Jaume Plensa
Jaume Plensa est un sculpteur et graveur contemporain espagnol de renommée internationale né en 1955 à Barcelone en Espagne[1]. Il est représenté par la Galerie Lelong & Co. à Paris et à New York.
Naissance | |
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Période d'activité |
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Nationalité |
Espagnole |
Activité | |
Formation | |
Représenté par |
Galerie Lelong (d) |
Lieux de travail | |
Mouvements |
Art des nouveaux médias (en), art contemporain |
Distinction | |
Sites web |
Biographie
Jaume Plensa est né le à Barcelone. Il y a fait ses études d'art à l'école de la Llotja, puis travaillé à la fondation Henry Moore et à l'atelier Calder à Saché.
AprÚs une formation classique, travaillant le bronze, la fonte et le fer forgé, il incorpore dans ses travaux différents objets, dont des objets de récupération, avant de revenir par la suite à une technique bien plus classique.
Il abandonne ensuite la figuration pour travailler uniquement sur les formes et les volumes, et introduit des matériaux ou dispositifs technologiques, principalement afin d'ajouter de la lumiÚre ou des oppositions entre la transparence et l'opacité.
Enfin, conservant cet acquis et ce savoir-faire, il abandonne l'abstraction et revient vers la figuration qu'il réintroduit peu à peu pour faire naßtre des jeux de sens avec les dispositifs lumineux qu'il a choisis.
Ćuvre du sculpteur et du statuaire
Ă l'international
En 1982, il a construit un livre de verre. Un livre transparent pour éviter de perdre ce qu'on vient de lire en tournant la page. En superposant les pages transparentes, il est possible de les lire simultanément.
Durant l'annĂ©e 2000, Plensa s'Ă©tait intĂ©ressĂ© Ă l'origine des facultĂ©s humaines. Il avait rĂ©ussi Ă crĂ©er un lien entre les parties du corps et les forces de l'esprit en s'inspirant des thĂ©ories phrĂ©nologiques du XVIIIe siĂšcle. Il s'est plongĂ© dans les travaux de l'anatomiste autrichien Franz Joseph Gall qui affirment que les diffĂ©rents sens et dispositions seraient en relation avec diffĂ©rentes parties du cerveau. Il a crĂ©Ă© un corps-monde qui ressemble Ă une grande carte dans laquelle le corps s'Ă©tend sur les continents : AmĂ©rique et OcĂ©anie pour les pieds, Asie et Afrique pour la tĂȘte. Plensa y a appliquĂ© son systĂšme de correspondances personnel : la gĂ©nĂ©rositĂ© est liĂ©e au cĆur, les sens de la conservation et de la reproduction dans les yeux, les sens de la dĂ©couverte, de l'Ă©motion et de l'abstraction dans le bras droit, les sens de transformations, de constatation, de la communautĂ© dans la jambe gauche, le sens de la dĂ©fense dans la bouche, le sens de l'ego dans la tĂȘte. Plensa imagine un homme idĂ©al : jamais agressif, il se contente de se dĂ©fendre en utilisant les mots car c'est un homme de paroles, sans frustration, il sait associer puissance et charisme soit un humain qui baigne dans un univers Ă©thique. Il a crĂ©Ă© un homme pour qui les mots sont sa matiĂšre, son guide et sur son corps est gravĂ© l'univers.
En 2003, dans l'espace plongé dans la pénombre, 41 cymbales de bronze étaient accrochées au plafond avec des cordes rouges sur lesquelles sont gravées les vers de Blake issus de The marriage of Heaven and Hell. Les 78 vers étant de différentes longueurs, la taille et le poids des instruments est différente créant des tonalités variables. Des bassines de cuivre sont situées sous chaque cymbale. Des gouttes d'eau tombent du plafond à un rythme régulier.
InaugurĂ©e en , la Crown Fountain du Millennium Park Ă Chicago est l'une des Ćuvres les plus cĂ©lĂšbres de Jaume Plensa. L'eau et le granit se mĂȘlent aux clichĂ©s numĂ©riques de 1 000 visages d'habitants locaux qui apparaissent sur un Ă©cran Led dans une tour en verre de 15 mĂštres de haut. Il a reçu pour cette sculpture le prix Bombay Sahppire Ă Londres.
