Jean-Pierre BĂ©lisle
Jean-Pierre Bélisle, né le à Montréal, est un avocat, professeur d'université, chef d'entreprise et homme politique québécois, député de Mille-Îles à l'Assemblée nationale du Québec sous la bannière du Parti libéral du Québec des élections générales de 1985 à sa démission en , peu avant les élections générales en septembre 1994. Il est candidat conservateur aux élections fédérales de 2008 dans Laval.
Jean-Pierre BĂ©lisle | |
Fonctions | |
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Député à l'Assemblée nationale du Québec | |
– (8 ans, 3 mois et 8 jours) |
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Élection | 2 décembre 1985 |
RĂ©Ă©lection | 25 septembre 1989 |
Circonscription | Mille-ĂŽles |
LĂ©gislature | 33e, 34e |
Groupe politique | Libéral |
Prédécesseur | Jean-Paul Champagne |
Successeur | Lyse Leduc |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montréal (Québec, Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti libéral du Québec |
Diplômé de | Collège Sainte-Marie Université McGill |
Profession | Avocat Chef d'entreprise Professeur |
Biographie
Jeunesse et carrière avant la politique
Jean-Pierre Bélisle naît le à Montréal du fonctionnaire Jean Bélisle et de Madeleine O'Reilley[1] - [2]. En 1965, la famille Bélisle s'installe à Saint-Claude, paroisse de l'ancienne cité de Laval-des-Rapides[N 1] - [4]. En 1968, il obtient son baccalauréat ès arts option économie du Collège Sainte-Marie de Montréal, puis en 1971, reçoit son diplôme en droit civil de l'Université McGill[1] - [2]. En 1969 et 1970, il est directeur du McGill Law Journal[1] - [2]. De 1969 à 1972, toujours à l'Université McGill, il effectue sa maîtrise en économie, finances publiques et développement économique[1] - [2]. En 1970 et 1971, il est président de la Faculté de droit de l'Université McGill[1]. Il est admis au Barreau du Québec en 1973[1] - [2].
De juin 1972 à avril 1973, Bélisle est adjoint exécutif du sous-ministre des Finances[1] - [2]. À partir de mai 1973, il exerce le droit à Laval[1] - [2]. De 1974 à 1976, il est membre de la Chambre de commerce de Laval, puis de l'Association des hommes d'affaires de Laval[N 2] - [1].
Carrière politique
Il se présente comme candidat du Parti libéral du Québec dans la circonscription de Mille-Îles aux élections générales de 1981, mais perd contre le candidat péquiste Jean-Paul Champagne[1] - [2]. Aux élections de 1985, il bat le député sortant Champagne et devient député de Mille-Îles[1] - [2]. Il est réélu aux élections de 1989[1] - [2]. Il est adjoint parlementaire du ministre des Finances Gérard D. Levesque du au [1] - [2]. À partir de cette date, il est leader parlementaire adjoint[1] - [2]. En 1992, il publie son livre Savoir pour choisir, qui porte sur son opinion sur l'idéologie politique du souverainisme québécois[1] - [6] - [2]. Il démissionne de son poste de député et de toutes ses fonctions parlementaires le [1] - [4]. Il cite comme raison son désaccord avec les politiques du chef Robert Bourassa, comme d'autres députés ayant démissionné durant la 34e législature[4]. En août 1994, il fait don de plusieurs documents à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec pour créer le Fonds Jean-Pierre Bélisle[6].
Lors des élections fédérales de 2008, il se présente dans la circonscription de Laval sous la bannière du Parti conservateur[1] - [7]. Il est battu par la bloquiste Nicole Demers et termine troisième[1] - [8]. En 2010, il est conseiller politique et avocat de l'Action démocratique du Québec[1] - [8]. Il reçoit des encouragements de partisans conservateurs pendant plus de 18 mois, dont le député Lawrence Cannon, pour qu'il se présente de nouveau dans Laval aux élections fédérales de 2011, mais l'ancien député refuse l'offre[4]. Lors de la scission de la Coalition avenir Québec par François Legault et Charles Sirois en 2011, Bélisle devient l'avocat du nouveau groupe politique[9] - [10].
Après la vie politique
Depuis 1996, il est propriétaire du vignoble et restaurant La Roche des brises, à Saint-Joseph-du-Lac[1] - [4]. Il est également membre du conseil d'administration de l'Association des vignerons du Québec depuis 2004[4].
