Joseph SĂ©raphin Dabray
Joseph Séraphin Dabray, né le à Nice (alors comté de Nice du royaume de Sardaigne) et mort le à Nice, est un homme politique français, député des Alpes-Maritimes à la Convention nationale.
Joseph SĂ©raphin Dabray | |
Fonctions | |
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Député des Alpes-Maritimes | |
– (2 ans, 5 mois et 3 jours) |
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Gouvernement | Convention nationale |
Député au Conseil des Cinq-Cents | |
– (2 ans, 8 mois et 16 jours) |
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Député au Corps législatif | |
– (3 ans, 6 mois et 6 jours) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Nice (Alpes-Maritimes) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Nice (Alpes-Maritimes) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Girondins Droite |
Profession | Avocat |
députés des Alpes-Maritimes | |
Biographie
Dabray est docteur en droit et avocat. Il est élu député des Alpes-Maritimes à la Convention nationale en avril 1793, le premier sur trois. Il siège sur les bancs de la Gironde. Il vote en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[1]. Il proteste contre l'arrestation de vingt-deux députés girondins à la suite des journées du 31 mai et du 2 juin. En conséquence, il est compris dans le décret d'arrestation présenté le 3 octobre 1793 par Amar au nom du Comité de Sûreté générale. Par erreur, son nom est accolé à celui de son collègue de la Seine-Inférieure Doublet comme s'il s'agissait d'une seule personnalité[2]. Il est libéré et réintégré à l'assemblée à la suite du décret du 18 frimaire an III (8 décembre 1794)[3].
Dabray est élu député au Conseil des Cinq-Cents sous le Directoire puis au Corps législatif sous le Consulat. Il se retire ensuite de la vie politique.
Famille
Son neveu Joseph Dabray (1786-1855), qu'il a élevé, fut un poète niçois trilingue[4] - [5]. Le fils de ce dernier, Séraphin André Théodore Dabray (1811-1890), fit un legs à la ville de Nice qui permit la création de l'asile Dabray[4].
Le poète Joseph Dabray fit l’acquisition d’une propriété située le plus au nord du chemin de Brancolar, la « maison Ribotti », qu’il légua à sa fille, veuve en secondes noces du chevalier Ribotti[6].
Synthèse des mandats
- - : député des Alpes-Maritimes à la Convention nationale
- - : député des Alpes-Maritimes au Conseil des Cinq-Cents
- - : député des Alpes-Maritimes au Corps législatif
Notes et références
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 532.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 75, séance du 3 octobre 1793, p. 520.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 103, séance du 18 frimaire an III (8 décembre 1794), p. 213.
- Marguerite et Roger Isnard, « Rue Dabray », dans Per Carriera, Dictionnaire historique et anecdotique des rues de Nice, Nice, Serre, 2003 [lire en ligne]
- Marguerite et Roger Isnard, « Impasse Dabray », dans Per Carriera, Dictionnaire historique et anecdotique des rues de Nice, Nice, Serre, 2003 [lire en ligne]
- Michel Massimi (avec la collaboration de Daniel Markl), Cimiez : promenade au fil du temps, édité à Monein (Pyrénées-Atlantiques) par PyréMonde, 2010, édition spéciale (comportant des cahiers d’illustrations), 292 pages, (ISBN 978-2-84618-579-0), (ISBN 2-84618-579-4), page 172.
Voir aussi
Bibliographie
- « Joseph Séraphin Dabray », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [lire en ligne]
- Marguerite et Roger Isnard, Per Carriera, Dictionnaire historique et anecdotique des rues de Nice, Nice, Serre, 2003 [lire en ligne]