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Jhon Jairo VelĂĄsquez

Jhon Jairo VelĂĄsquez VĂĄsquez, nĂ© le Ă  Yarumal (Colombie) et mort le Ă  Bogota (Colombie)[1], surnommĂ© « Popeye Â», est un tueur Ă  gages (en espagnol : sicario) colombien Ă  la solde du cartel de Medellin. Il a Ă©tĂ© l'un des plus fidĂšles lieutenants de Pablo Escobar.

Jhon Jairo VelĂĄsquez
Tueur Ă  gages
Image illustrative de l’article Jhon Jairo Velásquez
Jhon Jairo VelĂĄsquez en 2014
Information
Nom de naissance Jhon Jairo VelĂĄsquez VĂĄsquez
Naissance
Yarumal (Colombie)
DĂ©cĂšs (Ă  57 ans)
Bogota (Colombie)
Cause du décÚs Cancer de l'estomac
Nationalité Colombien
Surnom Popeye
Condamnation 1992
Sentence 28 ans de réclusion criminelle
Actions criminelles Assassinats
Victimes 1000
Pays Drapeau de la Colombie Colombie

Biographie

Jhon Jairo Velåsquez découvre sa fascination pour la violence et le sang à l'ùge de 12 ans, en assistant à l'assassinat d'un homme à coups de machette à proximité de son école : « Le sang a jailli. Les gens sont partis en courant, effrayés par ce déchaßnement d'horreur. Je n'ai pas couru. Le sang me fascinait ».

Il rejoint l'armée, puis la police, et est finalement recruté par le cartel de Medellín.

Il est responsable de l'enlĂšvement d'AndrĂ©s Pastrana Arango le , alors candidat Ă  la mairie de Bogota, afin de faire pression sur les autoritĂ©s colombiennes concernant la menace d'extradition de Pablo Escobar vers les États-Unis[2]. Il est jugĂ© en 1992 pour l'assassinat du candidat Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle colombienne Luis Carlos GalĂĄn en aoĂ»t 1989, et condamnĂ© Ă  trente ans de rĂ©clusion criminelle. Il a lui-mĂȘme reconnu avoir commanditĂ© les meurtres de 3 000 personnes et en avoir personnellement assassinĂ© 250 autres[3]. En prison, il utilise une grande partie de sa fortune, construite sur le trafic de drogue et forte de plusieurs millions de dollars, pour assurer sa protection contre des membres de gangs rivaux.

Libéré de prison en 2014, il demande à rejoindre le parti conservateur Centre démocratique de l'ancien président colombien Álvaro Uribe et emploie sa notoriété pour dénoncer les accords de paix avec les FARC[4].

Il est de nouveau arrĂȘtĂ© en pour extorsion et association de malfaiteurs. Il Ă©tait en outre surveillĂ© pour des menaces qu'il avait lancĂ©es contre la gauche colombienne[5].

Il meurt le 6 fĂ©vrier 2020 des suites d'un cancer de l'estomac. Le commandant en chef de l'armĂ©e nationale colombienne, le gĂ©nĂ©ral Eduardo Zapateiro, surprend en prĂ©sentant message de condolĂ©ances attristĂ© : « Aujourd’hui est mort un Colombien ; quoi qu’il se soit passĂ© dans sa vie, l’ArmĂ©e nationale, en commençant par son commandant, qui a aussi Ă©tĂ© engagĂ© dans la lutte contre le narcotrafic, devons dire que nous regrettons beaucoup le dĂ©cĂšs de “Popeye”
 [6]»

Notes et références

  1. (es) « Popeye padece cĂĄncer terminal de esĂłfago », sur eltiempo.com, 6 fĂ©vrier 2020
  2. Charlotte Chabas, « « Popeye », le bras droit d'Escobar aux 565 victimes, sort de prison. », sur Le Monde,
  3. Véronique Gaymard, « Colombie : l'ancien bras droit de Pablo Escobar sort de prison. », sur rfi.fr,
  4. (es) « A "Popeye" le gustarĂ­a aliarse polĂ­ticamente con Álvaro Uribe, segĂșn publicaciĂłn | Minuto30.com », Minuto30.com,‎ (lire en ligne)
  5. « Colombie: arrestation de l'ex-homme de main d'Escobar », sur lefigaro.fr,
  6. Maurice Lemoine, « La Colombie aux temps du choléra », sur Mémoire des luttes,

Annexes

Télévision

Articles connexes

Liens externes

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