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Jean-Guy Talbot

Jean-Guy Talbot (né le au Cap-de-la-Madeleine au Québec au Canada) est un défenseur de hockey sur glace ayant joué 1066 matchs en saison régulière dans la Ligue nationale de hockey avec cinq équipes différentes. Il est l'un des douze joueurs de l'organisation des Canadiens de Montréal qui participent à chacune des cinq Coupes Stanley remportées consécutivement par la franchise à la fin des années 1950.

Jean-Guy Talbot
Photographie-portrait de Talbot avec le maillot des Blues de Saint-Louis
Jean-Guy Talbot en 1970
Entraîneur chef retraité
A entraîné LNH
Blues de Saint-Louis
Rangers de New York
AMH
Spurs de Denver
Activité 1972-1978
Joueur retraité
Position Défenseur
Tirait de la gauche
A joué pour LNH
Canadiens de Montréal
Blues de Saint-Louis
Sabres de Buffalo
North Stars du Minnesota
Red Wings de Détroit
LSQ
As de Québec
Cataracts de Shawinigan-Falls
Carrière pro. 1954-1971

Lors de sa carrière junior, il met fin à la carrière de Scotty Bowman en lui donnant un coup à la tête. Dans la Ligue senior du Québec, il participe à deux reprises à la finale pour le Trophée Edinburgh et gagne l'une des deux. Il devient joueur pour les Canadiens en 1954 et il reste avec Montréal jusqu'en 1967 ; entretemps, il remporte sept fois la Coupe Stanley. Il est choisi lors du repêchage d'expansion de la LNH 1967 par les North Stars du Minnesota, après quoi il change souvent d'équipe avant de prendre sa retraite de joueur. Il se reconvertit en devenant entraîneur des Spurs de Denver dans la Western Hockey League avec qui il remporte le championnat. Il prend par la suite le poste d'entraîneur des Blues de Saint-Louis dans la LNH. Après un nouveau passage avec les Spurs, qui sont devenus les Civics d'Ottawa, il reste une saison avec les Rangers de New York. Il arrête sa carrière d'entraîneur professionnel en 1978.

Style de jeu

Talbot est considéré comme un membre important de la défensive de son équipe pendant son époque. Il utilise son physique pour mettre en échec ses adversaires et lors d'une confrontation, il ressort souvent de là en contrôle de la rondelle pour contrattaquer[1]. Son physique lui donne une présence dans la zone défensive de son équipe[2].

Il est considéré comme faisant des passes précises tout en ayant un coup de patin dans la moyenne, ce qui fait qu'il est utilisé des deux côtés de la patinoire, c'est-à-dire à la fois pour la défense mais également lors des phases d'attaque de son équipe. Talbot passe également pour un bon vivant dans les vestiaires, n'hésitant pas à faire rire ses coéquipiers ; cette attitude permet d'enlever le stress chez les joueurs vu les exigences élevées des partisans à leurs égards. Mesurant 1,80 m (soit un peu moins de six pieds), Talbot est considéré comme un grand joueur[1].

Biographie

Ses débuts et la blessure de Bowman

Photographie de Scotty Bowman en 2006.
Lors de sa carrière junior, Talbot donne un dur coup à la tête de Scotty Bowman, ici présent sur la photographie, ce qui met fin à la carrière de joueur de ce dernier.

Jean-Guy Talbot débute en tant que junior avec les Reds de Trois-Rivières dans la Ligue de hockey junior du Québec en 1949-1950. Au cours de la saison suivante, il joue avec les Reds mais participe également à une rencontre dans la Ligue senior du Québec avec les Cataracts de Shawinigan-Falls. Lors de cette nouvelle saison, il comptabilise jusqu'à 136 minutes de pénalités, le plus haut total de toute la ligue[3]. Au cours de la saison 1951-1952, le [Note 1], il met fin à la carrière de Scotty Bowman[4]. Alors que l'équipe du Canadien junior de Montréal est sur le point d'être éliminée des séries éliminatoires, Bowman fonce au vers le but des Reds en échappée lorsque Talbot lui donne un coup[5]. La palette du bâton de Talbot atteint Bowman au front, ce qui lui fait une plaie d'une douzaine de centimètres (cinq pouces)[6] ainsi qu'une fracture au crâne[7] - [8]. L'entraîneur des Reds, Jack Toupin[4], donne le conseil à Talbot de frapper sur le bras, cependant Bowman, plus petit, reçoit le coup à tête[9].

