Jean-Pierre Grin
Jean-Pierre Grin, né le à Valeyres-sous-Rances (originaire de Belmont-sur-Yverdon) est une personnalité politique suisse, membre de l'UDC. Il est député du canton de Vaud au Conseil national depuis .
Jean-Pierre Grin | |
Portrait officiel, 2019. | |
Fonctions | |
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Conseiller national | |
En fonction depuis le | |
LĂ©gislature | 48e Ă 51e |
Groupe politique | UDC (V) |
Commission | CdF CSEC (2012-15) |
Député au Grand Conseil du canton de Vaud | |
– | |
LĂ©gislature | 1998-2002, 2002-2007 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Valeyres-sous-Rances |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | UDC |
Profession | Agriculteur |
Biographie
Jean-Pierre Grin, connu également sous son nom d'alliance Jean-Pierre Grin-Hofmann[1] - [2] - [3], naît le à Valeyres-sous-Rances, entre Orbe et Yverdon[4]. Il est originaire d'une autre commune du même district, Belmont-sur-Yverdon[5].
Après avoir suivi l'École d'agriculture de Marcelin de 1964 à 1966, il reprend le domaine familial à Pomy à l'âge de 21 ans. Il obtient sa maîtrise fédérale en 1974[4].
Il est marié depuis le à Évelyne Grin, née Hofmann, avec qui il a quatre enfants, deux garçons, nés en 1971 et 1974, et deux filles, nées en 1983 et 1984. Le cadet meurt tragiquement à l'âge de six ans lors d'un accident avec une machine agricole[4].
Le , il est condamné à 30 jours-amende à 200 francs avec un sursis de deux ans pour homicide par négligence à la suite d'une collision avec une voiture qu'il cause avec son tracteur[6] - [4] - [7].
Parcours politique
Il entre au Conseil général (législatif) de Pomy en , puis à sa Municipalité (exécutif) en 1974. Il est syndic de la commune de 1994 à 2011[4] - [5].
Il entre au Grand Conseil du canton de Vaud en 1998, où il devient chef du groupe UDC. Il y siège jusqu'en 2007[4] - [5].
Il est élu au Conseil national en 2007 et réélu à trois reprises, en 2011, 2015[8] et 2019. Il y est membre de la Commission des finances (CdF) et, de 2012 à 2015, de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC). Il est également membre de la Délégation auprès de l'Assemblée parlementaire de la francophonie, d'abord comme suppléant de 2012 à 2015. Il en est le président de 2018 à 2019[5].
Doyen du Conseil national, il annonce en 2021 qu'il prendra sa retraite politique en 2023[4].
Positionnement politique
Il est qualifié de très humain, avec une fibre sociale, tout en défendant une ligne dure en matière de finances. En 2021, l'Aargauer Zeitung le classe parmi les « bâtisseurs de ponts »[4].
Il s'est notamment distingué en défendant l'autosuffisance alimentaire[9].
Notes et références
- « Les nouveaux élus débarquent à Berne », sur rts.ch, (consulté le )
- « Séance du Conseil d'État du 21 Avril 2004 | VD.CH », sur www.vd.ch (consulté le )
- (de) « Nationalräte streiten um «groteske» Vorstösse », sur 20 Minuten, (consulté le )
- Lise Bourgeois, « À Berne, il bâtit des ponts entre gauche et droite », 24 heures,‎ , p. 28 (lire en ligne )
- « Biographie de Jean-Pierre Grin », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- Élu condamné pour homicide par négligence, 20 minutes, consulté le 2 juin 2014
- ATS, « Le conseiller national Jean-Pierre Grin condamné pour homicide par négligence », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- https://www.ch.ch/fr/elections2015/tutti-gli-eletti-cantone-per-cantone
- Patrick Chuard, « Un café avec Jean-Pierre Grin », 24 heures,‎ (lire en ligne [PDF])
Lien externe
- Site officiel
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Profil Smartvote 2019