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Jaume Plensa

Jaume Plensa est un sculpteur et graveur contemporain espagnol de renommée internationale né en 1955 à Barcelone en Espagne[1]. Il est représenté par la Galerie Lelong & Co. à Paris et à New York.

Jaume Plensa
Naissance
Période d'activité
Nationalité
Espagnole
Activité
Formation
Représenté par
Galerie Lelong (d)
Lieux de travail
Mouvements
Art des nouveaux médias (en), art contemporain
Distinction
Sites web
ƒuvres principales

Biographie

L'ùme de l'Èbre, sculpture monumentale de Jaume Plensa à Saragosse.

Jaume Plensa est né le à Barcelone. Il y a fait ses études d'art à l'école de la Llotja, puis travaillé à la fondation Henry Moore et à l'atelier Calder à Saché.

AprÚs une formation classique, travaillant le bronze, la fonte et le fer forgé, il incorpore dans ses travaux différents objets, dont des objets de récupération, avant de revenir par la suite à une technique bien plus classique.

Il abandonne ensuite la figuration pour travailler uniquement sur les formes et les volumes, et introduit des matériaux ou dispositifs technologiques, principalement afin d'ajouter de la lumiÚre ou des oppositions entre la transparence et l'opacité.

Enfin, conservant cet acquis et ce savoir-faire, il abandonne l'abstraction et revient vers la figuration qu'il réintroduit peu à peu pour faire naßtre des jeux de sens avec les dispositifs lumineux qu'il a choisis.

ƒuvre du sculpteur et du statuaire

À l'international

En 1982, il a construit un livre de verre. Un livre transparent pour éviter de perdre ce qu'on vient de lire en tournant la page. En superposant les pages transparentes, il est possible de les lire simultanément.

Durant l'annĂ©e 2000, Plensa s'Ă©tait intĂ©ressĂ© Ă  l'origine des facultĂ©s humaines. Il avait rĂ©ussi Ă  crĂ©er un lien entre les parties du corps et les forces de l'esprit en s'inspirant des thĂ©ories phrĂ©nologiques du XVIIIe siĂšcle. Il s'est plongĂ© dans les travaux de l'anatomiste autrichien Franz Joseph Gall qui affirment que les diffĂ©rents sens et dispositions seraient en relation avec diffĂ©rentes parties du cerveau. Il a crĂ©Ă© un corps-monde qui ressemble Ă  une grande carte dans laquelle le corps s'Ă©tend sur les continents : AmĂ©rique et OcĂ©anie pour les pieds, Asie et Afrique pour la tĂȘte. Plensa y a appliquĂ© son systĂšme de correspondances personnel : la gĂ©nĂ©rositĂ© est liĂ©e au cƓur, les sens de la conservation et de la reproduction dans les yeux, les sens de la dĂ©couverte, de l'Ă©motion et de l'abstraction dans le bras droit, les sens de transformations, de constatation, de la communautĂ© dans la jambe gauche, le sens de la dĂ©fense dans la bouche, le sens de l'ego dans la tĂȘte. Plensa imagine un homme idĂ©al : jamais agressif, il se contente de se dĂ©fendre en utilisant les mots car c'est un homme de paroles, sans frustration, il sait associer puissance et charisme soit un humain qui baigne dans un univers Ă©thique. Il a crĂ©Ă© un homme pour qui les mots sont sa matiĂšre, son guide et sur son corps est gravĂ© l'univers.

En 2003, dans l'espace plongé dans la pénombre, 41 cymbales de bronze étaient accrochées au plafond avec des cordes rouges sur lesquelles sont gravées les vers de Blake issus de The marriage of Heaven and Hell. Les 78 vers étant de différentes longueurs, la taille et le poids des instruments est différente créant des tonalités variables. Des bassines de cuivre sont situées sous chaque cymbale. Des gouttes d'eau tombent du plafond à un rythme régulier.

InaugurĂ©e en , la Crown Fountain du Millennium Park Ă  Chicago est l'une des Ɠuvres les plus cĂ©lĂšbres de Jaume Plensa. L'eau et le granit se mĂȘlent aux clichĂ©s numĂ©riques de 1 000 visages d'habitants locaux qui apparaissent sur un Ă©cran Led dans une tour en verre de 15 mĂštres de haut. Il a reçu pour cette sculpture le prix Bombay Sahppire Ă  Londres.

Jaume Plensa s'est reprĂ©sentĂ© dans un Autoportrait de 2005 assis sur un tertre funĂ©raire avec entre ses bras son arbre de vie calĂ© entre ses genoux repliĂ©s et retenus par ses bras. Cette sculpture en aluminium est parsemĂ©e de lettres formant des mots prĂ©cis. C'est comme s'il avait tatouĂ© sur sa peau tous les auteurs qui avaient comptĂ©s pour lui : Blake, Canetti, Baudelaire, Dante, Goethe, Vicent AndrĂšs EstellĂ©s ou William Carlos Williams. L'artiste a voulu suggĂ©rer que tout ce qui nous arrive nous marque physiquement. Les sculptures nous parlent d'elles-mĂȘmes, les mots qu'elles portent sont Ă©crits avec une encre invisible. Pour Doris Van Drathen, critique d'art, « dans la vision du monde de Plensa, sous ce premier texte inscrit sur nous par nos expĂ©riences et notre vĂ©cu, se trouve un second texte qui comme une structure cellulaire constitue notre ĂȘtre. Il y a un texte avant le tatouage et dĂ©chiffrer ce texte, c'est travailler Ă  fonder son moi. Car il est plus facile de s'inventer que de se dĂ©couvrir Â». Comme un tatouage, tout ce que nous vivons s'imprime sur notre peau. Selon lui, les livres nous transforment intellectuellement et physiquement : ce que nous lisons devient une peau de mots, traverse nos flux, fabrique notre identitĂ© et change notre comprĂ©hension du monde. Pour Doris Van Drathen, «  il crĂ©e un lien avec d'anciennes traditions : comme ce texte dans l'Apocalypse, qui prĂ©sente le livre de vie comme le centre du paradis et l'assimile ce faisant Ă  l'arbre de vie, un arbre dont les feuilles, comme les lettres du livre forment une totalitĂ© des ĂȘtres vivants. Une caractĂ©ristique de son approche tient au fait qu'il ne se contente pas de lire les auteurs qu'il a choisis, mais les entend comme des voix vivantes qui l'accompagnent. Pour percevoir ces voix, on a besoin d'un vide dans lequel puissent naĂźtre des idĂ©es, un dialogue, on a besoin d'un intervalle qui corresponde Ă  une autre tension. Â»

Dans Three Graces (2005), Plensa a choisi d'inscrire sur leurs corps des passages des lettres adressĂ©es par Oscar Wilde au rĂ©dacteur en chef du Daily Chronicle en 1897 et 1898 pour rĂ©vĂ©ler et dĂ©noncer les conditions de dĂ©tention des prisonniers anglais. Pour Doris Van Drathen, « les sculptures de Plensa rĂ©vĂšlent, elles, les angoisses qui sont Ă©crites sur la peau du cƓur de la plupart des hommes mais dont un petit nombre seulement est conscient – le poids des frontiĂšres que nous imposons Ă  nous-mĂȘmes, un poids qui va de pair avec la douleur que font naĂźtre en nous les limites de l'existence humaine. VoilĂ  pourquoi l'encre invisible a son sens Â».

Avec Song of songs en 2005, il fixe les lettres sur des fils accrochĂ©s au plafond en plaçant ces derniers les uns Ă  la suite des autres remplissant l'espace d'un interlude musical liĂ© au cliquetis des lignes de lettres verticales. Ces colonnes de textes deviennent des ĂȘtres vivants qui projettent leurs ombres sur les visiteurs. Cette pluie de mots immerge le visiteur et rend incomprĂ©hensible le sens du message transposant le visiteur dans un espace sĂ©parant le non-dit et l'indicible.