Des années plus tard, Jean-Guy Talbot affirme toujours que cet évènement n'est pas intentionnel :

« J’ai toujours dit que je n’avais pas fait exprès. Mon entraîneur de l’époque disait « frappe sur le bras tu vas voir il ne te contournera pas. » Lui, il était petit et trop penché, mais le coup était parti. Ça lui est arrivé directement sur la tête. Le Canadien m’a alors offert de jouer dans un de ses clubs affiliés pour les séries. J’ai refusé et j’ai été suspendu un an[9]. »

À la suite de l'incident, Talbot rend visite Bowman à l’hôpital dans le but de s'excuser[7]. Ce coup est la cinquième pénalité de Talbot de la partie. Bowman revient au jeu pour deux saisons mais il ne sera plus jamais le même et finalement, il devient entraîneur pendant de nombreuses années[8]. Les deux hommes se retrouveront même au sein des Blues de Saint-Louis[10].

Ligue Senior du Québec

En 1952-1953, alors qu'il est âgé de 20 ans, Talbot rejoint l'équipe des As de Québec de la Ligue senior du Québec ; il compte six points en 24 rencontres jouées[1] - [2]. Lors de la saison suivante, les As remportent les séries de la LSQ après avoir fini à la quatrième place de la saison régulière. Ils battent les premiers au classement, les Saguenéens de Chicoutimi, puis les Sénateurs d'Ottawa dans une série de neuf matchs. Ils affrontent ensuite les Stampeders de Calgary de la Western Hockey League pour le Trophée Edinburgh. Cependant, l'équipe de Québec perd face à ceux-ci en ne remportant une partie contre cinq[11]

En 1954-1955, Talbot joue toute la saison avec Shawinigan-Falls. Après avoir remporté la ligue, autant en saison régulière en devançant les Remparts de Québec qu'en série en battant les Royaux de Montréal en finale, Talbot est nommé avec son coéquipier Jean Lamirande pour faire partie de la première équipe d'étoiles de la ligue[12]. De plus, les Cataracts et Talbot affrontent en finale les Flyers d'Edmonton de la WHL pour remporter le Trophée Edinburgh. La série se conclut avec une victoire des Cataracts en ne laissant que deux victoires au gardien Glenn Hall et aux autres joueurs d'Edmonton contre cinq pour l'équipe de Talbot[13].

Avec les Canadiens

Photographie d'Émile Bouchard, ici présent sur la photographie, sous l'uniforme des Canadiens de Montréal
Le premier match de Talbot dans la Ligue nationale de hockey est pour remplacer Émile Bouchard qui était alors blessé.

Au cours de cette même saison 1954-1955, Talbot fait ses débuts dans la Ligue nationale de hockey en participant à trois rencontres avec les Canadiens de Montréal et en comptant une mention d'assistance[14]. À la fin du camp d'entrainement de l'équipe en 1955, Talbot gagne son poste avec les Canadiens pour la saison 1955-1956[1] ; il profite de la blessure du vétéran Émile Bouchard pour gagner sa place et participer à 66 rencontres[12]. À son retour au jeu, Bouchard dit à Talbot : « Le jeune, tu vas prendre ma place. Moi, je ne jouerai pas avec le club l'an prochain[15]. » En effet, l'année suivante, Bouchard n'est plus avec l'équipe et Talbot joue régulièrement avec celle-ci. Émile Bouchard, Maurice Richard et Talbot deviennent ensuite des amis. Lors de la mort de Bouchard, Talbot se dit d'ailleurs touché par cette perte[15].

Talbot apprend comment jouer dans la LNH avec des vedettes comme Doug Harvey et Tom Johnson avec qui il forme le Big three[12]. Malgré un grand nombre de saisons joués avec l'équipe, Talbot ne joue qu'à une occasion avec Harvey, lorsqu'il est sélectionné pour le match des étoiles[7] alors qu'il est choisi pour faire partie de la première équipe d'étoiles en 1962[16]. Jean-Guy Talbot joue treize saisons et également la grande partie de sa carrière jusqu'à la saison 1966-1967 avec les Canadiens. Entre 1956 et 1960, il remporte cinq fois d'affilée la Coupe Stanley ; il est ainsi un des douze joueurs à remporter les cinq trophées. Talbot sert en quelque sorte de mentor pour certains joueurs comme Jean-Claude Tremblay, Terry Harper, Ted Harris et Jacques Laperrière[1].

Talbot dit plus tard que la première Coupe Stanley est celle qui a marqué le plus sa carrière, tout comme son premier match des étoiles[7]. À la suite des cinq Coupe Stanley remportées, l'équipe connait une période de quatre saisons sans Coupe. Talbot, Jean Béliveau, Henri Richard, Ralph Backstrom et Claude Provost, quintuples champions de la Coupe évoluent toujours avec l'équipe lors de ces années infructueuses[17].

En 1961-1962, il est pour la première fois le meilleur pointeur de son équipe au niveau des défenseurs[18] durant cette même campagne, il joue son 400e matchs dans la LNH[19]. La saison suivante, il redevient le meilleur pointeur chez les défenseurs des Canadiens[20]. En 1964-1965, Talbot et les Canadiens renouent avec la victoire en remportant de nouveau la Coupe aux dépens des Black Hawks de Chicago. Le scénario identique se recrée l'année suivante, cette fois-ci contre les Red Wings de Détroit. Il s'agit de la dernière des sept Coupes remportées[21], l'année changeant d'équipe l'année suivante[22]. C'est durant le mois de janvier de cette même saison 1965-1966 que Talbot joue son 700e match dans la LNH et avec les Canadiens par la même occasion[23].

Au cours de la majeure partie de sa carrière avec Montréal, Talbot porte le 17 ; ce choix est influencé de Ken Reardon, gérant général des Cataractes de Shawinigan à son époque, qui voit le 17 comme un porte bonheur[4]. Talbot est considéré comme un joueur qui aime jouer des tours à ses coéquipiers. Un bon exemple est qu'avant les parties, Talbot donne un coup de poing sur le couvre-chef de son entraîneur, Toe Blake sans jamais recevoir quelconque reproche de la part de son entraîneur, cependant, après être arrivé en retard à l'une d'entre elles, il ne le fait pas et les Canadiens perdent la partie, Blake le convoque à la fin de la partie dans le but de l'avertir de toujours frapper son chapeau dans l'avenir puisqu'ils gagnent des rencontres quand il le fait[7].

Après les Canadiens

En 1967, la LNH passe de six franchises à douze ; Talbot est âgé de 35 ans et l'organisation des Canadiens décide de ne pas le protéger[7]. Lors du repêchage d'expansion de la LNH 1967 qui se tient le [2], il est choisi par les North Stars du Minnesota. Cependant, il ne joue que quatre rencontres avec Minnesota au début de la saison 1967-1968 et au cours de cette saison, il change deux fois de formation, passant des North Stars, aux Red Wings de Détroit et aux Blues de Saint-Louis[1]. Les North Stars échangent Talbot à Détroit en compagnie de Dave Richardson en échange de Bob McCord et Duke Harris le [2]. Les Blues de Saint-Louis le réclament ensuite au ballottage le [2]. Talbot n'apprécie pas de changer de formation aussi souvent et il envisage alors d'arrêter sa carrière. Au sein des Blues, il se retrouve dirigé par Scotty Bowman mais il décide de jouer quelques années de plus[7].

Il passe trois saisons complètes avec les Blues de Saint-Louis. Lors de ses trois campagnes avec l'équipe basée au Missouri, il atteint à chaque reprise la finale de la Coupe Stanley, sans jamais la remporter[2]. En 1970-1971, il débute avec les Blues mais il est une nouvelle fois échangé le aux Sabres de Buffalo avec Larry Keenan contre Bob Baun[2]. À la fin de cette saison il prend sa retraite du hockey professionnel à l'âge de 38 ans. Avec les Sabres, il signe son contrat le plus lucratif à vie avec 82 000 dollars[9]. Talbot finit sa carrière avec un total de sept coupes Stanley, ce qui en fait la neuvième personne à en avoir le plus remportées dans sa carrière[24].

