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Jean Julien

Jean Pierre Louis Joseph Julien est un peintre français né à Marseille le et mort à Sanary-sur-Mer le .

Jean Julien
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean Pierre Louis Joseph Julien
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Distinction

Biographie

Jean Julien est élève de Fernand Cormon à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris[1]. Exposant régulier du Salon des artistes français, ami de Marcel Pagnol, Fernandel, Raimu et Tino Rossi[2], Guy Dornand l'a appelé « l'ambassadeur de la Provence à Paris »[3]. Dans l'entre-deux-guerres, il séjourne en Italie[4], effectue un voyage en Afrique du Nord et conçoit des affiches pour le tourisme, des fresques murales et des décors de théâtre, tout en restant fidèle à sa ville natale. Avec son confrère Auguste Durand-Rosé, il est membre de l'Association des Marseillais de Paris.

Les ouvrages décoratifs que signe Jean Julien en 1933 à Paris pour l'école de la rue Saint-Martin résultent de l'adoption de son projet, à la suite de la proposition par Emmanuel Pontremoli, directeur de l'École nationale supérieure des beaux-arts, de plusieurs noms d'artistes habilités à concourir à cette fin, dont, outre Jean Julien, Clément Serveau et Hugues de Beaumont[5]. Il enseigna à l'école des beaux arts de Paris et fut professeur de dessin à l'école polytechnique.

Ĺ’uvres

Fresques murales

  • Marseille, opĂ©ra municipal : contribution au plafond de la salle[6], deux peintures du hall (Marseille glorifie l'art lyrique et Évocation de la danse), quatre panneaux pour le couloir des loges (Pan jouant de la flĂ»te, Apollon et les muses, Bacchus, OrphĂ©e).
  • Paris, Ă©cole du 211, rue Saint-Martin (AndrĂ© Berry, architecte) : Les Travaux des champs, fresque, et La Moisson, dessus de porte, 1933[7].

Décors pour le théâtre

Affiches

Expositions

Expositions personnelles

  • Jean Julien : La Provence, galerie Georges Petit, 1927.

Expositions collectives

  • Salon des artistes français, de 1910 Ă  1967 (mĂ©daille d'argent en 1921, mĂ©daille d'or en 1928).
  • L'Ă©cole en images - DĂ©cors parisiens des annĂ©es 1930, Petit Palais, Paris, - [8] - [7].

Ventes publiques

  • Claude Robert, commissaire-priseur Ă  Paris, Vente de l'atelier Jean Julien, hĂ´tel Drouot, Paris, .

RĂ©ception critique

  • « Chantre de la luminositĂ©, sa palette distillait le soleil. Des Alpilles au littoral, des mas ocres aux pinèdes bruissantes, il Ă©tait le serviteur talentueux d'une nature riche de tous les dons. Écoutez - oui ! Écoutez ses toiles -, vous entendrez crisser les cigales. » - Guy Dornand[3]
  • « Il y a lĂ  des paysages des environs de Marseille, effectuĂ©s avec une rare maĂ®trise. L'artiste, qui est marseillais, a pu voir son pays et en rendre la beautĂ© radieuse, par temps ensoleillĂ© comme par temps grisâtre. Coloriste de classe, il transporte de la palette sur sa toile les bleus, les rouges, les verts, les jaunes, les ocres, donnant les nuances nĂ©cessaires, n'exagĂ©rant pas les cruditĂ©s dues Ă  l'ardeur du soleil, comme d'autres l'ont fait, mais donnant au contraire, par la suretĂ© de ses tons, l'impression du rĂ©el. » - Fernand Hauser[3]
  • « Les paysages et les natures mortes de Jean Julien sont d'une grande luminositĂ©, soutenus par un dessin rigoureux et une composition très Ă©tudiĂ©e. Rien de vulgaire ni de criard dans cette peinture rĂ©solument figurative qui reste gaie, Ă©clatante et Ă©quilibrĂ©e. Ce n'est pas sans raison qu'une importante galerie de la rive gauche avait intitulĂ© l'exposition des Ĺ“uvres de Julien Coup de soleil : Marseillais d'origine, Julien a du soleil plein sa palette. » - Françoise de Perthuis[2]
  • « Quelques natures mortes solides, des marines et surtout des paysages, bien orchestrĂ©s en couleurs chaudes, de la campagne provençale et de la cĂ´te. » - GĂ©rald Schurr[9]

RĂ©compenses et distinctions

Collections publiques

Collections particulières référencées

Notes et références

  1. Dictionnaire Bénézit, tome 7, Gründ, 1999, page 636.
  2. Françoise de Pethuis, « Jean Julien Â», La Gazette de l'HĂ´tel Drouot, no 3, 20 janvier 1978.
  3. Textes de Guy Dornand et Fernand Hauser, Catalogue de la vente de l'atelier Jean Julien, Claude Robert, 5, avenue d'Eylau, Paris, 1978.
  4. Sa grande toile Après dĂ©jeuner Ă  Amalfi, 1923, 205 Ă— 240 cm, est Ă©ditĂ©e par Armand Noyer dans la sĂ©rie de cartes postales Le Salon de Paris.
  5. Marc Verdure, «Paris au pied du mur. "CrĂ©dit de dix millions", dĂ©coration murale et crise Ă©conomique dans les annĂ©es 1930», In Situ, revue des patrimoines, no 22, 17 octobre 2013. Voir « Les chantiers Â», §34 et suivants.
  6. Site Culture Marseille, description de l'opéra municipal.
  7. Les Cafés Géo, Géographie et pédagogoe dans les préaux des écoles, 1er mai 2017.
  8. Petit Palais, L'école en images - Décors parisiens des années 1930, dossier de presse de l'exposition, 2013
  9. Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'amateur, 1981, page 282.
  10. Les Amis du vieil Istres, Istres autrefois.
  11. Petit Palais, Jean Julien, "Le Commerce" dans les collections.
  12. Petit Palais, Jean Julien, "L'Agriculture" dans les collections.
  13. Pierre Mazars, Les œuvres d'art du paquebot France, Genève, Éditions Livror, 1969.

Annexes

Bibliographie

  • Pierre Mazars (prĂ©face de Georges de Caunes), Les Ĺ“uvres d'art du paquebot France, Genève, Éditions Livror, 1969.
  • Claude Robert (textes de Guy Dornand et Fernand Hauser), Catalogue de la vente de l'atelier Jean Julien, HĂ´tel Drouot, Paris, .
  • GĂ©rald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1981.
  • Emmanuel BĂ©nĂ©zit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, GrĂĽnd, 1999.

Liens externes

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