Avec Scales en 2005, il utilise des plateaux de balance pour mieux faire comprendre l'expression peser ses mots. Des lettres sont rĂ©ellement disposĂ©es dans chaque plateau de chaque balance. Il utilise les couples de concepts opposĂ©s ou avec des associations libres : Soul-Land, Desire-Dream, Silence-Heart. Un jeu s'Ă©tablit entre le poids physique et le poids logique : le mot Darkness est plus lĂ©ger que le mot Light, le mot Fire est plus lourd que le mot Water, le mot Earth est plus lĂ©ger que le mot Air. En effet, plus la quantitĂ© de lettres dĂ©coupĂ©es dans les plateaux de la balance est grande, plus les mots sont lĂ©gers. Le monde de Plensa s'ouvre bien au-delĂ  des lots en transgressant les lois de la gravitĂ©. Pour Doris Van Drathen, « au moment oĂč il s'Ă©chappe Ă  l'ordre, il le confirme – il confirme ce monde dont on dit qu'il vient des 10 Sephiroth, des nombres et des 22 lettres de l'alphabet qui ont Ă©tĂ© « dessinĂ©s, taillĂ©s, combinĂ©s, pesĂ©s, interchangĂ©s Â»selon un plan prĂ©cis.

Pour les Jeux Olympiques de Turin en 2006, dans la rĂ©gion de SestriĂšre, il a collaborĂ© avec l'architecte Norman Foster pour l'exposition The Snow Show en rĂ©alisant une Ɠuvre de 27 mĂštres de diamĂštre intitulĂ©e Where are you ? Des inscriptions topographiques ont Ă©tĂ© creusĂ©es dans la glace et Ă©taient constamment Ă©clairĂ©es la nuit. Glace, neige et calligraphie sont les composants de cette poĂ©sie visuelle en suggĂ©rant la temporalitĂ© Ă©phĂ©mĂšre du texte.

Une autre de ses Ɠuvres, Blake in Gateshead, est un faisceau laser qui, lors d'occasions spĂ©ciales brille haut dans le ciel nocturne de Gateshead au-dessus du Baltic Centre for Contemporary Art (en). À l'Ă©tĂ© 2007, il a participĂ© Ă  l'exposition d'art urbain de Chicago, Cool Globes: Hot Ideas for a Cooler Planet (en).

Cette mĂȘme annĂ©e, en 2007, il commence un projet dans lequel il travaille en Ă©troite collaboration avec un groupe d'ex-mineurs Ă  la crĂ©ation d'une nouvelle Ɠuvre sur le site historique d'une ancienne mine de charbon prĂšs de Saint Helens (Merseyside), dans le cadre du projet Big Art, initiĂ© par Channel 4. DĂ©voilĂ© au printemps 2009, Le RĂȘve (en) se compose d'une structure allongĂ©e d'un poids de 500 tonnes, sculptĂ©e sous la forme de la tĂȘte et du cou d'une jeune femme mĂ©ditant les yeux fermĂ©s. La structure est recouverte de dolomite d'Espagne blanche, contrastant avec le charbon habituellement extrait.

Le , la sculpture Breathing (en) de Jaume Plensa est dĂ©diĂ©e par le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon, Ă  la mĂ©moire des journalistes tuĂ©s en mission. La sculpture d'acier et de verre se trouve au sommet de la nouvelle aile de la Broadcasting House Ă  Londres. À 22 heures chaque soir, un faisceau de lumiĂšre est projetĂ© Ă  partir de la sculpture s'Ă©tendant sur 1 kilomĂštre dans le ciel pendant 30 minutes pour coĂŻncider avec le programme BBC News at Ten (en)[2].