Durant l'intégralité de sa carrière professionnelle, Talbot participe à sept reprises au match des étoiles de la Ligue nationale de hockey[7]. Talbot considère que parmi les cinq équipes avec qui il joue durant sa carrière, le Canadien est la meilleure, suivie par les Blues[7], il s'agit d'ailleurs des deux équipes avec qui il joue le plus de saisons[22]. Durant sa carrière, il subit de nombreuses blessures : à l'épaule, aux genoux et il se casse même une cheville, mais, bien que jouant toute sa carrière, il ne s'est jamais blessé à la tête selon ses dires[7].

Carrière d'entraîneur

Après sa carrière de joueur, il commence sa carrière en tant qu'entraîneur et il réussit à se rendre au poste d'entraîneur-chef des Rangers de New York et des Blues de Saint-Louis dans la LNH. Il fait ses premiers pas en tant qu'entraineur avec les Spurs de Denver dans la WHL où il est engagé le , dès sa première année comme entraineur-chef, son équipe remporte le championnat[25]. Lors de son passage avec les Spurs, il est entraineur-chef ainsi que directeur général de l'équipe[26]. Cette performance ne passe pas inaperçu puisque au neuvième match de la saison suivante, il remplace au début novembre Al Arbour comme entraineur des Blues[25], il y restera deux ans[22]. John Choyce comble son poste chez les Spurs au départ de Talbot[27]. Il entraine deux saisons chez les Blues, l'année suivante, il retourne avec les Spurs de Denver sans la Ligue centrale de hockey, puis l'année suivante, l'équipe passe à l'Association mondiale de hockey[28] où ils changent de noms pour les Civics d'Ottawa[22].

Après son rôle d'assistant-entraineur de John Ferguson l'année précédente, il est nommé entraineur-chef des Rangers pour remplacer ce-dernier[29] durant l'été après deux années en dessous des attentes pour l'équipe, elle vient de rater deux fois les séries éliminatoires[30]. Durant sa seule saison à la tête de l'équipe, Talbot accumule 30 victoires, 37 défaites et 13 défaites en prolongation. Ses statistiques permettent à l'équipe de se rendre en séries où ils perdent en première ronde[22]. Le , les Rangers décident de le renvoyer pour le remplacer par Fred Shero[29]. Il est reconnu pour porter un survêtement à la place du traditionnel veston-cravate porté par les entraineurs[29] - [31] - [32]. À la suite de son passage avec les Rangers, le New York Magazine raconte que le principal problème de Talbot est qu'il n'inspire pas l'intérêt[33].

Après carrière et vie privée

En 2007, Talbot, comme tous les joueurs qui remportent la Coupe Stanley cinq ans de suite entre 1956 et 1960, reçoit de la part de la LNH une réplique miniature de la Coupe. De ses sept bagues de la Coupe Stanley, Talbot n'en conserve qu'une seule, les autres appartiennent désormais à ses enfants[34].

Talbot désapprouve plusieurs nouveaux règlements de la ligue dans laquelle il a joué durant de nombreuses saisons, notamment celui selon lequel un joueur peut quitter le banc des punitions si l'adversaire marque même sans avoir purgé la totalité de la punition, disant que « Lorsque tu avais une pénalité, tu avais à rester au banc deux minutes et on avait l'habitude de marquer deux buts chaque fois. C'est pourquoi ils ont changé la règle. Je pense que si tu prends deux minutes, tu dois rester deux minutes sur le banc. Comme c'était le cas avant. »[35] - [Note 2].

Jean-Guy Talbot habite en 2012 dans la ville de Trois-Rivières, au Québec[34] avec sa femme Pierrette[4] après avoir passé quelques années aux États-Unis. Il y possède un terrain depuis 1956[34]. Il a trois enfants : Carolle, Danny et Michel. Ils vivent tous aujourd'hui aux États-Unis. Austin pour Carolle, Denver pour Danny et Massina pour Michel[4]. Après sa carrière, il devient, grâce à Ronald Corey, représentant pour la brasserie O'Keefe pendant plusieurs années[4].

Le , vers deux heures du matin[36], Talbot rentre au Centre hospitalier régional de Trois-Rivières pour un malaise[31], selon certain média, ce serait une labyrinthite[37] - [38]; pour d'autre, un accident vasculaire cérébral[36] - [39].