Jaume Plensa s'est reprĂ©sentĂ© dans un Autoportrait de 2005 assis sur un tertre funĂ©raire avec entre ses bras son arbre de vie calĂ© entre ses genoux repliĂ©s et retenus par ses bras. Cette sculpture en aluminium est parsemĂ©e de lettres formant des mots prĂ©cis. C'est comme s'il avait tatouĂ© sur sa peau tous les auteurs qui avaient comptĂ©s pour lui : Blake, Canetti, Baudelaire, Dante, Goethe, Vicent AndrĂšs EstellĂ©s ou William Carlos Williams. L'artiste a voulu suggĂ©rer que tout ce qui nous arrive nous marque physiquement. Les sculptures nous parlent d'elles-mĂȘmes, les mots qu'elles portent sont Ă©crits avec une encre invisible. Pour Doris Van Drathen, critique d'art, « dans la vision du monde de Plensa, sous ce premier texte inscrit sur nous par nos expĂ©riences et notre vĂ©cu, se trouve un second texte qui comme une structure cellulaire constitue notre ĂȘtre. Il y a un texte avant le tatouage et dĂ©chiffrer ce texte, c'est travailler Ă fonder son moi. Car il est plus facile de s'inventer que de se dĂ©couvrir ». Comme un tatouage, tout ce que nous vivons s'imprime sur notre peau. Selon lui, les livres nous transforment intellectuellement et physiquement : ce que nous lisons devient une peau de mots, traverse nos flux, fabrique notre identitĂ© et change notre comprĂ©hension du monde. Pour Doris Van Drathen, « il crĂ©e un lien avec d'anciennes traditions : comme ce texte dans l'Apocalypse, qui prĂ©sente le livre de vie comme le centre du paradis et l'assimile ce faisant Ă l'arbre de vie, un arbre dont les feuilles, comme les lettres du livre forment une totalitĂ© des ĂȘtres vivants. Une caractĂ©ristique de son approche tient au fait qu'il ne se contente pas de lire les auteurs qu'il a choisis, mais les entend comme des voix vivantes qui l'accompagnent. Pour percevoir ces voix, on a besoin d'un vide dans lequel puissent naĂźtre des idĂ©es, un dialogue, on a besoin d'un intervalle qui corresponde Ă une autre tension. »
Dans Three Graces (2005), Plensa a choisi d'inscrire sur leurs corps des passages des lettres adressĂ©es par Oscar Wilde au rĂ©dacteur en chef du Daily Chronicle en 1897 et 1898 pour rĂ©vĂ©ler et dĂ©noncer les conditions de dĂ©tention des prisonniers anglais. Pour Doris Van Drathen, « les sculptures de Plensa rĂ©vĂšlent, elles, les angoisses qui sont Ă©crites sur la peau du cĆur de la plupart des hommes mais dont un petit nombre seulement est conscient â le poids des frontiĂšres que nous imposons Ă nous-mĂȘmes, un poids qui va de pair avec la douleur que font naĂźtre en nous les limites de l'existence humaine. VoilĂ pourquoi l'encre invisible a son sens ».
Avec Song of songs en 2005, il fixe les lettres sur des fils accrochĂ©s au plafond en plaçant ces derniers les uns Ă la suite des autres remplissant l'espace d'un interlude musical liĂ© au cliquetis des lignes de lettres verticales. Ces colonnes de textes deviennent des ĂȘtres vivants qui projettent leurs ombres sur les visiteurs. Cette pluie de mots immerge le visiteur et rend incomprĂ©hensible le sens du message transposant le visiteur dans un espace sĂ©parant le non-dit et l'indicible.
Avec Scales en 2005, il utilise des plateaux de balance pour mieux faire comprendre l'expression peser ses mots. Des lettres sont rĂ©ellement disposĂ©es dans chaque plateau de chaque balance. Il utilise les couples de concepts opposĂ©s ou avec des associations libres : Soul-Land, Desire-Dream, Silence-Heart. Un jeu s'Ă©tablit entre le poids physique et le poids logique : le mot Darkness est plus lĂ©ger que le mot Light, le mot Fire est plus lourd que le mot Water, le mot Earth est plus lĂ©ger que le mot Air. En effet, plus la quantitĂ© de lettres dĂ©coupĂ©es dans les plateaux de la balance est grande, plus les mots sont lĂ©gers. Le monde de Plensa s'ouvre bien au-delĂ des lots en transgressant les lois de la gravitĂ©. Pour Doris Van Drathen, « au moment oĂč il s'Ă©chappe Ă l'ordre, il le confirme â il confirme ce monde dont on dit qu'il vient des 10 Sephiroth, des nombres et des 22 lettres de l'alphabet qui ont Ă©tĂ© « dessinĂ©s, taillĂ©s, combinĂ©s, pesĂ©s, interchangĂ©s »selon un plan prĂ©cis.
Pour les Jeux Olympiques de Turin en 2006, dans la rĂ©gion de SestriĂšre, il a collaborĂ© avec l'architecte Norman Foster pour l'exposition The Snow Show en rĂ©alisant une Ćuvre de 27 mĂštres de diamĂštre intitulĂ©e Where are you ? Des inscriptions topographiques ont Ă©tĂ© creusĂ©es dans la glace et Ă©taient constamment Ă©clairĂ©es la nuit. Glace, neige et calligraphie sont les composants de cette poĂ©sie visuelle en suggĂ©rant la temporalitĂ© Ă©phĂ©mĂšre du texte.
Une autre de ses Ćuvres, Blake in Gateshead, est un faisceau laser qui, lors d'occasions spĂ©ciales brille haut dans le ciel nocturne de Gateshead au-dessus du Baltic Centre for Contemporary Art (en). Ă l'Ă©tĂ© 2007, il a participĂ© Ă l'exposition d'art urbain de Chicago, Cool Globes: Hot Ideas for a Cooler Planet (en).
Cette mĂȘme annĂ©e, en 2007, il commence un projet dans lequel il travaille en Ă©troite collaboration avec un groupe d'ex-mineurs Ă la crĂ©ation d'une nouvelle Ćuvre sur le site historique d'une ancienne mine de charbon prĂšs de Saint Helens (Merseyside), dans le cadre du projet Big Art, initiĂ© par Channel 4. DĂ©voilĂ© au printemps 2009, Le RĂȘve (en) se compose d'une structure allongĂ©e d'un poids de 500 tonnes, sculptĂ©e sous la forme de la tĂȘte et du cou d'une jeune femme mĂ©ditant les yeux fermĂ©s. La structure est recouverte de dolomite d'Espagne blanche, contrastant avec le charbon habituellement extrait.
Le , la sculpture Breathing (en) de Jaume Plensa est dédiée par le Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon, à la mémoire des journalistes tués en mission. La sculpture d'acier et de verre se trouve au sommet de la nouvelle aile de la Broadcasting House à Londres. à 22 heures chaque soir, un faisceau de lumiÚre est projeté à partir de la sculpture s'étendant sur 1 kilomÚtre dans le ciel pendant 30 minutes pour coïncider avec le programme BBC News at Ten (en)[2].
Toujours en 2008, L'Ăme de l'Ăbre est crĂ©Ă©e pour l'Exposition internationale de Saragosse, dont le thĂšme Ă©tait « Eau et dĂ©veloppement durable ». La sculpture mesure onze mĂštres de haut. Les lettres sculptĂ©es reprĂ©sentent les cellules du corps humain composĂ© de plus de soixante pour cent d'eau. Ses lettres blanches et la structure creuse invitent Ă l'introspection et Ă la rĂ©flexion sur la relation entre les ĂȘtres humains et l'eau. L'Ćuvre est dĂ©sormais la propriĂ©tĂ© de la ville d'Antibes. Son installation a Ă©tĂ© inaugurĂ©e le par FrĂ©dĂ©ric Mitterrand.
En 2010, Jaume Plensa poursuit sa crĂ©ation dâĆuvres monumentales avec Awilda, exposĂ©e Ă l'universitĂ© de Salzbourg, Nomade et World Voices sculpture hydraulique et musicale de 196 cymbales, exposĂ©e dans le hall du Burj Khalifa Ă DubaĂŻ. En 2011, Jaume Plensa inaugure Echo en place au Madison Square Park Ă New York.
En France
En 1992, il rĂ©alise, en mĂ©moire des victimes des inondations de 1977 en Gascogne, une Ćuvre en deux parties :
- L'Observatoire du temps, gigantesque plaque de fonte déposée sur le deuxiÚme palier de l'escalier monumental de la ville d'Auch sur laquelle est gravé le récit biblique du Déluge. Surgissant du centre du texte, un puissant rayon lumineux scrute le ciel, comme pour en prévenir les caprices.
- L'Abri impossible, installé en regard sur l'autre rive. Ce sont quatre colonnes de fonte dressées comme les piles d'un pont serrées au point d'emprisonner les hommes dans le flot gonflé de la riviÚre.
En 2007, Jaume Plensa inaugure sur la place emblématique de Nice, la place Masséna, le long du parcours du nouveau tramway un groupe de sculptures intitulé Conversation à Nice. Il s'agit de sept personnages translucides assis ou accroupis à la maniÚre des scribes de l'antiquité (et assimilés souvent à tort à des bouddhas) disposés sur des perches métalliques d'une dizaine de mÚtres de hauteur, et réalisés en résine blanche opaque qui s'illuminent la nuit et prennent alternativement, progressivement et de façon aléatoire les couleurs les unes des autres. En effet, les statues symbolisent les sept communautés des sept continents et les variations de la lumiÚre cinétique leurs échanges réciproques, porteurs de richesse et de beauté. Elles diffusent une lumiÚre qui change lentement d'une couleur à une autre. Ces sculptures permettent une « conversation » avec les passants. Véritables sentinelles, elles sont aussi des points de repÚres pour les voyageurs situés dans le tramway. « Comme les phares sur la cÎte, les figures semblent veiller sur nous, nous protéger d'en haut. Sans perturber le vide de la place, elles nous invitent à lever les yeux et redécouvrir aussi le ciel de la ville » précise Jaume Plensa.
En 2007, Antibes avait accueilli Jaume Plensa dans le cadre d'une exposition temporaire organisée par le musée Picasso. La ville a acquis en 2010 la sculpture monumentale Le Nomade en acier inoxydable peint en blanc, de 8 mÚtres de hauteur installée sur la terrasse du bastion Saint Jaume telle une figure de proue. Le visiteur peut entrer facilement dans cette sculpture creuse d'un géant formé de lettres blanches en acier soudées les unes aux autres. Elle représente un humain assis, une jambe repliée et le visage tourné vers la mer.Son visage est ouvert avec deux hypothÚses possibles : soit les lettres n'ont pas pu se développer ou sont en cours de développement soit elles ont subi une désintégration. Jaume Plensa ne délivre aucune réponse définitive. C'est une invitation à un voyage à l'intérieur de la sculpture faite de vide et de silence voire dans l'espace. La piÚce se trouve sur une roche non taillée délimitant un fragment de terre voire un monde. Dans la mythologie et dans l'Antiquité, il était courant de vouer un culte aux roches dont on estimait qu'elles étaient capables de prédire l'avenir. Chez les Sémites et les Grecs, il est souvent fait référence au fait que l'homme est né de la pierre. Dans Les métamorphoses, Ovide raconte que les titans Deucalion et Pyrrha ont fabriqué une nouvelle race humaine aprÚs le fort déluge provoqué par Jupiter pour punir les hommes : les yeux bandés, ils ont lancé des pierres non taillées loin derriÚre eux et elles se sont transformées sans qu'ils s'en rendent compte en hommes et en femmes.
Du au , il expose 11 piĂšces monumentales dans la ville de Bordeaux[3] Ces sculptures en fonte, en bois ou en maillage d'acier situĂ©es dans les espaces publics de Bordeaux bĂ©nĂ©ficient d'un systĂšme d'Ă©clairage situĂ© Ă l'intĂ©rieur qui les rend visibles en permanence. Quatre sculptures ont Ă©tĂ© spĂ©cialement crĂ©Ă©es pour Bordeaux : Paula, Sanna et RuiRui qui sont trois figures fĂ©minines d'une hauteur de 7 mĂštres et la SphĂšre qui est une figure enveloppĂ©e dans une mappemonde constituĂ©e d'Ă©lĂ©ments de langage universels. L'enthousiasme du public bordelais a incitĂ© Jean-Claude Meymerit, responsable de la mise en scĂšne au thĂ©Ăątre Poquelin de Bordeaux Ă lancer une souscription pour l'acquisition d'une de ses sculptures intitulĂ©e Sanna situĂ©e Place de la comĂ©die. Cette idĂ©e a Ă©tĂ© reprise par le Maire de Bordeaux, Alain JuppĂ©. Cette sculpture a d'ailleurs Ă©tĂ© conservĂ©e 6 mois supplĂ©mentaire au-delĂ de la date d'Ă©chĂ©ance de l'exposition. Le lancement de la souscription publique a dĂ©butĂ© le et se termine le . La ville est censĂ©e rĂ©gler la diffĂ©rence entre le montant de la souscription rĂ©coltĂ©e et le prix de l'Ćuvre qui est Ă©valuĂ© entre 400 000 euros et 500 000 euros[4]. Venise et Antibes ont antĂ©rieurement donnĂ© l'exemple en achetant une de ses Ćuvres aprĂšs une exposition temporaire. Finalement, les fonds rĂ©coltĂ©s par la souscription Ă©tant insuffisant, la ville ne peut pas acheter la statue. Elle est acquise par le propriĂ©taire anonyme laisse exposer l'oeuvre au regard des Bordelais jusqu'en mars 2027[5].
Un artiste polyvalent
Il a entrepris de nombreuses collaborations avec l'OpĂ©ra Garnier. En 2007, il confectionne les costumes et crĂ©e les dĂ©cors pour Le ChĂąteau de Barbebleue de BĂ©la Bartok et le Journal d'un disparu de LeoĆĄ JanĂĄÄek. En 2003, il rĂ©alise les dĂ©cors et les costumes de La FlĂ»te enchantĂ©e de Mozart pour l'OpĂ©ra-Bastille et le thĂ©Ăątre Real de Madrid. Il fait aussi les dĂ©cors pour Les murs de la solitude de Tahar Ben Jelloun pour le thĂ©Ăątre Metastasio-Fabbricone en Italie. En 1999, il crĂ©e les dĂ©cors et costumes pour La damnation de Faust d'Hector Berlioz Ă Salzbourg en Autriche et pour le Bochum en Allemagne. En 1997, il fabrique les dĂ©cors et les costumes pour Le martyre de Saint SĂ©bastien de Claude Debussy pour le ThĂ©Ăątre de l'OpĂ©ra de Rome. En 1996, il intervient pour les dĂ©cors et costumes de L'Atlantide de Manuel de Falla mis en scĂšne au Festival de Grenade.
Pour l'exposition « L'Ăąme des mots » Ă Antibes en 2010, 91 dessins rĂ©alisĂ©s entre 1998 et 2009 sont prĂ©sentĂ©s. Il emploie pour le dessin des techniques mixtes, n'hĂ©sitant pas Ă manier simultanĂ©ment le crayon, la photo, les peintures aĂ©rosols, le cirage et Ă crĂ©er des effets de relief. Certains dessins ont des dimensions hors du commun jusqu'Ă deux mĂštres de hauteur et 6 mĂštres de large. Quand il trace sur le papier, l'artiste se rĂ©vĂšle plus un Ă©crivain qu'un dessinateur car il Ă©crit plus qu'il ne dessine. C'est sur ce rapport entre ce qui est Ă©crit et ce qui est reprĂ©sentĂ© que souhaite faire rĂ©flĂ©chir l'artiste. Par exemple, il prend une photographie en noir et blanc souvent un visage, il l'Ă©tire quelquefois et le couvre en partie de coulures sombres sur lesquelles il inscrit des lettres en capitales. La sĂ©rie Face de 2008 est rĂ©alisĂ©e Ă partir visages de tous les coins du monde en les reliant aux articles essentiels de la DĂ©claration des Droits de l'Homme. Un seul mot peut ĂȘtre inscrit sur une bouche ou sur un front. Une citation de Shakespeare est marquĂ©e sur un agrandissement d'une photo Ă©rotique trouvĂ©e dans la rue au Japon.
Thématique et technique de l'artiste
Artiste nomade, il envisage l'Ćuvre d'art comme « un lien au sein d'une communautĂ©, d'un groupe de personnes ». Selon lui, « une Ćuvre d'art n'a rien de statique ». Il a exposĂ© Ă DĂŒsseldorf, JĂ©rusalem (Bridge f light 1998), Chicago, Houston, ou Saragosse, Londres.
Aujourd'hui, ses thĂšmes de prĂ©dilection sont la reprĂ©sentation de la diversitĂ© de la figure humaine et les langages qui lient les hommes entre eux. Au fond, ce qui intĂ©resse Plensa c'est le rapport entre le mot et le corps humain. La loi ne prĂ©cise-t-elle pas qu'un rouleau de Thora abĂźmĂ© par le feu doit ĂȘtre incinĂ©rĂ© dans le cimetiĂšre communal avec toutes les cĂ©rĂ©monies habituelles. L'une des idĂ©es fixes de Plensa est d'envisager la langue non seulement comme le moyen de communiquer un sens mais aussi comme l'enveloppe de la matiĂšre, de l'Ă©nergie et de l'ĂȘtre.
La langue n'a plus pour fonction de dĂ©livrer un message intellectuel mais elle est simplement utilisĂ©e comme un amoncellement de lettres. Ces lettres non liĂ©es sont libres de forme, de sens et ne fixent rien encore. Jaume Plensa affirme qu' « un texte est un territoire ». Ce point zĂ©ro au niveau de la linguistique permet d'entrevoir une multitude de possibilitĂ©s. Ce matĂ©riau de lettres peut ĂȘtre assimilĂ© Ă un organisme cellulaire en pleine croissance. VĂ©ritable ĂȘtre vivant, il gagne du terrain dans l'espace et y projette son ombre. C'est comme si cette Ă©nergie linguistique avait crĂ©Ă© un homme. Un des thĂšmes de prĂ©dilection de Jaume Plensa est d'ailleurs l'existence de l'Ăąme.
Sa matiÚre premiÚre n'est pas celle d'un sculpteur traditionnel. à la pierre ou au bronze, il préfÚre employer le verre, la résine, l'albùtre, la lumiÚre, le son, l'eau, l'image numérique et le langage.
Pour Jaume Plensa, « la sculpture ignore la fiction. Elle n'est pas affaire de matériaux mais d'émotion. Elle n'est pas affaire de volume ou d'espace, mais de temps. »
Principales expositions personnelles
- 2022
- Noir & Blanc, Galerie Lelong & Co., Paris, France
- Jaume Plensa. Poesia del silencio, Fundacion Bancaja, Valence, Espagne
- Jaume Plensa, ChĂąteau Sainte-Roseline, Les Arcs-sur-Argens, France
- Chaque visage est un lieu, Musée d'art moderne de Céret, Céret, France
- Dessins, Musée Picasso, Antibes, France
- In small places, close to home, Yorkshire Sculpture Park Chapel and The Weston Gallery,
Wakefield, Royaume-Uni
- 2021
- NEST, Galerie Lelong & Co., New York, Ătats-Unis
- Slowness, Galleri Andersson / Sandström, Stockholm, SuÚde
- 2020
- La llarga nit, Galeria Senda, Barcelone, Espagne
- 2019
- Estampes, Galerie Lelong, Paris, France [6]
- Jaume Plensa, Ciutat de les Arts i les CiĂšncies, Valence, Espagne
- Jaume Plensa, Galerie Pilar Serra, Madrid, Espagne
- Obra GrĂ fica, Abadia de Montserrat, Barcelone, Espagne
- Talking Continents, Arthur Ross Gallery at the University of Pennsylvania, Philadelphie, Ătats-Unis
- Talking Continents, Jepson Center for the Arts, Savannah, Ătats-Unis
- Jaume Plensa, Moscow Museum of Modern Art, Moscou, Russie
- 2017
- Nocturne, Galerie Lelong, Paris, France
- YSP40, Yorkshire Sculpture Park, West Bretton, Angleterre
- Glasstress, Palazzo Franchetti San Marco, Venise, Italie
- Silence, Galerie Lelong, New York, Ătats-Unis
- MusĂ©e d'art moderne et contemporain de Saint-Ătienne, France
- 2016
- La ForĂȘt blanche, Galerie Lelong, Paris, France
- The inner Sight Max Ernst Museum, BrĂŒhl, Allemagne
- 2015
- Mons (Le RĆulx), Belgique. Mariana et Nuria
- Musée d'art moderne, Céret, Pyrénées-Orientales, France, du au
- 2014 :
- Una trayectoria. Premio Nacional de Arte Grafico 2013, Académie royale des beaux-arts de San Fernando, Madrid, Espagne
- Private Dreams, Richard Gray Gallery, Chicago, Ătats-Unis, 2014
- The secret heart/Das Geheimherz, Schaezlerpalais, Augsbourg, Allemagne, 2014
- 1004 portraits, Millenium Park, Chicago, Ătats-Unis, 2011
- 2013 :
- Talking Continents, Galerie Lelong New York, Ătats-Unis
- Jaume Plensa, Bordeaux, France
- Jaume Plensa. Editions 2012-2013, Galerie Lelong, Paris, France
- 2012 :
- Galerie Lelong, Paris, France
- Yorkshire Sculpture Park, Wakefield, Royaume-Uni
- In The Midst Of Dreams, EMMA, Helsinki, Finlande
- Eight Poets In Bamberg, Bamberg, Allemagne
- Umedalen Skulptur, Umea, SuĂšde
- Jaume Pensa, Le Jardin des mots[7], musée du dessin et de l'estampe originale de Gravelines, France
- Silhouettes, Galerie Lelong, Paris, France
- 2011 :
- Madison Square Park, New York, Ătats-Unis
- Galerie Lelong, New-York, Ătats-Unis
- AnoNYmous, Galerie Lelong, New York, Ătats-Unis
- 2010 :
- Les alphabets de l'Ăąme, Galerie Lelong, Paris, France
- The Heart of Trees, Nasher Museum of Art Duke University, Durham, Ătats-Unis
- Cantique des cantiques, Galerie Alice Pauli, Lausanne, Suisse
- Around Shadows, Galerie Scheffel, Bad Homburg, Allemagne
- L'Ame des Mots, Musée Picasso, Antibes, France
- Obra sobre papel, Galeria Estiarte, Madrid, Espagne
- Genus and Species, Nasher Sculpture Center, Dallas, Ătats-Unis
- 2009 :
- In the Midst of Dreams, Galerie Lelong, New York, Ătats-Unis
- Jerusalem, Espacio Cultural El Tanque, Tenerife, Espagne
- Triptych, Mario Mauroner Contemporary Art, Vienne, Autriche
- Jaume Plensa, Galeria Toni TĂ pies, Barcelone, Espagne
- Slumberland, Galerie Lelong, Paris, France
- Silent Music, Diehl + Gallery One, Moscou, Russie
- 2008 :
- Jaume Plensa, Mimmo Scognamiglio Artecontemporanea, Milan, Italie
- Jaume Plensa, Centro de Arte Caja de Burgos, Burgos, Espagne
- Jaume Plensa, Frederik Meijer Gardens and Sculpture Park, Grand Rapids, Michigan, Ătats-Unis
- Jaume Plensa, Evangeliche Stadtkirche, Darmstadt, Allemagne
- Save our Souls, Albion Gallery, Londres, Royaume-Uni
- 2007 :
- Jaume Plensa, MAMAC, Nice, France
- Jaume Plensa, IVAMâInstitut ValenciĂ dâArt Moderne, Valence, Espagne
- Nomade, Bastion Saint-JaumeâQuai Rambaud, organisĂ© par le MusĂ©e Picasso, Antibes, France
- Ocean Drive, Art BaselâMiami Beach, organisĂ© par Richard Gray Gallery, Chicago et Galerie Lelong, New York, Ătats-Unis
- Silent Voices, Museum at Tamada Projects, Tokyo, Japon
- Jaume Plensa Shakespeare, FundaciĂłn CĂrculo de Lectores, Barcelone, Espagne
- SinĂłnimos, CĂrculo de Bellas Artes, Madrid, Espagne
- 2006 :
- Une Ăąme, deux corps... trois ombres, Galerie Lelong, Paris, France
- I in his eyes as one that found peace, Richard Gray Gallery, ChicagoâNew York, Ătats-Unis
- Jerusalem, Museu dâArt Modern i Contemporani Es Baluard, LâAljub, Palma de Mallorca, Espagne
- Canettiâs Dream, Mario Mauroner Contemporary Art, Vienne, Autriche
- Songs and Shadows, Galerie Lelong, New York, Ătats-Unis
- Jaume Plensa, Livres, estampes et multiples sur papier 1978â2006, Centre de la Gravure La LouviĂšre, La LouviĂšre, France / FundaciĂł Pilar i Joan MirĂł, Palma de Mallorca, Espagne
- 2005 :
- Jaume Plensa, CAC MĂĄlaga, Centro de Arte Contemporaneo, MĂĄlaga, Espagne
- Song of Songs, Albion Gallery, Londres, Royaume-Uni
- GlĂŒckauf?, Lehmbruck Museum, Duisburg, Allemagne
- Jaume Plensa, Ăłpera, teatro y amigos, Museo Colecciones ICO, Madrid, Espagne
- 2004 :
- AnĂČnim, Galeria Toni TĂ pies, Barcelone, Espagne
- Jaume Plensa, Galleria GentiliâVilla il Tasso, Montecatini, Italie
- Jaume Plensa, Livres, estampes et multiples sur papier 1978â2003, MusĂ©e des Beaux Arts, Caen, France / FundaciĂłn CĂ©sar Manrique, Lanzarote, Espagne
- Il suono del sangue parla la stessa lingua, VOLUME!, Rome, Italie
- Fiumi e cenere, Palazzo delle Papesse, Sienne, Italie
- Silent Noise, The Arts Club of Chicago, Chicago, Ătats-Unis / Contemporary Arts Center, New Orleans, Ătats-Unis / University GalleryâFine Arts Center UMASS, Amherst, Ătats-Unis
- 2003 :
- Crystal Rain, Galerie Lelong, Paris, France
- Jaume Plensa, Galerie Academia, Salzbourg, Autriche
- Who? Why?, Galerie Lelong, New York, Ătats-Unis
- Hot? Sex?, Universidad de Sevilla, SĂ©ville, Espagne
- 2002 :
- Wispern, Església de Sant Domingo, Pollença, Mallorca, Espagne
- Rumor, Centro Cultural de España, Mexico, Mexique
- B.OPEN, Jaume Plensa, The Baltic Centre for Contemporary Art, Gateshead, Royaume-Uni
- Jaume Plensa, Fondation europĂ©enne pour la sculpture, Parc TournayâSolvay, Bruxelles, Belgique
- Primary Thoughts, GalerĂa Helga de Alvear, Madrid, Espagne
- 2001 :
- Europa, Galeria Toni TĂ pies, Barcelone, Espagne
- Close Up, Mestna Galerija, Ljubljana, Slovénie
- Logbook, Galerie DiehlâVorderwuelbecke, Berlin, Allemagne
- 2000 :
- Twin Shadows, Galerie Lelong âRichard Gray Gallery, New York, Ătats-Unis
- Jaume Plensa, Proverbs of hell, Mario Mauroner Contemporary Art, Salzbourg, Autriche
- Jaume Plensa 360Âș, Museo Municipal de MĂĄlaga, MĂĄlaga, Espagne
- ChaosâSaliva, Palacio de VelĂĄzquezâMuseo Nacional Centro de Arte Reina SofĂa, Madrid, Espagne
- 1999 :
- Komm mit, komm mit!, Rupertinum Museum, Salzbourg, Autriche
- Etwas von mir, Kunsthalle zu Kiel, Kiel, Allemagne
- Tamada Projects Corporation, Tokyo, Japon
- Bruit, Galerie Daniel Templon, Paris, France
- Whisper, Richard Gray Gallery, Chicago, Ătats-Unis
- GalerĂa Toni TĂ pies â Edicions T, Barcelone, Espagne
- Wanderers Nachtlied, Museum Moderner Kunst Stiftung Ludwig, palais Liechtenstein, Vienne, Autriche
- Love Sounds, Kestner Gesellschaft, Hanovre, Allemagne
- 1998 :
- Galleria dâArte Moderna e Contemporanea â Palazzo Forti, Verone, Italie
- Dallas?...Caracas?, FundaciĂłn Museo Jacobo Borges, Caracas, Venezuela / The MACâThe Mckinney, Ătats-Unis
- Avenue Contemporary Art, Dallas, Ătats-Unis
- Golden Sigh, Galerie Alice Pauli, Lausanne, Suisse
- Galerie PiĂšce Unique, Paris, France
- Water, Fonds rĂ©gional dâart contemporain de Picardie, Amiens, France
- 1997 :
- Galerie Nationale du Jeu de Paume, Paris, France
- Wie ein Hauch, Galerie Volker Diehl, Berlin, Allemagne
- StÀdtische Kunsthalle Mannheim, Mannheim, Allemagne
- Malmö Konsthall, Malmö, SuÚde
- Rumore, Fattoria di Celle, Santomato di Pistoia, Italie
- 1996 :
- FundaciĂł Joan MirĂł, Barcelone, Espagne
- Blake in Gateshead, Baltic Flour Mills, Gateshead, Royaume-Uni
- Close Up, Office in Tel Aviv, Tel Aviv, Israël
- Islands, Richard Gray Gallery, Chicago, Ătats-Unis
- Centre de Cultura Sa Nostra, Palma de Mallorca, Espagne
- 1995 :
- Wonderland, Galerie Daniel Templon, Paris, France
- One thought fills immensity, StÀdtische Galerie, Göppingen, Allemagne
- 1994 :
- Jaume Plensa, Un Sculpteur, une Ville, Valence, Espagne
- Calligrafies, Edicions T Galeria dâArt, Barcelone, Espagne
- Galleria Civica di Modena, Modena, Italie
- The Personal Miraculous Fountain, The Henry Moore Studio at Dean Clough, Halifax, Ătats-Unis
- 1993 :
- Galerie Volker Diehl, Berlin, Allemagne
- MĂ©moires Jumelles, Galerie Alice Pauli, Lausanne, Suisse / Galerie de France, Paris, France
- 1992 :
- Royal Scottish Academy, Edinbourg, Royaume-Uni
- GalerĂa Carles TachĂ©, Barcelone, Espagne
- Galleria Gentili, Florence, Italie
- 1991 :
- P.S. Gallery, Tokyo, Japon
- Monocroms, GalerĂa B.A.T., Madrid, Espagne
- Galerie Eric Franck, GenĂšve, Suisse
- 1990 :
- Dibuixos, Galeria Carles Taché, Barcelone, Espagne
- Ăglise de CourmerloisâSilo Art Contemporain, ReimsâVal-de-Vesle, France
- Galerie de France, Paris, France
- 1989 :
- The Sharpe Gallery, New York, Ătats-Unis
- Galerie Philippe Guimiot, Bruxelles, Belgique
- GalerĂa Carles TachĂ©, Barcelone, Espagne
- 1988 :
- The Sharpe Gallery, New York, Ătats-Unis
- Galerie Folker Skulima, Berlin, Allemagne
- MusĂ©e dâArt Contemporain, Lyon, France
- GalerĂa Rita GarcĂa, Valence, Espagne
- 1987 :
- Galerie Philippe Guimiot, Bruxelles, Belgique
- Halle Sud, GenĂšve, Suisse
- 1986 : GalerĂa Maeght, Barcelone, Espagne
- 1985 :
- GalerĂa Juana de Aizpuru, Madrid, Espagne
- Galerie Lola Gassin, Nice, France
- 1984 :
- Galerie Axe Actuel, Toulouse, France
- Galerie Folker Skulima, Berlin, Allemagne
- 1983 : GalerĂa Ignacio de Lassaletta, Barcelone, Espagne
- 1982 : Llibre de vidre, GalerĂa Eude, Barcelone, Espagne
- 1981 : Tres noms nous, GalerĂa 13, Barcelonen, Espagne
- 1980 : FundaciĂł Joan MirĂł, Barcelone, Espagne
RĂ©compenses
- 1993 : chevalier des Arts et Lettres (ministÚre français de la Culture).
- 1996 : prix de la Fondation Calder
- 1997 : prix national des Arts (Gouvernement de Catalogne).
- 2005 : nommé Doctor Honoris Causapar l'Art Institute de Chicago
- 2012 : Creu de Sant Jordi [8]
- 2012 : Prix national d'arts plastiques (Espagne)[9]
- 2013 : Prix VelĂĄzquez d'arts plastiques[10]
- 2021 :
- Prix du Catalan de l'année[11]
- MĂ©daille d'or du mĂ©rite des beaux-arts remise par le ministĂšre de l'Ăducation, de la Culture et des Sports espagnol[12].
Notes et références
- (en) BBC - Press Office - Breathing press pack: Jaume Plensa
- Breathing - a new sculpture for Broadcasting House
- Journal Sud Ouest, 26/06/2013 : LâArt repeuple toute la ville, par Catherine Darfay.
- Julien Rousset, « Bordeaux : la Ville nâachĂštera sans doute pas la sculpture "Sanna", de Jaume Plensa », sur sudouest.fr, (consultĂ© le )
- « La sculpture géante « Sanna » va rester cinq ans de plus à Bordeaux », sur www.20minutes.fr (consulté le )
- « Jaume Plensa, Estampes, à la Galerie Lelong & Co. », sur Galerie-Lelong.com,
- Annonce sur MUSENOR, site de l'Association des Conservateurs des Musées du Nord-Pas de Calais
- (ca) El Govern distingeix 25 personalitats i 15 entitats amb la Creu de Sant Jordi (lire en ligne)
- (es) Europa Press, « Jaume Plensa, Premio Nacional de Artes Plåsticas », sur elmundo.es, (consulté le )
- (es) elmundo.es, « Jaume Plensa, Premio Velåzquez de Artes Plåsticas 2013 », sur elmundo.es, (consulté le )
- (ca) « L'escultor Jaume Plensa, CatalĂ de l'Any: "Avui l'art Ă©s mĂ©s necessari que mai" », 324,â (lire en ligne)
- (es) « Real Decreto 1206/2021, de 28 de diciembre, por el que se concede la Medalla al MĂ©rito en las Bellas Artes, en su categorĂa de oro, a las personas y entidades que se relacionan », sur Bulletin officiel de l'Ătat, MinistĂšre de la Culture, (consultĂ© le ).
Annexes
Bibliographie
- Lorand Hegyi, Rafael Argullol, Catherine Millet, Jaume Plensa, cat. exp. MusĂ©e d'art moderne et contemporain de Saint-Ătienne MĂ©tropole, 2017 (ISBN 978-2-95501-862-0)
- Jean Frémon, Le Portrait véritable, Fata Morgana, 2017 (ISBN 978-2-85194-987-5)
- Jaume Plensa, Le CĆur secret, Galerie Lelong, 2016 (ISBN 978-2-86882-122-5)
- In the Midst of Dreams, 2013 (ISBN 9789525509342)
- Jean Frémon, Lilliput, Galerie Lelong, 2013 (ISBN 9782868821065)
- Alberto Manguel, Jaume Plensa, Silhouettes, Galerie Lelong,2012 (ISBN 9782868821010)
- Eight Poets in Bamberg, 2012 (ISBN 9783000395314)
- Plensa, livres estampes et multiples sur papier, 2012 (ISBN 9782868821027)
- Yorkshire sculpture park, 2011 (ISBN 978-1-871480-86-3)
- Jean-Louis Andral, L'Ăąme des mots, 2010 (ISBN 978-2-916373-25-6)
- Jean Louis Andral, Nomade, 2008 (ISBN 9782905315007)
- Keith Patrick, The Crown Fountain, 2008 (ISBN 3775720804)
- Jaume Plensa, 2007 (ISBN 978-84-482-4794-2)
- Jaume Plensa, 2006 (ISBN 978-2-86882-076-1)
- Jean Frémon, Doris von Drathen, Kosme de Baranano, Une ùme, deux corps, trois ombres, Galerie Lelong,2006 (ISBN 2-86882-076-X)
- Opera, Teatro y Amigos, 2005 (ISBN 8493230669)
- Carsten Ahrens, Jaume Plensa, 2003 (ISBN 8434309416)
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Delarge
- (en) Art UK
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) CooperâHewitt, Smithsonian Design Museum
- (en) Grove Art Online
- (en) Museum of Modern Art
- (en) MutualArt
- (nl + en) RKDartists
- (en) Te Papa Tongarewa
- (en) Union List of Artist Names
- Jaume Plensa sur le site de la Galerie Lelong de Paris
- Jaume Plensa and the Big Art Project
- Jaume Plensa artist and art...the-artists.org
- University Gallery -Jaume Plensa: Silent Noise
- « Il faut produire du silence »