Toujours en 2008, L'Âme de l'Èbre est crĂ©Ă©e pour l'Exposition internationale de Saragosse, dont le thĂšme Ă©tait « Eau et dĂ©veloppement durable ». La sculpture mesure onze mĂštres de haut. Les lettres sculptĂ©es reprĂ©sentent les cellules du corps humain composĂ© de plus de soixante pour cent d'eau. Ses lettres blanches et la structure creuse invitent Ă  l'introspection et Ă  la rĂ©flexion sur la relation entre les ĂȘtres humains et l'eau. L'Ɠuvre est dĂ©sormais la propriĂ©tĂ© de la ville d'Antibes. Son installation a Ă©tĂ© inaugurĂ©e le par FrĂ©dĂ©ric Mitterrand.

En 2010, Jaume Plensa poursuit sa crĂ©ation d’Ɠuvres monumentales avec Awilda, exposĂ©e Ă  l'universitĂ© de Salzbourg, Nomade et World Voices sculpture hydraulique et musicale de 196 cymbales, exposĂ©e dans le hall du Burj Khalifa Ă  DubaĂŻ. En 2011, Jaume Plensa inaugure Echo en place au Madison Square Park Ă  New York.

En France

Inscription sur l'escalier monumental d'Auch.

En 1992, il rĂ©alise, en mĂ©moire des victimes des inondations de 1977 en Gascogne, une Ɠuvre en deux parties :

  • L'Observatoire du temps, gigantesque plaque de fonte dĂ©posĂ©e sur le deuxiĂšme palier de l'escalier monumental de la ville d'Auch sur laquelle est gravĂ© le rĂ©cit biblique du DĂ©luge. Surgissant du centre du texte, un puissant rayon lumineux scrute le ciel, comme pour en prĂ©venir les caprices.
  • L'Abri impossible, installĂ© en regard sur l'autre rive. Ce sont quatre colonnes de fonte dressĂ©es comme les piles d'un pont serrĂ©es au point d'emprisonner les hommes dans le flot gonflĂ© de la riviĂšre.

En 2007, Jaume Plensa inaugure sur la place emblĂ©matique de Nice, la place MassĂ©na, le long du parcours du nouveau tramway un groupe de sculptures intitulĂ© Conversation Ă  Nice. Il s'agit de sept personnages translucides assis ou accroupis Ă  la maniĂšre des scribes de l'antiquitĂ© (et assimilĂ©s souvent Ă  tort Ă  des bouddhas) disposĂ©s sur des perches mĂ©talliques d'une dizaine de mĂštres de hauteur, et rĂ©alisĂ©s en rĂ©sine blanche opaque qui s'illuminent la nuit et prennent alternativement, progressivement et de façon alĂ©atoire les couleurs les unes des autres. En effet, les statues symbolisent les sept communautĂ©s des sept continents et les variations de la lumiĂšre cinĂ©tique leurs Ă©changes rĂ©ciproques, porteurs de richesse et de beautĂ©. Elles diffusent une lumiĂšre qui change lentement d'une couleur Ă  une autre. Ces sculptures permettent une « conversation Â» avec les passants. VĂ©ritables sentinelles, elles sont aussi des points de repĂšres pour les voyageurs situĂ©s dans le tramway. « Comme les phares sur la cĂŽte, les figures semblent veiller sur nous, nous protĂ©ger d'en haut. Sans perturber le vide de la place, elles nous invitent Ă  lever les yeux et redĂ©couvrir aussi le ciel de la ville Â» prĂ©cise Jaume Plensa.

En 2007, Antibes avait accueilli Jaume Plensa dans le cadre d'une exposition temporaire organisĂ©e par le musĂ©e Picasso. La ville a acquis en 2010 la sculpture monumentale Le Nomade en acier inoxydable peint en blanc, de 8 mĂštres de hauteur installĂ©e sur la terrasse du bastion Saint Jaume telle une figure de proue. Le visiteur peut entrer facilement dans cette sculpture creuse d'un gĂ©ant formĂ© de lettres blanches en acier soudĂ©es les unes aux autres. Elle reprĂ©sente un humain assis, une jambe repliĂ©e et le visage tournĂ© vers la mer.Son visage est ouvert avec deux hypothĂšses possibles : soit les lettres n'ont pas pu se dĂ©velopper ou sont en cours de dĂ©veloppement soit elles ont subi une dĂ©sintĂ©gration. Jaume Plensa ne dĂ©livre aucune rĂ©ponse dĂ©finitive. C'est une invitation Ă  un voyage Ă  l'intĂ©rieur de la sculpture faite de vide et de silence voire dans l'espace. La piĂšce se trouve sur une roche non taillĂ©e dĂ©limitant un fragment de terre voire un monde. Dans la mythologie et dans l'AntiquitĂ©, il Ă©tait courant de vouer un culte aux roches dont on estimait qu'elles Ă©taient capables de prĂ©dire l'avenir. Chez les SĂ©mites et les Grecs, il est souvent fait rĂ©fĂ©rence au fait que l'homme est nĂ© de la pierre. Dans Les mĂ©tamorphoses, Ovide raconte que les titans Deucalion et Pyrrha ont fabriquĂ© une nouvelle race humaine aprĂšs le fort dĂ©luge provoquĂ© par Jupiter pour punir les hommes : les yeux bandĂ©s, ils ont lancĂ© des pierres non taillĂ©es loin derriĂšre eux et elles se sont transformĂ©es sans qu'ils s'en rendent compte en hommes et en femmes.

Sanna, place de la Comédie à Bordeaux.

Du au , il expose 11 piĂšces monumentales dans la ville de Bordeaux[3] Ces sculptures en fonte, en bois ou en maillage d'acier situĂ©es dans les espaces publics de Bordeaux bĂ©nĂ©ficient d'un systĂšme d'Ă©clairage situĂ© Ă  l'intĂ©rieur qui les rend visibles en permanence. Quatre sculptures ont Ă©tĂ© spĂ©cialement crĂ©Ă©es pour Bordeaux : Paula, Sanna et RuiRui qui sont trois figures fĂ©minines d'une hauteur de 7 mĂštres et la SphĂšre qui est une figure enveloppĂ©e dans une mappemonde constituĂ©e d'Ă©lĂ©ments de langage universels. L'enthousiasme du public bordelais a incitĂ© Jean-Claude Meymerit, responsable de la mise en scĂšne au thĂ©Ăątre Poquelin de Bordeaux Ă  lancer une souscription pour l'acquisition d'une de ses sculptures intitulĂ©e Sanna situĂ©e Place de la comĂ©die. Cette idĂ©e a Ă©tĂ© reprise par le Maire de Bordeaux, Alain JuppĂ©. Cette sculpture a d'ailleurs Ă©tĂ© conservĂ©e 6 mois supplĂ©mentaire au-delĂ  de la date d'Ă©chĂ©ance de l'exposition. Le lancement de la souscription publique a dĂ©butĂ© le et se termine le . La ville est censĂ©e rĂ©gler la diffĂ©rence entre le montant de la souscription rĂ©coltĂ©e et le prix de l'Ɠuvre qui est Ă©valuĂ© entre 400 000 euros et 500 000 euros[4]. Venise et Antibes ont antĂ©rieurement donnĂ© l'exemple en achetant une de ses Ɠuvres aprĂšs une exposition temporaire. Finalement, les fonds rĂ©coltĂ©s par la souscription Ă©tant insuffisant, la ville ne peut pas acheter la statue. Elle est acquise par le propriĂ©taire anonyme laisse exposer l'oeuvre au regard des Bordelais jusqu'en mars 2027[5].

