Jean Pecqueriaux
Jean Pecqueriaux, né le à Avesnelles et décédé le [2] à Paris VIIIe, est un athlète français, spécialiste du sprint.
Jean Pecqueriaux | |||||
Jean Pecqueriaux remportant le 100 mètres du Championnat de Paris 1910[1]. | |||||
Informations | |||||
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Disciplines | 100 mètres | ||||
Période d'activité | 1909 - 1910 | ||||
Nationalité | Française | ||||
Naissance | |||||
Lieu de naissance | Avesnelles | ||||
Décès | |||||
Lieu de décès | Paris 8e | ||||
Club | Racing Club de France | ||||
Records | |||||
11 s 4 au 100 mètres | |||||
Palmarès | |||||
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Biographie
Carrière athlétique (1909-1910)
Sprinteur du Racing Club de France, Jean Pecqueriaux devient vice-champion de France du 100 mètres en 1909 derrière Pierre Failliot[3] - [4].
Lors de l'hiver 1909-1910, il pratique le cross-country pour préparer la saison de course sur piste[5].
Il est capitaine de l'équipe de football du Collège Sainte-Barbe lors du Championnat inter-scolaire de Paris organisé en 1910[6].
Au printemps-été 1910, il profite de l'absence de Pierre Failliot pour enchaîner les victoires.
En mai 1910, il gagne le 100 mètres du Critérium du Racing Club de France en 12 s 0[7] puis il remplace le tenant du titre Pierre Failliot en tant que représentant du Racing Club de France pour le 100 mètres du Prix Blanchet organisé par le RCF. Il remporte nettement la course en 11 s 4[8] - [9].
En juin 1910, il remporte les épreuves du 100 mètres du Ve Championnat de Paris[1] puis du Championnat de France[3] avec des chronos respectifs de 11 s 4[1] et 11 s 8[3]. Il remporte également le 100 mètres du match opposant le Stade au Racing le 19 juin 1910 en 11 s 4[10] - [11].
En juillet 1910, il participe au match d'athlétisme opposant le Racing Club de France à une équipe des South London Harriers sur le stade en herbe du Beckenham Cricket Ground (en)[12] et il y remporte le 100 yards dans un style magnifique en 10 s 4 devant B. Reed[13] - [14].
Présenté comme « à court d'entraînement », il ne défend pas ses titres lors des éditions 1911 des Championnats de Paris et des Championnats de France[15] et n'apparaîtra plus sur les pistes sans qu'on connaisse les raisons de ce retrait.
Vie privée
Jean Pecqueriaux se marie à Antoinette Hicguet le 3 janvier 1914 en l'église Notre-Dame-de-Lorette à Paris. Il est alors retiré de la compétition de course sur piste[16]. Le couple aura une fille, Marie-Rose, en février 1915[17] et un fils, Jean-Paul, en 1918.
Jean Pecqueriaux est ensuite présenté comme un industriel[2], demeurant 50 rue de Laborde à Paris.
Palmarès
Date | Compétition | Lieu | Résultat | Épreuve | Performance |
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Championnat de France | Colombes | 100 mètres | ≈12 s 0[18] | ||
Championnats de Paris | Paris | 100 mètres | 11 s 4 | ||
Championnat de France | Paris | 100 mètres | 11 s 8 |
Records
Épreuve | Performance | Lieu | Date |
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100 mètres | 11 s 4 | Paris (Croix-Catelan) | |
100 yards ≈ 91,44 m | 10 s 4 | Beckenham |
Références
- L'Auto du 13 juin 1910, page 7 disponible sur Gallica.
- Excelsior 5 juillet 1938, page 2 disponible sur Gallica.
- Les finalistes des championnats de France - 1888 à 1969.
- La Vie au Grand Air 3 juillet 1909, page 5 disponible sur Gallica.
- L'Auto 30 décembre 1909, page 5 disponible sur Gallica.
- La Culture physique, 15 janvier 1910, page 57 disponible sur Gallica.
- L'Auto 16 mai 1910, page 7 disponible sur Gallica.
- La Vie au Grand Air 4 juin 1910, page 401 disponible sur Gallica.
- L'Auto 30 mai 1910, page 7 disponible sur Gallica.
- La Vie au Grand Air 25 juin 1910, page 446 disponible sur Gallica.
- L'Auto 20 juin 1910, page 7 disponible sur Gallica.
- Histoire des South London Harriers.
- La Vie au Grand Air 30 juillet 1910, page 561 disponible sur Gallica.
- L'Auto 12 juillet 1910, page 5 disponible sur Gallica.
- L'Auto 28 mai 1911, page 7 disponible sur Gallica.
- L'Auto 27 décembre 1913, page 6 disponible sur Gallica.
- Excelsior 6 février 1915, page 10 disponible sur Gallica.
- D'après L'Auto du 28 juin 1909 page 7, disponible sur Gallica, Pierre Failliot l'emporte en 11 s 8 avec 1,50 m d'avance, soit une estimation du temps de Jean Pecqueriaux à environ 11 s 98.