Guy-FĂ©lix de Pardieu
Guy-Félix, comte de Pardieu, né le à Saint-Domingue et mort le au chùteau de Vadancourt (Aisne), est un homme politique français.
Guy-FĂ©lix de Pardieu comte | ||
Portrait par Olivier Perrin. | ||
Fonctions | ||
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Député à l'Assemblée constituante de 1789 | ||
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DĂ©putĂ© aux Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789 | ||
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Ălection | ||
Groupe politique | Noblesse | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Saint-Domingue (ville) | |
Date de décÚs | (à 41 ans) | |
Lieu de décÚs | Chùteau de Vadancourt | |
Nationalité | Français | |
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Biographie
Fils de Charles et d'Anne Magdeleine Le Veyrier, il est capitaine puis chef d'escadron au rĂ©giment de Guyenne. Il Ă©tait seigneur de Vadancourt, Bray-Saint-Christophe, Bracheux, HĂ©rouel et autres lieux. En rĂ©sidence Ă Vadencourt, il fut Ă©lu, le , dĂ©putĂ© de la noblesse aux Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789 par le bailliage de Saint-Quentin, avec 29 voix sur 43 votants.
L'un des premiers de son ordre, il se réunit avec le tiers état, dÚs le et s'exprima ainsi :
« Messieurs,
Vivement pressĂ© par le sentiment intime de ma conscience de venir me placer parmi les membres de cette auguste AssemblĂ©e, je ne me permettrais cependant pas cette dĂ©marche si je ne croyais rĂ©pondre aux vĆux des gentilshommes que j'ai l'honneur de reprĂ©senter. Je ne puis voir, Messieurs, sans attendrissement le tableau majestueux et touchant de la rĂ©union si dĂ©sirable de la plus grande partie des reprĂ©sentants de cette nation dont le bonheur futur fait votre unique ambition. C'est avec la joie la plus vive que je me plais Ă penser que bientĂŽt tous les ordres animĂ©s du mĂȘme dĂ©sir, et rĂ©unis par les mĂȘmes sentiments, n'auront plus qu'un mĂȘme vĆu. C'est cette Ă©poque que tout citoyen patriote attend avec la plus grande impatience, comme le seul moyen de donner au roi les marques les plus tendres de notre amour et de payer Ă la nation le tribut qu'elle a droit d'attendre de nous.
Le comte de Pardieu. »
Il accompagna le roi à Paris le , présida le comité des rapports, fut nommé commandant de la garde nationale de Saint-Quentin, et demanda et obtint un congé pour en surveiller l'organisation. De retour à la Constituante, il fit décréter qu'on n'entendrait plus de nouvelles motions sur les finances. Le , il fit partie des nouveaux membres du comité des recherches, avec Poulain de Corbion, l'abbé Joubert, Le Déan, Voidel, Cochon de l'Apparent, Payen-Boisneuf, VerchÚre de Reffye, Rousselet, de Macaye, de Sillery, Babey[1]. Puis il fut élu secrétaire de l'Assemblée ().
Le , il devint administrateur du département de l'Aisne, et se retira des fonctions publiques sous la Terreur.
Devenu maire de la commune de Saint-Quentin en 1792, l'année suivante, il brûle les titres de noblesses et titres féodaux.
Mandats
- RĂ©gime politique : RĂ©volution
- Législature : Assemblée nationale constituante
- Mandat : Du au
- Baillage : Saint-Quentin (Type : Bailliage)
- Groupe : Noblesse
Notes et références
- de Bonnay 1883, p. 295.
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Pierre Maury, « RĂ©volution : DĂ©crets relatifs Ă l'Ă©tablissement de l'Ăre RĂ©publicaine. », sur DigithĂšque de matĂ©riaux juridiques et politiques UniversitĂ© de Perpignan, (consultĂ© le ).
- Dictionnaire des parlementaires français par Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, tome 4, Lav-Pla, Bourloton éditeur, Paris, 1891.
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :