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Jean-Baptiste de Champaigne

Jean-Baptiste de Champaigne, né à Bruxelles le , et mort à Paris le , est un peintre français, neveu et élève du grand Philippe de Champaigne.

Jean-Baptiste de Champaigne
Double portrait de Jean-Baptiste de Champaigne et de Nicolas de Plattemontagne chacun des peintres a fait le portrait de l'autre (1654),
Rotterdam, musée Boijmans Van Beuningen.
(Champaigne est assis Ă  gauche.)
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  49 ans)
Paris
Activités
Peintre, décorateur
Autres informations
Membre de
Ĺ’uvres principales
Portrait d'un homme, peut-être Philippe de la Trémoille (né 1596). Comte de Olonne (d)

Biographie

Né à Bruxelles, Jean-Baptiste de Champaigne gagne Paris en 1643, où son oncle le peintre Philippe de Champaigne, établi en France depuis 1621 et qui vient de perdre son fils unique, Claude, l'a appelé pour en faire son élève. Philippe de Champaigne va le former en même temps que Nicolas de Plattemontagne, dont le nom de famille originel était van Plattenberg. Le jeune garçon reçoit sa première formation dans l'atelier familial, puis parfait ses connaissances au cours d'un séjour à Rome, de 1658 à 1659. À son retour, il est associé aux chantiers royaux menés par son oncle, notamment dans l'appartement du roi au château de Vincennes. De même, il assura l'essentiel du décor de l'appartement du dauphin au palais des Tuileries.

Jean-Baptiste de Champaigne entre à l'Académie royale de peinture et de sculpture le , après avoir présenté son morceau de réception, Hercule couronné par la vertu et surmontant les vices et les passions, conservé au musée des beaux-arts de Lyon. Il est, comme son oncle, l'un des douze «anciens» fondateurs de l'institution, il participe très activement à sa vie en prononçant quatre conférences.

Le Christ au désert servi par les anges - Collection Motais de Narbonne
Hercule se donnant la mort sur le bûcher du mont Œta en présence de Jupiter et des douze grands dieux de l'Olympe (vers 1671), esquisse pour un plafond du palais des Tuileries. Château de Parentignat, collection particulière.

À partir de 1674 il participe aux décors du château de Versailles, notamment dans le salon de Mercure et l'oratoire de la reine. Parallèlement, Jean-Baptiste de Champaigne est connu et apprécié en tant que peintre religieux et reçoit à ce titre d'importantes commandes de tableaux d'autels, comme La Lapidation de saint Paul à Lystres, May de 1667, réalisé pour Notre-Dame de Paris, aujourd'hui au musée des beaux-arts de Marseille.

Conférences à l'Académie royale de peinture et de sculpture

La Peste Ă  Asdod
Nicolas Poussin (musée du Louvre)

Jean-Baptiste de Champaigne a prononcé plusieurs conférences à l'Académie :

  • le , « M. de Champaigne le neveu sur le tableau de M. Poussin reprĂ©sentant La Peste chez les Philistins pour avoir pris l'Arche d'Alliance », dans ConfĂ©rences inĂ©dites de l'AcadĂ©mie Royale de Peinture et de Sculpture, p. 112-118 (lire en ligne)
  • le , « M. de Champaigne le neveu sur la saison de l'ÉtĂ© du Poussin, sous le voile de l'Histoire de Ruth suppliant Booz de pouvoir glaner dans son champ », dans ConfĂ©rences inĂ©dites de l'AcadĂ©mie Royale de Peinture et de Sculpture, p. 119-123 (lire en ligne)
  • le , « M. de Champaigne le neveu », dans ConfĂ©rences inĂ©dites de l'AcadĂ©mie Royale de Peinture et de Sculpture, p. 27-28 (lire en ligne)
  • le , « M. de Champaigne le neveu contre le discours fait par M. Blanchard sur le mĂ©rite de la couleur », dans ConfĂ©rences inĂ©dites de l'AcadĂ©mie Royale de Peinture et de Sculpture, p. 29-34 (lire en ligne)
  • le , « M. de Champaigne le neveu sur es Bacchanales du Poussin », dans ConfĂ©rences inĂ©dites de l'AcadĂ©mie Royale de Peinture et de Sculpture, p. 124-126 (lire en ligne)
  • le , « M. de Champaigne le neveu sur les PĂ©lerins d'EmmaĂĽs du Titien », dans ConfĂ©rences inĂ©dites de l'AcadĂ©mie Royale de Peinture et de Sculpture, p. 127-135 (lire en ligne)
  • le , « M. de Champaigne le neveu sur la Madeleine du Guide », dans ConfĂ©rences inĂ©dites de l'AcadĂ©mie Royale de Peinture et de Sculpture, p. 136-143 (lire en ligne)

Notes et références

    Annexes

    Bibliographie

    • [Guillet 1854] Georges Guillet de Saint-George, « Jean-Baptiste de Champagne », dans MĂ©moires inĂ©dits sur la vie et les ouvrages des membres de l'AcadĂ©mie royale de peinture et de sculpture, t. 1, Paris, J.B. Dumoulin, (lire en ligne), p. 346-349
    • [Lacroix 1856] Paul Lacroix, « Jean-Baptiste de Champagne, peintre », Revue universelle des arts, t. 4,‎ , p. 327-336 (lire en ligne)
    • Dominique BrĂŞme (dir.), Ă€ l'Ă©cole de Philippe de Champaigne, Évreux, musĂ©e d'Évreux, 2007.
      Après Bernard Dorival, Jean-Baptiste de Champaigne a été particulièrement bien étudié, par Nicolas Sainte Fare Garnot, Dominique Brême et Frédérique Lanoë. Ce catalogue de l'exposition du 18 novembre 2007 au 17 février 2008 propose de nouvelles attributions qui élargissent considérablement l'œuvre de ce peintre et de son ami Nicolas de Plattemontagne.
    • Emmanuelle Brugerolles, Dominique Guillet, Le dessin en France au XVIIe siècle. Collections de l'École des beaux-arts de Paris, Paris, École nationale supĂ©rieure des beaux-arts, 2001.
      Catalogue de l'exposition de l'École des beaux-arts du 12 janvier au 31 mars 2001.
    • FrĂ©dĂ©rique LanoĂ«, Pierre Rosenberg et al., Trois maĂ®tres du dessin : Philippe de Champaigne, Jean-Baptiste de Champaigne, Nicolas de Plattemontagne (Catalogue d'exposition), Paris, Éditions de la RĂ©union des musĂ©es nationaux, , 207 p. (ISBN 978-2-71185569-8)
      Rédigé par une doctorante en histoire de l'art, ce catalogue de l'exposition du musée national de Port-Royal des Champs à Magny-les-Hameaux du 24 mars au 29 juin 2009 confirme les nouvelles attributions d'œuvres.

    Articles connexes

    Liens externes

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