José Luis Bustamante y Rivero
José Luis Bustamante y Rivero (Arequipa, - Lima, ) est un homme d'État, avocat et écrivain péruvien. Il fut président de la République de 1945 jusqu'au coup d'État de 1948. Il fut aussi le président de la Cour internationale de justice de 1967 à 1969.
José Luis Bustamante y Rivero | |
Portrait officiel du président Bustamante Rivero. | |
Fonctions | |
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Président de la République péruvienne | |
– (3 ans, 3 mois et 1 jour) |
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Élection | |
Vice-président | Rafael Belaúnde Diez Canseco |
PrĂ©sident du Conseil | Rafael BelaĂşnde Diez Canseco Roque Augusto SaldĂas Maninat Armando Revoredo Iglesias |
Prédécesseur | Manuel Prado Ugarteche |
Successeur | Manuel A. OdrĂa (chef militaire de l'Ocherio) |
Biographie | |
Nom de naissance | José Luis Pablo Bustamante y Rivero |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Arequipa (PĂ©rou) |
Date de décès | (à 94 ans) |
Lieu de décès | Lima (Pérou) |
Nationalité | Péruvienne |
Parti politique | Front démocratique national (FDN) |
Conjoint | MarĂa JesĂşs Rivera |
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Présidents de la République péruvienne | |
Jeunes années et carrière politique
Il fait des Ă©tudes de droit Ă l’Universidad Nacional de San AgustĂn de Arequipa puis Ă l’Universidad Nacional San Antonio Abad de Cuzco. Il est professeur de droit de l’Universidad Nacional San AgustĂn d’Arequipa entre 1921 et 1934. Bustamante y Rivero s’intĂ©resse Ă la politique, il rĂ©dige le manifeste Ă l’origine du coup d’État de 1930 qui Ă©vince le prĂ©sident Augusto B. LeguĂa. Il gagne rapidement la confiance du successeur de LeguĂa, Luis Miguel Sánchez Cerro, et exerce plusieurs fonctions importantes comme le portefeuille de l’Éducation en 1930. Il entame une nouvelle carrière en 1934 comme diplomate. Il est ainsi ambassadeur du PĂ©rou en Bolivie, ministre plĂ©nipotentiaire dans ce mĂŞme pays, en Uruguay et dans plusieurs pays des AmĂ©riques.
Présidence
élection et premières mesures
En 1945, il remporte les élections présidentielles en tant que candidat du Frente Democrático Nacional (Front démocratique national), un parti modéré de centre-gauche, avec l’appui de l’Alliance populaire révolutionnaire américaine). Face à lui, il a le candidat de la Légion patriotique indépendante, le général Eloy G. Ureta. Bustamante y Rivero a une avance confortable dans une élection relativement honnête. Il devient président du pays le 28 juillet.
Pendant les sept premiers jours de sa présidence, Bustamante y Rivero rétablit la liberté de la presse et les libertés publiques et libère tous les prisonniers politiques. De formation juridique et d’une probité reconnue, il gouverne le pays avec un légalisme inhabituel dans l’histoire du Pérou. Il purge l’Armée, et prend le contrôle du Trésor Public. On lui doit un accord international important pour établir la bande des 200 milles au large du Pérou.
Troubles et coup d’État
Mais en 1947 il perd l’appui de l’Alliance populaire rĂ©volutionnaire amĂ©ricaine d'Haya de la Torre, ce qui limite sa marge de manĹ“uvre. Le meurtre du patron de presse ultraconservateur Francisco Grana Garland, un membre Ă©minent de l’élite pĂ©ruvienne et ennemi jurĂ© de l’Alliance populaire rĂ©volutionnaire amĂ©ricaine, dĂ©clenche une crise politique qui est immĂ©diatement imputĂ©e Ă l’influence qu’exerce l’Alliance populaire rĂ©volutionnaire amĂ©ricaine sur le gouvernement. Le PrĂ©sident Bustamante y Rivero est contraint de nommer un cabinet militaire pour calmer la crise. En , des marins et officiers rebelles s’emparent de cinq bâtiments de guerre, dont ils enferment ou abattent les commandants. Ils envoient des troupes Ă terre avec l’appui d’un bombardement intensif. Des marins basĂ©s Ă terre prennent l’AcadĂ©mie navale, l’Arsenal de la Marine, et la Forteresse du Roi Philippe. Après que les troupes loyales au gouvernement ont Ă©crasĂ© la rĂ©volte, Bustamante y Rivero suspend tous les droits civils. L’insurrection a Ă©tĂ© selon lui l’œuvre de l’Alliance populaire rĂ©volutionnaire amĂ©ricaine. Il ordonne aux troupes gouvernementales d’occuper le siège de l’Alliance populaire rĂ©volutionnaire amĂ©ricaine et de saisir l’imprimerie du journal du parti, La Tribuna. Plusieurs dirigeants Apristes sont arrĂŞtĂ©s. Mais pour le cabinet militaire du gouvernement, ces dĂ©monstrations de force ne suffisent pas. Le , un coup d’État militaire conduit par le ministre gĂ©nĂ©ral Manuel A. OdrĂa, renverse le prĂ©sident Bustamante y Rivero qui s’exile en Argentine Ă Buenos Aires puis Ă Genève.
Le retour aux responsabilités
Il reviendra au PĂ©rou en 1956 quand se terminera l’"Ochenio" d’OdrĂa. Ă€ partir de ce moment il occupe de nouvelles charges publiques comme le portefeuille des Relations ExtĂ©rieures en 1960.
En 1960, il est élu membre de la Cour internationale de justice de La Haye et occupe le siège de président de 1967 à 1970
Publications
José Luis Bustamante y Rivero est l’auteur de plusieurs études juridiques ou sur d’autres sujets consultables à la Bibliothèque nationale du Pérou. Il a publié ses travaux dont :