Johntomaïte
La johntomaïte est un minéral de la classe des phosphates, qui appartient au groupe de la kulanite. Il a été nommé d'après John Toma (1954-), qui a découvert le minéral[2].
Johntomaïte Catégorie VIII : phosphates, arséniates, vanadates[1] | |
Général | |
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Classe de Strunz | 8.BH.20
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Classe de Dana | 41.09.01.05
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Formule chimique | BaFe22+Fe23+(PO4)3(OH)3 |
Identification | |
Couleur | noir verdâtre |
Classe cristalline et groupe d'espace | prismatique 2/m P 21/m |
Système cristallin | monoclinique |
Réseau de Bravais | a = 9,199 Å ; b = 12,359 Å ; c = 5,004 Å |
Échelle de Mohs | 4,5 |
Trait | gris verdâtre foncé |
Éclat | subadamantin, vitreux, graisseux |
Propriétés optiques | |
Indice de réfraction | nα = 1,817 nβ = 1,829 nγ = 1,837 |
Pléochroïsme | fort |
Biréfringence | biaxial (-) ; δ = 0,020 2V = 80° à 85° (mesuré) 2V = 78° (calculé) |
Transparence | opaque |
Propriétés chimiques | |
Densité | 4,05 g/cm³ (mesurée) ; 4,084 g/cm³ (calculée) |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
Caractéristiques
La johntomaïte est un phosphate de fer et de baryum de formule chimique BaFe22+Fe23+(PO4)3(OH)3. Elle a été approuvée comme espèce valide par l'Association internationale de minéralogie en 1999. Elle cristallise dans le système monoclinique. On la trouve habituellement en groupes de prismes monocliniques de couleur noire verdâtre, de longueur comprise entre 0,3 et 1 millimètre. Sa dureté sur l'échelle de Mohs est de 4,5.
Selon la classification de Nickel-Strunz, la johntomaïte appartient à "08.BH: Phosphates, etc. avec des anions supplémentaires, sans H2O, avec des cations de taille moyenne et grande, (OH, etc.):RO4 = 1:1", avec les minéraux suivants : thadeuite, durangite, isokite, lacroixite, maxwellite, panasqueiraïte, tilasite, drugmanite, bjarébyite, cirrolite, kulanite, penikisite, perloffite, bertossaïte, palermoïte, carminite, sewardite, adélite, arsendescloizite, austinite, cobaltaustinite, conichalcite, duftite, gabrielsonite, nickelaustinite, tangéite, gottlobite, hermannroséite, čechite, descloizite, mottramite, pyrobelonite, bayldonite, vésigniéite, paganoïte, jagowerite, carlgieseckeite-(Nd), attakolite et leningradite.
Formation et gisements
Elle a été découverte dans la mine Spring Creek, à Wilmington, dans la chaîne de Flinders, en Australie-Méridionale (Australie), le seul endroit où elle a été trouvée. Elle est généralement associée à d'autres minéraux tels que la fluorapatite, la childrénite, l'éosphorite, la rockbridgéite, la frondélite, l'huréaulite, la fairfieldite, la ludlamite, la jahnsite–whitéite, la goethite, les oxydes de manganèse et le quartz[3].
Références
- La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- (en) « Johntomaite », Mindat (consulté le )
- (en) « Johntomaite », Handbook of Mineralogy (consulté le )
Liens externes
- (en) « Johntomaite », sur Webmin