Statistiques

En tant que joueur

Pour les significations des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace.

Cette section présente les statistiques de Talbot au cours des différentes saisons auquel il participe. Entre sa première saison en tant que junior en 1949 et sa dernière saison en 1971, il joue pendant plus de 20 ans au hockey sur glace, participant à plus de mille rencontres dans la LNH. Évoluant en défense, il ne compte que 43 buts pour 242 mentions d'assistance soit un total de 285 points dans la LNH alors qu'il reçoit plus de mille minutes de pénalités dans la LNH.

Statistiques par saison[2] - [22] - [40]
Saison Équipe Ligue Saison régulière Séries éliminatoires
PJ B A Pts Pun PJ B A Pts Pun
1949-1950Reds de Trois-RivièresLHJQ3634779903312
1950-1951Reds de Trois-RivièresLHJQ4472229136801118
1950-1951Cataractes de Shawinigan-FallsLSQ10000
1951-1952Reds de Trois-RivièresLHJQ43123648132410112
1952-1953As de QuébecLSQ2424633
1953-1954As de QuébecLSQ679112058
1954-1955Cataracts de Shawinigan-FallsLSQ596283482
1954-1955Canadiens de MontréalLNH30110----------
1955-1956Canadiens de MontréalLNH66113147890224
1956-1957Canadiens de MontréalLNH6901313741002210
1957-1958Canadiens de MontréalLNH5541519671003312
1958-1959Canadiens de MontréalLNH6941721771101110
1959-1960Canadiens de MontréalLNH69114156081128
1960-1961Canadiens de MontréalLNH7052631143611210
1961-1962Canadiens de MontréalLNH705424790611210
1962-1963Canadiens de MontréalLNH70322255150008
1963-1964Canadiens de MontréalLNH661131483702210
1964-1965Canadiens de MontréalLNH6781422681301122
1965-1966Canadiens de MontréalLNH591141550100228
1966-1967Canadiens de MontréalLNH6835851100000
1967-1968North Stars du MinnesotaLNH40004----------
1967-1968Red Wings de DétroitLNH3203310----------
1967-1968Blues de Saint-LouisLNH230442180228
1968-1969Blues de Saint-LouisLNH6954924120226
1969-1970Blues de Saint-LouisLNH7521517401616716
1970-1971Blues de Saint-LouisLNH50006----------
1970-1971Sabres de BuffaloLNH5707736----------
Totaux LNH 1 066432422851 01415142630142

En tant qu'entraîneur

Statistiques par saison[22]
Saison Équipe Ligue PJ V D N Séries éliminatoires
1971-1972Spurs de DenverWHL6236188Champion
1972-1973Spurs de DenverWHL9360
1972-1973Blues de Saint-LouisLNH6530288[41]1er tour[42]
1973-1974Blues de Saint-LouisLNH5522258Hors-séries[43]
1974-1975Spurs de DenverLCH783629131er tour
1975-1976Spurs de Denver/Civics d'OttawaAMH4114261Non qualifiée pour les séries
1977-1978Rangers de New YorkLNH803037131er tour

Trophées et honneurs personnels

Notes et références

Notes

  1. Plusieurs sources citent la date du 6 mars 1952 mais (Dater 2006, p. 8) parle d'une blessure au cours de la saison 1951.
  2. La citation originale est : « When you had a penality you had to stay in the box two minutes and we used to get two goals all the time. So that's why they changed the rule. I think if you get two minutes you should stay two minutes. Like it used to be. »

