Jean-Martial Bineau
Jean-Martial Bineau est un homme politique français, né le [1] à Gennes (Maine-et-Loire) et mort le à Chatou (Seine-et-Oise).
Jean-Martial Bineau | |
Fonctions | |
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Ministre des Finances | |
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Monarque | Napoléon III |
Prédécesseur | Achille Fould |
Successeur | Pierre Magne |
Ministre des Travaux publics | |
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Président | Louis-Napoléon Bonaparte |
Gouvernement | Hautpoul |
Prédécesseur | Théobald de Lacrosse |
Successeur | Pierre Magne |
SĂ©nateur du Second Empire | |
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Président du Conseil général de Maine-et-Loire | |
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Prédécesseur | Gédéon Florentin de Marcombe |
Successeur | Charles Louvet |
Député de Maine-et-Loire | |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Gennes |
Date de décès | |
Lieu de décès | Chatou |
Parti politique | Majorité dynastique |
Diplômé de | École polytechnique École des Mines de Paris |
Il est député, président de conseil général, plusieurs fois ministre, sénateur, membre de l'Académie des sciences morales et politiques et grand-croix de la Légion d'honneur.
Biographie
Ses débuts
Il entre major à École polytechnique en 1824, d'où il sort 5e sur une promotion de cent deux élèves en 1826 et entre à l'École des mines de Paris. Inspecteur général des mines, il se créé une réputation par plusieurs découvertes remarquées.
Carrière politique
En 1841, Jean-Martial Bineau est élu député d'Angers (Maine-et-Loire). Il se montre un farouche défenseur du développement du chemin de fer et obtient successivement sa réélection. Rapporteur de la commission du budget rectifié de 1848, il devient un des orateurs financiers de la majorité conservatrice les plus écoutés.
Il est nommé ministre des Travaux publics en 1849. Il prend très nettement le parti de Louis-Napoléon Bonaparte lors du coup d'État du 2 décembre 1851 et devient, au lendemain de cet événement, membre de la Commission consultative.
En 1852, il est nommé ministre des finances par Napoléon III. Il fait transformer une rente d'État à 5 % en rente à 4,5 % le ; cette opération permit de renflouer les caisses de l'État, mais fit beaucoup de mécontents chez les petits porteurs.
Président du conseil général de Maine-et-Loire de 1852 à 1855, il devient sénateur du Second Empire le .
Le , Jean-Martial Bineau est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur[2]. Il entre également à l'Académie des sciences morales et politiques.
Il est contraint, par le mauvais état de sa santé, de se retirer du ministère, le . Il meurt moins d'un mois après.
Tradition populaire autour du personnage de Bineau
Tous les ans, entre février et avril a lieu le carnaval de Bineau dans plusieurs communes du Hurepoix : Arpajon, Leuville-sur-Orge, Marcoussis, Nozay, La Ville-du-Bois, Linas… Son effigie est brûlée en place publique après avoir été promenée dans les rues.
Hommage
Ă€ Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), il existe un boulevard Bineau et un carrefour Bineau.
Notes et références
- 28 floréal an XIII.
- « Cote LH/242/52 », base Léonore, ministère français de la Culture
Sources
- « Jean-Martial Bineau », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
- Page consacrée à J.-M. Bineau sur un site des anciens de l'École des mines
- Consulter les travaux de Jean-Martial Bineau dans la bibliothèque numérique de l’École des mines