Jean-Georges-Charles Voidel
Jean-Georges-Charles Voidel, né le à Château-Salins (Royaume de France) et mort le à Middelbourg (Empire français), est un avocat français, élu député de Moselle, représentant du tiers état des communes du bailliage de Sarreguemines aux États généraux de 1789. Il prête le Serment du Jeu de paume, est député de Assemblée constituante de 1789 et plus tard membre du Club des jacobins.
Jean-Georges-Charles Voidel | |
Portrait par Charles Toussaint Labadye. | |
Fonctions | |
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Député à l'Assemblée constituante de 1789 | |
– (2 ans, 3 mois et 13 jours) |
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Député aux États généraux de 1789 | |
– (1 mois et 25 jours) |
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Élection | |
Groupe politique | Tiers Ă©tat |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Château-Salins (Royaume de France) |
Date de décès | (à 53 ans) |
Lieu de décès | Middelbourg (Empire français) |
Nationalité | Français |
Profession | Avocat |
Biographie
Jean-Georges-Charles Voidel est né le à Château-Salins[1], dans le duché de Lorraine.
Avocat à Morhange, Voidel est élu député de la Moselle à l’Assemblée nationale constituante. Il prête le serment du Jeu de paume[2].
Le , il fait partie des nouveaux membres du comité des recherches, avec : Poulain de Corbion, l'abbé Joubert, de Pardieu, Ledéan, Cochon de l'Apparent, Payen-Boisneuf, Verchère de Reffye, Rousselet, de Macaye, de Genlis, Babey[3]. Puis il devient président de ce Comité et à ce titre, un puissant personnage. En effet, ce Comité est l'organe policier de cette époque.
Membre du club des jacobins, puis du club des feuillants, il intervient régulièrement à l'Assemblée et propose notamment le serment ecclésiastique. À la dissolution de la Constituante, il est juge au tribunal civil de Paris. Conseiller du duc d'Orléans, il prend sa défense au tribunal révolutionnaire, en . Arrêté en , il est incarcéré à Paris avec le ci-devant général Alexandre de Beauharnais dont il devient l'exécuteur testamentaire. La chute de Robespierre, le , lui rendra la liberté[2].
Plus tard, Charles Voidel ne put obtenir qu’une place dans l'enregistrement comme vérificateur puis comme directeur. Il vota contre le consulat à vie[2].
Jean-Georges-Charles Voidel, meurt le dans la ville de Middelbourg, alors située en France dans le département des Bouches-de-l'Escaut[1].
Notes et références
- Assemblée nationale 2018, p. Informations générales.
- Assemblée nationale 2018, p. Biographie.
- de Bonnay 1883, p. 295.
Voir aussi
Bibliographie
- Charles-François de Bonnay, « Liste des nouveaux membres du comité des recherches et du comité des rapports, lors de la séance du 26 avril 1790 », dans Jérôme Mavidal (dir.), Émile Laurent (dir.), Archives Parlementaires de 1787 à 1860, t. XV : Du 21 avril au 30 mai 1790, Paris, Librairie Administrative P. Dupont, (lire en ligne), p. 295.
- « Jean-Georges-Charles Voidel », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Paris 1789-1989, Éditions Christian et Mairie de Paris, 1989
Webographie
- Assemblée nationale, « Jean, Georges, Charles Voidel », sur Assemblée nationale, (consulté le ).
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :