Jean-Baptiste Auguste Marie Jamin
Jean-Baptiste Auguste Marie Jamin, baron et marquis de Bermuy, né le à Louvigné-du-Désert en Ille-et-Vilaine et mort au cours de la bataille de Waterloo le , est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Jean-Baptiste-Auguste-Marie Jamin, marquis de Bermuy | |
Naissance | Louvigné-du-Désert, Ille-et-Vilaine |
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Décès | (à 40 ans) Bataille de Waterloo Mort au combat |
Origine | France |
Arme | Cavalerie |
Grade | Général de brigade |
Années de service | 1792 – 1815 |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
Distinctions | Officier de la LĂ©gion d'honneur |
Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 9e colonne |
Biographie
Carrière sous la Révolution et le Consulat
Fils de Jean-François Jamin, écuyer et gendarme de la garde du roi, seigneur du Fresnay, et de Anselme Marie Jacquine Gaultier. Jean-Baptiste Auguste Marie Jamin s'est marié à Naples en 1808 avec Rosalie Françoise Caliste Miot, comtesse de Mélito, née en 1792 et morte en 1866 à Stuttgart. Fille de André François Miot, comte de Mélito, ministre, ambassadeur, membre de l'Institut de France[1]. Sous-lieutenant le , au 9e régiment de cavalerie à l'armée du Nord, lieutenant le 16 floréal an III, il passe en l'an IV, à l'armée de Sambre-et-Meuse, où il fait la guerre jusqu'à la fin de la campagne de l'an VI.
Aide-de-camp du général Nansouty à l'armée du Rhin le 22 fructidor an VII, il est promu par le général Moreau, au grade de capitaine le 13 fructidor an VIII, et entre comme titulaire de ce grade au 8e régiment de cavalerie le 1er floréal an IX.
Du chef d'escadron au major des grenadiers Ă cheval de la Garde
Il est nommé chef d'escadron le 1er pluviôse an X, et chevalier de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII. En Italie en l'an XIV comme aide de camp du maréchal Masséna, il se distingue au combat de Saint-Pierre en s'élançant sur l'ennemi à la tête de la cavalerie et se rend à Naples en 1806 en qualité d'aide-de-camp du roi Joseph Bonaparte, qui le fait commandeur de l'Ordre royal des Deux-Siciles, et le nomme le de la même année major du régiment de Chevau-Légers de la Garde Napolitaine. Colonel de ce régiment le , il le conduit en Espagne à la suite du roi en 1808. Nommé maréchal de camp au service de l'Espagne et chevalier de l'ordre royal d'Espagne le , il reçoit le titre de marquis de Bermuy, et prend, au mois de , le commandement des deux régiments de cavalerie et de hussards de la Garde royale, à la tête desquels il combat le à la bataille de Vitoria.
Arrivé au quartier général du duc de Dalmatie, ce dernier lui confie le commandement provisoire de la brigade de la Garde royale espagnole, qu'il conserve jusqu'au moment du désarmement de ces troupes exécuté en vertu du décret du . Réadmis au service de la France le avec le grade de général de brigade, il fait presque toute la campagne de France à la tête d'une brigade de cavalerie légère du 2e corps, est nommé major des grenadiers à cheval de la Garde le et suit l'Empereur à Fontainebleau, où il reste jusqu'au moment de l'abdication.
Maintenu comme major aux cuirassiers de France le et nommé officier de la Légion d'honneur le , il rentre dans les grenadiers à cheval de la Garde impériale à la réorganisation du et est tué à la bataille de Waterloo le , en chargeant sur les pièces qui soutenaient les carrés de l'infanterie anglaise. Son nom est inscrit au côté Nord de l'arc de triomphe de l'Étoile et figure également en lettres d'or sur les tables de bronze du palais de Versailles.
Distinctions
- : Chevalier de la LĂ©gion d'honneur
- : Officier de la LĂ©gion d'honneur
- 1806 : Commandeur de l'Ordre royal des Deux-Siciles
- 1810 : Chevalier de l'Ordre royal d'Espagne
- 1810/1811 : Marquis de Bermuy (en Espagne)
- : baron de l'Empire[2].
Notes et références
- Archives des ancĂŞtres de Emmanuel Coutadeur(descendant Jamin)
- Jean Tulard, Napoléon et la noblesse d'Empire : avec la liste des membres de la noblesse impériale, 1808-1815, Paris, Tallandier, , 361 p. (ISBN 2-235-02302-9), p. 246
Bibliographie
« Jean-Baptiste Auguste Marie Jamin », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]