Jean-Pascal Rouyer
Jean Pascal Rouyer, né le à Pézenas (Languedoc) et mort le à Bruxelles (Belgique), est un officier de marine de l'Ancien Régime et un homme politique de la Révolution française.
Jean Pascal Rouyer | ||
Naissance | PĂ©zenas (Languedoc) |
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Décès | (à 58 ans) Bruxelles ( Royaume uni des Pays-Bas) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie de marine | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1777 – 1812 | |
Distinctions | Officier de la LĂ©gion d'honneur | |
Autres fonctions | Député de l'Hérault Maire de Béziers |
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Biographie
Il entre au service de la marine en , il fait les 5 années de la guerre d'indépendance des États-Unis, sur les bâtiments de l'État, et après avoir passé par les grades inférieurs, il reçoit de l'amiral d'Estaing en récompense de ses blessures un brevet de capitaine de brûlot le .
Il devient clerc de procureur, praticien, puis procureur postulant en la sénéchaussée et siège présidial de Béziers le . En 1790, il est élu maire de cette ville, et le , il est élu député de l'Hérault à l'Assemblée législative. Après le , il est envoyé en mission à l'armée du Midi avec Lacombe-Saint-Michel et Gasparin. Membre du comité de la marine à l'Assemblée nationale, il est réélu 5e sur 9, député de l'Hérault à la Convention le , et il est nommé lieutenant de vaisseau le suivant.
Le , il obtient le grade de lieutenant-colonel des troupes de la marine, et il devient membre du comité de défense général le . Lors du procès de Louis XVI, il vote pour l'appel au peuple, la mort et contre le sursis. Le , il est envoyé en mission d'inspection sur les côtes de la Méditerranée, avec Brunel et Le Tourneur. Il reçoit son brevet de capitaine de vaisseau le , et celui de colonel du 3e régiment d'infanterie de marine le . En séjour à Lyon en , il entre à la convention, mais accusé d'avoir approuvé la rébellion des Lyonnais, il est décrété d'arrestation le . Il réussit à s'enfuir, et il est décrété d'accusation le suivant et remplacé par Joubert le .
Il reprend son siège de député après le 9 thermidor an II, le , il siège parmi les thermidoriens, et il est chargé le suivant, avec Barras, de commander la force armée qui a pour rôle de protéger l'arrivage des subsistances pour la capitale. Le , il est en mission à Toulon auprès de l'armée navale, et le , il est maintenu dans sa mission. Le , il est rappelé par la Convention.
Il est élu député de l'Hérault au conseil des Cinq-Cents (parce qu'il n'a pas 40 ans) le , où il siège à droite. Il intervient quelquefois pour des questions concernant la marine. Il souhaite le portefeuille de ministre de la Marine mais n'en est pas jugé digne. Il est promu général de brigade le .
Non compris dans la réorganisation des états-majors du , il est admis au traitement de réforme le . Il est fait officier de la Légion d'honneur et trésorier de la 9e cohorte le . Il est admis à la retraite le .
Il est proscrit à la Seconde Restauration en 1816, ayant voté la mort de Louis XVI, il s'exile à Bruxelles où il fonde une loge de francs-maçons. Autorisé à rentrer en France le , mais sa santé l'oblige à rester à Bruxelles, où il meurt le .
Voir aussi
Bibliographie
- « Jean-Pascal Rouyer », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Révolution française de Jules Michelet
- Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 401-402
- « Cote LH/2416/60 », base Léonore, ministère français de la Culture