Jean-Louis NĂ©gadelle
Jean-Louis Négadelle (Brest-, Brest) est un officier de marine français.
Jean-Louis NĂ©gadelle | |
Naissance | Brest (France) |
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Décès | (à 51 ans) Brest (France) Mort au combat |
Origine | Français |
Allégeance | France |
Arme | Marine nationale |
Grade | Contre-amiral |
Années de service | 1912 – 1944 |
Commandement | Armide Atalante Jean-Autric Trombe Ouragan Cyclone Dunkerque |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Chevalier de la LĂ©gion d'honneur |
Biographie
Fils de Charles-Joseph Négadelle, un médecin de la marine, il entre à l'École navale en et en sort enseigne de vaisseau de 2e classe en . Il sert alors sur le Kersaint en Extrême-Orient et dans le Pacifique.
Au début de la Première Guerre mondiale, il est toujours sur le Kersaint en occupation des îles Samoa et de la partie allemande de la Nouvelle-Guinée et est promu enseigne de 1re classe en . Revenu en Europe en 1915, il sert sur le sous-marin Néréide d' à en Méditerranée puis à l'escadrille des sous-marins de Bretagne.
Lieutenant de vaisseau (), second de l'aviso Ville-d'Ys à la surveillance des pêches de Terre-Neuve, il suit en 1920 les cours de l’École supérieure d'électricité et en sort breveté ingénieur pour prendre le commandement du sous-marin Armide à Toulon tout en ayant en charge le cours d’électricité de l’École de navigation sous-marine.
En , il commande le sous-marin Atalante et entre à la Commission d'études pratiques de détection sous-marine. En 1923, il commande le sous-marin Jean-Autric en Méditerranée puis entre à l’École de guerre et au Centre des hautes études navales (1925). En octobre de la même année, il est envoyé à l'état-major de l'escadre de Méditerranée sur le Bretagne et est nommé capitaine de corvette en .
Chef du 3e bureau à la préfecture maritime de Toulon (), il prend en le commandement du torpilleur Trombe en escadre de Méditerranée puis du torpilleur Ouragan en . Il sert ensuite au 3e bureau de l’État-major général et est promu capitaine de frégate en . Chef d'état-major des contre-torpilleurs de la 1re escadre sur le Verdun, il commande en le Cyclone avec comme officier en second Marcel Henri Alphonse Fontaine (1900-1942), et la 5e division des torpilleurs, puis devient auditeur à l’École de guerre et au Centre des hautes études navales en .
Adjoint au directeur du personnel militaire, capitaine de vaisseau (), il commande en le cuirassé Dunkerque et, capitaine de pavillon de l'amiral Gensoul en escadre de l'Atlantique, est muté à l'amirauté en en tant que sous-chef d'état-major des forces maritimes.
Contre-amiral (), il commande en la 3e escadre légère à Toulon avec pavillon sur le contre-torpilleur Volta et est placé en congé d'armistice après le sabordage de la flotte le .
Rappelé à l'activité en comme chef de l'arrondissement maritime de Brest, il y est chargé de la sauvegarde du patrimoine immobilier de la marine et reste à son poste lors du siège de la ville par les Alliés. Il est alors tué lors d'un bombardement américain sur l'arsenal le .
RĂ©compenses et distinctions
- Chevalier de la LĂ©gion d'honneur (1921)
Bibliographie
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082), p. 389-390