Jean Chemineau
Jean Chemineau, né le à Grelet, quartier d'Angoulême, mort le à Poitiers (Vienne), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Jean Chemineau | ||
Naissance | AngoulĂŞme |
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Décès | (à 81 ans) Poitiers (Vienne). |
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Origine | France | |
Allégeance | République française Empire français Royaume de France |
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Arme | Infanterie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1791 – 1832 | |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
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Faits d'armes | Bataille des Arapiles Bataille de LĂĽtzen (1813) |
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Distinctions | Commandant de la LĂ©gion d'honneur Baron de l'Empire Chevalier de Saint-Louis |
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Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 11e colonne. | |
États de service
Il entre dans le 4e bataillon de volontaires de la Gironde, en qualité de sergent-major le . Il est fait sous-lieutenant en , rejoint l'armée du Nord à Hondscoote, y est blessé grièvement et nommé lieutenant. Capitaine le , il combat vaillamment sur le Rhin et en Italie, notamment à la défense du pont du Var.
Nommé chef de bataillon sur le champ de bataille, puis major au 61e régiment d'infanterie de ligne en , il est fait chevalier de la Légion d'honneur le .
Il fait les campagnes d'Autriche et de Prusse et prend part au siège de Dantzig. Chargé de suivre l'ennemi qui fuyait sur Pillau, il se jette sur les Russes, à la tête d'un escadron du 11e régiment de chasseurs, enlève 3 pièces de canon et fait 800 prisonniers.
Nommé officier de la Légion d'honneur le , il prend à Friedland le commandement de la brigade du général Coehorn qui a été mis hors de combat, soutient les efforts des Russes et contribue au succès de la bataille. Il a pour récompense le grade de colonel du 76e régiment d'infanterie de ligne. Créé baron de l'Empire en 1808 et général de brigade le , il commande en Portugal une des brigades du général Foy et se distingue dans la retraite qui suit la journée des Arapyles.
Les Anglo-Portugais avaient enfoncé, à Alba, un des carrés de l'arrière-garde française. Le général Chemineau voit le danger, s'avance avec un bataillon du 69e, arrête la cavalerie anglaise dont il fait un grand carnage et laisse au général Foy le temps d'accourir et de repousser l'ennemi. En octobre suivant, la division Foy se présente devant Palencia et somme la place qui promet d'ouvrir ses portes si le général Foy se présente en personne. Le général envoie un aide-de-camp précédé d'une trompette, et les Espagnols font feu sur eux. Le général Foy indigné ordonne l'assaut. Chemineau dispose ses colonnes, l'effet du canon lui paraît trop lent, il fait briser les portes à coups de hache, pénètre dans les rues, culbute et chasse les Espagnols, emporte le pont du Carriou qu'ils cherchent à défendre et s'empare des barils de poudre disposés pour le faire sauter.
Le général Chemineau se distingue depuis à Weissenfels et à Lützen où il a deux chevaux tués sous lui et est très grièvement blessé par un boulet (il fut amputé de la jambe droite par Larrey). L'Empereur le nomme en récompense, général de division le et commandant de la Légion d'honneur le suivant.
La Restauration le fait chevalier de Saint-Louis et le charge du commandement de la Vienne, de la Charente-Inférieure et des Deux-Sèvres. Plus-tard il est admis à la retraite le .
Il meurt le , à Poitiers[1]. Son nom est gravé sur la 11e colonne de l'arc de triomphe de l'Étoile à Paris.
Armoiries
Figure | Blasonnement |
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Armes du baron Chemineau et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris))
Coupé, au premier parti de sable et de gueules; le sable au lévrier rampant d'or, le gueules au signe des barons militaires, le coupé d'azur, au palmier d'or, terrassé de même[2] - [3] - [1]. |
Notes et références
- Source : lesapn.forumactif.fr, Les Amis du Patrimoine Napoléonien
- PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
- Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, , 1171 p. (lire en ligne), et ses Compléments sur www.euraldic.com
Bibliographie
- « Jean Chemineau », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
- « Cote LH/515/31 », base Léonore, ministère français de la Culture