Jean-Baptiste Perrin des Vosges
Jean-Baptiste Perrin, dit Perrin des Vosges, né le à Damas-devant-Dompaire, mort le à Épinal (Vosges), est un homme politique français.
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(à 61 ans) Épinal |
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Biographie
Négociant à Épinal au début de la Révolution, Perrin devient en 1791 président du directoire du département des Vosges. Le , il est élu député des Vosges à la Convention nationale, le 4e sur 8, avec 228 voix sur 267 votants. Siégeant sur les bancs de la Montagne, il vote la mort lors du procès de Louis XVI et intervient à plusieurs reprises sur les questions de finances. Il est dit Perrin des Vosges pour ne pas être confondu avec Pierre Nicolas Perrin député de l'Aube.
Envoyé en mission dans les Ardennes, le Nord, le Pas-de-Calais, le Gard, l'Hérault et l'Aveyron, il dénonce le le nombre d'emplois inutiles au sein de l'armée.
Après le 9-Thermidor, il s'oppose aussi bien aux royalistes qu'au jacobins. Il entre au comité de sûreté générale le 15 pluviôse an III () et participe à la répression de l'insurrection du 1er prairial an III.
Réélu député des Vosges le 21 vendémiaire an IV () au Conseil des Cinq-Cents avec 203 voix sur 270 votants, il s'attache particulièrement aux questions financières et dénonce le trouble causé par les prêtres réfractaires dans les départements. Élu au Conseil des Anciens le 22 germinal an VI (), il en devient secrétaire et président, du au .
Partisan du coup d'État du 18 brumaire, il est nommé au sein de la commission intermédiaire chargée de représenter le législatif puis entre, le 4 nivôse an VIII (), au Corps législatif, où il représente les Vosges, et dont il est le premier président, du 1er au . Il y siège jusqu'au 11 germinal an XI ().
Le 16 floréal an XI (), il devient conseiller général des Vosges. En 1814, il assure la formation de Corps francs dans sa région.
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Ressource relative Ă la vie publique :
- « Jean-Baptiste Perrin des Vosges », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition], p. 597