Références

  1. « Jean-Guy Talbot - Biographie, photos, statistiques et plus », Canadiens de Montréal (consulté le ).
  2. (en) « Jean-Guy Talbot », sur www.hhof.com (version du 8 juillet 2017 sur Internet Archive)
  3. Bruneau et Normand 2003, p. 764
  4. Agence QMI Jean-Paul Sarault, « Jean-Guy Talbot et l'incident Scotty Bowman », Canoë, (consulté le ).
  5. Dryden 2009.
  6. Dater 2006, p. 117.
  7. « Vidéo / Anecdotes savoureuses de Jean-Guy Talbot », RDS, (consulté le ).
  8. (en) Kevin Shea, « One on one with Scotty Bowman », sur www.hhof.com, (consulté le )
  9. Martin Sylvestre, « Jean-Guy Talbot à cœur ouvert », L'Hebdo Journal, (lire en ligne).
  10. (en) « Sports Illustrated Hockey Talk: From Hat Tricks to Headshots and Everything ... », Sports Illustrated, .
  11. Stott 2009, p. 58.
  12. Diamond et Zweig 2003, p. 94.
  13. Stott 2009, p. 64-65.
  14. Bruneau et Normand 2003, p. 237
  15. Gabriel Delisle, « Jean-Guy Talbot perd un ami et un mentor », La Presse, (lire en ligne).
  16. (en) « 1962 NHL All-Star Game Rosters », Hockey References (consulté le ).
  17. Leonetti 2010, p. 23.
  18. Bruneau et Normand 2003, p. 278
  19. Bruneau et Normand 2003, p. 279
  20. Bruneau et Normand 2003, p. 283
  21. King 2007, p. 270.
  22. (en) « Jean-Guy Talbot hockey statistics & profile », sur The Internet Hockey Database (consulté le ).
  23. Bruneau et Normand 2003, p. 299
  24. Zweig et Dickson 2011, p. 14.
  25. (en) « Jean-Guy Talbot new Blues coach », The Bryan Times, (lire en ligne).
  26. Surgent 2010, p. 35.
  27. Stott 2009, p. 197.
  28. (en) « Jean-Guy Talbot », sur Eliteprospects.com (consulté le ).
  29. Halligan 2003, p. 47.
  30. (en) « Talbot named Rangers' coach », St. Petersburg Times, (lire en ligne).
  31. (en) « Ex-Hab Talbot suffers stroke », Toronto Sun, (lire en ligne).
  32. (en) Michael Farber, « Embarrassing moments: Hockey so full of humiliation, it's hard to stop at 10 », Sports Illustrated, (consulté le ).
  33. (en) Irwin Anthony, « How the Rangers Left Long Beach and Found Hockey Happiness », New York Magazine, (lire en ligne).
  34. « Que sont-ils devenus? Jean-Guy Talbot », Canadiens de Montréal, (consulté le )
  35. Falla 2010, p. 188.
  36. Nicolas Ducharme, « Jean-Guy Talbot victime d'un AVC », Canoe, (consulté le ).
  37. Robert Martin, « Jean-Guy Talbot hospitalisé pour une labyrinthite », Le Nouvelliste, (lire en ligne).
  38. Alexandre Lebrun, « Jean-Guy Talbot hospitalisé (Hockey) », 98,5 fm Sport, (consulté le ).
  39. « Jean-Guy Talbot a été victime d'un AVC », RDS, (consulté le ).
  40. « Statistiques dans la LNH », sur LNH (consulté le )
  41. « Jean-Guy Talbot NHL & WHA Hockey Coaching Records », Hockey-Reference (consulté le ).
  42. « 1972-73 NHL Season Summary », Hockey-Reference (consulté le ).
  43. « 1973-74 NHL Season Summary », Hockey-Reference (consulté le ).

Bibliographie

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  • (en) Dan Diamond et Eric Zweig, Hockey's Glory Days: The 1950s And '60s, Andrews McMeel Publishing,
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  • (en) Ken Dryden, The Game, John Wiley & Sons.,
  • (en) Jack Falla, Open Ice: Reflections and Confessions of a Hockey Lifer, John Wiley and Sons.,
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  • (en) Thomas King, 120 Years-Tough Hockey: Terrific Trivia Ii, AuthorHouse,
  • Mike Leonetti, Joueurs de Centre, Scholastic Canada,
  • (en) John C. Stott, Ice Warriors: The Pacific Coast/Western Hockey League, 1948-1974, Heritage House Publishing Co,
  • (en) Scott Surgent, The Complete Historical and Statistical Reference to the World Hockey Association, Xaler Press,
  • Eric Zweig et Bill Dickson, De Tout Pour les Passionnés de Hockey : Spécial Coupe Stanley, Scholastic Canada,
  • Pierre Bruneau et Léandre Normand, La glorieuse histoire des Canadiens, Montréal, Éditions de l'Homme, , 823 p. (ISBN 2-7619-1860-6)
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