Il marie Gina Pratt, avec qui il a trois enfants[6].
RĂ©sultats Ă©lectoraux
Nom | Parti politique | Voix | % | Majorité | |
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Nicole Demers | Bloc québécois | 19 085 | 37,8 % | 4 895 | |
Alia Haddad | Libéral | 14 190 | 28,1 % | ||
Jean-Pierre BĂ©lisle | Conservateur | 9 101 | 18,02 % | ||
Alain Giguère | NPD | 6 289 | 12,46 % | ||
Eric Madelein | Vert | 1 607 | 3,18 % | ||
Yvon Breton | Marxiste-léniniste | 221 | 0,44 % | ||
Total des votes valides | 50 493 | 98,5 % | |||
Total des votes rejetés | 769 | 1,5 % | |||
Total des votes exprimés | 51 262 | 62,24 % | |||
Électeurs inscrits | 82 362 |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Jean-Pierre Bélisle (sortant) | Libéral | 16 436 | 56,7 % | 3 867 | |
Lyse Leduc | Parti québécois | 12 569 | 43,3 % | - | |
Total | 29 005 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 79,7 % et 1 078 bulletins ont été rejetés. |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Jean-Pierre Bélisle | Libéral | 16 189 | 54,2 % | 3 547 | |
Jean-Paul Champagne (sortant) | Parti québécois | 12 642 | 42,3 % | - | |
George Hanna | NPD Québec | 573 | 1,9 % | - | |
Daniel Marchand | Parti indépendantiste (1985) | 373 | 1,2 % | - | |
André Forget | Socialisme chrétien | 91 | 0,3 % | - | |
Total | 29 868 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 80,9 % et 445 bulletins ont été rejetés. |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Jean-Paul Champagne | Parti québécois | 16 825 | 54 % | 3 196 | |
Jean-Pierre Bélisle | Libéral | 13 629 | 43,7 % | - | |
Gustave Thériault | Union nationale | 720 | 2,3 % | - | |
Total | 31 174 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 88,4 % et 366 bulletins ont été rejetés. |
Publications
- Jean-Pierre Bélisle, Savoir pour choisir, Montréal, SERDEV, (ISBN 9782980286308).
Notes et références
Notes
- Toutes les municipalités sur l'île Jésus fusionnent en 1965 pour former la ville de Laval[3].
- En 1980, les deux associations fusionnent pour créer la Chambre de commerce et d’industrie de Laval[5].
Références
- « Jean-Pierre Bélisle », sur Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).
- DeschĂŞnes 1993, p. 52.
- « Histoire et patrimoine », sur Ville de Laval, (consulté le ).
- Stéphane St-Amour, « Retour en politique pour Jean-Pierre Bélisle », sur Le Courrier Laval, (consulté le ).
- « Qui sommes-nous ? », sur CCI Laval, (consulté le ).
- « Fonds Jean-Pierre Bélisle », sur BAnQ, (consulté le ).
- Vincent Marissal, « Ratatouille électorale II », sur La Presse, (consulté le ).
- Mathieu Turbide, « Un ex-libéral conseille l'ADQ », sur Journal de Québec, (consulté le ).
- « La CAQ se voit refuser le statut de participant à la commission Charbonneau », sur Radio Canada, (consulté le ).
- Agence QMI, « Un refus pour la CAQ à la commission Charbonneau », sur Droit Inc, (consulté le ).
- « Résultats des élections générales du 25 septembre 1989 - Mille-Îles », sur DGEQ, (consulté le ).
- « Résultats des élections générales du 2 décembre 1985 - Mille-Îles », sur DGEQ, (consulté le ).
- « Résultats des élections générales du 13 avril 1981 - Mille-Îles », sur DGEQ, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Gaston Deschênes, Dictionnaire des parlementaires du Québec : 1792-1992, Ville de Québec, Presses de l'Université Laval, , 859 p. (ISBN 2-7637-7304-4, lire en ligne). .
- (en) P. G. Normandin, The Canadian Parliamentary Guide (en), Gale Canada, (lire en ligne).
MĂ©diagraphie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « Les résultats électoraux depuis 1867, Matapédia à Montcalm », sur Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).
- Jean Cournoyer, « Bélisle (Jean-Pierre) », sur La Mémoire du Québec, 6 janvier 2022 à 3h03 (consulté le ).
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :