Jean-Marie de Villeneuve Cillart
Jean-Marie de Villeneuve Cillart est un officier de la marine française. Il a servi dans la guerre d'indépendance américaine[1]. Il meurt à la bataille de Quiberon avec ses deux neveux en 1795.
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capitaine de frégate |
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Biographie
Cillart naît dans une famille aristocratique. Son père est capitaine dans une unité de dragons, et deux de ses frères, Étienne-François de Cillart de Villeneuve et Armand-François Cillart de Suville, servent également dans la marine[1].
Cillart rejoint la marine comme garde-marine le 19 mars 1756[2]. Il est promu lieutenant le 1er octobre 1773 et capitaine le 4 avril 1780, Ă compter du 9 mai 1781[2][1].
Guerre d'indépendance des États-Unis
Cillart commande la frégate de 32 canons Surveillante, qui fait partie de l'Expédition particulière sous l'amiral Ternay, composée de 7 navires de ligne[Note 1], 3 frégates[Note 2], et 36 navires de transports. La Surveillante, en tant qu'avant-garde de l'escadron, arrive à Boston le 11 juin 1780[4].
Dès lors, la Surveillante est rattachée à l'escadre de Ternay au sein d'une division de frégates Cillart[2], avec son drapeau sur Surveillante. L'escadre comprend également l’Amazone et l'Hermione[4], qui est déjà à Boston depuis le 27 avril[4].
Il participe Ă la bataille du cap Henry le 16 mars 1781[1].
Le 5 juin 1781, alors que la Surveillante arrivait d'Amérique à Saint-Domingue, elle rencontre la frégate de 48 canons HMS Ulysse. Une poursuite s'ensuit et à 21h30, l’Ulysse rattrape la Surveillante. Après 2 heures et demie de combat, les frégates rompent l'engagement[5][1].
Le 24 octobre 1781, après le siège de Yorktown, la Surveillante fait venir Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, en France pour apporter la nouvelle de la victoire. Elle arrive à Brest le 15 novembre[1].
Cillart est tué à la bataille de Quiberon en juillet 1795. Deux de ses neveux, Étienne Cillart de Villeneuve et Armand Cillart de Villeneuve, sont aussi tués[1].
Notes et références
Notes
- Le vaisseau de 80 canons, le Duc de Bourgogne, sous les ordres de l'amiral Ternay d'Arsac et de Charles de Médine ; le 74 canons Neptune, commandée par Sochet Des Touches, et le Conquérant, de La Grandière ; les 64 canons Provence commandée par Louis-André-Joseph de Lombard, Ardent commandé par Bernard de Marigny, Argonaut par La Clocheterie et Éveillé par Le Gardeur de Tilly[3]
- La Surveillante, l'Amazone sous le commandement de La PĂ©rouse, et la Bellone[3].
Références
Bibliographie
- Ludovic Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), Paris, éditions Auguste Picard, (OCLC 7842336, lire en ligne)
- André Borel Hauterive et Albert Révérend, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, vol. 12, Paris, Champion, (lire en ligne)
- Georges Lacour-Gayet, La marine militaire de la France sous le règne de Louis XVI, Paris, Honoré Champion, (lire en ligne)
- Rémi Monaque, Les aventures de Louis-René de Latouche-Tréville, compagnon de La Fayette et commandant de l'Hermione, Paris, SPM,
- Onésime Joachim Troude, Batailles navales de la France, vol. 2, Challamel ainé, (lire en ligne)