Il avait reçu la décoration d'officier d'Académie[3].

Vie privée et famille

Il meurt le Ă  Paris 8e[4].

Son épouse, Marie-Lucie Latargerie, décède quelques mois plus tard, en . Leur fille, Isabelle Diaz de Soria, épouse à Paris (8e) le 9 mai 1898 Alphonse Franck, directeur de théâtre.

Jules Diaz de Soria avait pour frère aîné Jacob-Frédéric Diaz de Soria (1841-1919)[5], négociant, qui épousa Ida-Amélie Alphandéry, dont il eut plusieurs fils, neveux de Jules :

- Guido Salomon Diaz de Soria, hommes de lettres, auteur de La première leçon (Librairie Paul Ollendorff, 1903), "essai sur des caractères de province [qui] ne connut qu’un faible tirage", mais ne l'empêcha pas de continuer à écrire des articles et prononcer des conférences. En 1905 il devint directeur du journal satirique La Vie Parisienne. En 1914, âgé de 36 ans, de santé fragile et ayant été dispensé de service militaire, il s’engage dans l'infanterie, est promu sergent puis adjudant, est grièvement blessé le 11 août 1916 devant Maurepas. Il meurt des suites de ses blessures le 28 août. Médaillé militaire, il fut décoré de la Croix de guerre avec la citation suivante : « Excellent chef de section, a montré en toutes circonstances un courage et une valeur morale au-dessus de tout éloge »[6].

- Olivier Zabulon Diaz de Soria (Bordeaux, 1883-Toulon, 1970), capitaine de vaisseau, commandeur de la Légion d’honneur.

- Robert Adolphe Mardochée Diaz de Soria (Bordeaux, 1886-Paris, 15e, 1971), artiste peintre.

RĂ©pertoire

Notes et références

Notes

Références

  1. (en) Grove Dictionary of Music and Musicians, vol. 3, George Grove, (lire en ligne), p. 638 sur Wikisource.
  2. Registre des actes naissances de Bordeaux, section 2, 1843 page 66
  3. Cette décoration est mentionnée sur l'acte de mariage de sa fille et figure dans sa notice du Bottin mondain.
  4. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 8e, n° 1375, vue 15/31.
  5. Tous deux enfants de Salomon Diaz de Soria et Judith Torres.
  6. Cf. Anthologie des écrivains morts à la guerre (1914-1918), Amiens, Bibliothèque du Hérisson-Edgar Malfère, 1924-26, tome III, p. 230 à 233
  7. Barcarola, partitions libres sur l’International Music Score Library Project.
  8. 6 Poésies, partitions libres sur l’International Music Score Library Project.
  9. Nina, partitions libres sur l’International Music Score Library Project.
  10. Chanson du fou, partitions libres sur l’International Music Score Library Project.
  11. Joli papillon, partitions libres sur l’International Music Score Library Project.
  12. Que dites-vous mignonne, partitions libres sur l’International Music Score Library Project.
  13. Dante au tombeau de Béatrice, partitions libres sur l’International Music Score Library Project.
  14. http://opac.sbn.it/

Articles connexes

Liens externes

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