Un artiste polyvalent

Il a entrepris de nombreuses collaborations avec l'OpĂ©ra Garnier. En 2007, il confectionne les costumes et crĂ©e les dĂ©cors pour Le ChĂąteau de Barbebleue de BĂ©la Bartok et le Journal d'un disparu de LeoĆĄ Janáček. En 2003, il rĂ©alise les dĂ©cors et les costumes de La FlĂ»te enchantĂ©e de Mozart pour l'OpĂ©ra-Bastille et le thĂ©Ăątre Real de Madrid. Il fait aussi les dĂ©cors pour Les murs de la solitude de Tahar Ben Jelloun pour le thĂ©Ăątre Metastasio-Fabbricone en Italie. En 1999, il crĂ©e les dĂ©cors et costumes pour La damnation de Faust d'Hector Berlioz Ă  Salzbourg en Autriche et pour le Bochum en Allemagne. En 1997, il fabrique les dĂ©cors et les costumes pour Le martyre de Saint SĂ©bastien de Claude Debussy pour le ThĂ©Ăątre de l'OpĂ©ra de Rome. En 1996, il intervient pour les dĂ©cors et costumes de L'Atlantide de Manuel de Falla mis en scĂšne au Festival de Grenade.

Pour l'exposition « L'Ăąme des mots » Ă  Antibes en 2010, 91 dessins rĂ©alisĂ©s entre 1998 et 2009 sont prĂ©sentĂ©s. Il emploie pour le dessin des techniques mixtes, n'hĂ©sitant pas Ă  manier simultanĂ©ment le crayon, la photo, les peintures aĂ©rosols, le cirage et Ă  crĂ©er des effets de relief. Certains dessins ont des dimensions hors du commun jusqu'Ă  deux mĂštres de hauteur et 6 mĂštres de large. Quand il trace sur le papier, l'artiste se rĂ©vĂšle plus un Ă©crivain qu'un dessinateur car il Ă©crit plus qu'il ne dessine. C'est sur ce rapport entre ce qui est Ă©crit et ce qui est reprĂ©sentĂ© que souhaite faire rĂ©flĂ©chir l'artiste. Par exemple, il prend une photographie en noir et blanc souvent un visage, il l'Ă©tire quelquefois et le couvre en partie de coulures sombres sur lesquelles il inscrit des lettres en capitales. La sĂ©rie Face de 2008 est rĂ©alisĂ©e Ă  partir visages de tous les coins du monde en les reliant aux articles essentiels de la DĂ©claration des Droits de l'Homme. Un seul mot peut ĂȘtre inscrit sur une bouche ou sur un front. Une citation de Shakespeare est marquĂ©e sur un agrandissement d'une photo Ă©rotique trouvĂ©e dans la rue au Japon.

Thématique et technique de l'artiste

Artiste nomade, il envisage l'Ɠuvre d'art comme « un lien au sein d'une communautĂ©, d'un groupe de personnes Â». Selon lui, « une Ɠuvre d'art n'a rien de statique Â». Il a exposĂ© Ă  DĂŒsseldorf, JĂ©rusalem (Bridge f light 1998), Chicago, Houston, ou Saragosse, Londres.

Aujourd'hui, ses thĂšmes de prĂ©dilection sont la reprĂ©sentation de la diversitĂ© de la figure humaine et les langages qui lient les hommes entre eux. Au fond, ce qui intĂ©resse Plensa c'est le rapport entre le mot et le corps humain. La loi ne prĂ©cise-t-elle pas qu'un rouleau de Thora abĂźmĂ© par le feu doit ĂȘtre incinĂ©rĂ© dans le cimetiĂšre communal avec toutes les cĂ©rĂ©monies habituelles. L'une des idĂ©es fixes de Plensa est d'envisager la langue non seulement comme le moyen de communiquer un sens mais aussi comme l'enveloppe de la matiĂšre, de l'Ă©nergie et de l'ĂȘtre.

La langue n'a plus pour fonction de dĂ©livrer un message intellectuel mais elle est simplement utilisĂ©e comme un amoncellement de lettres. Ces lettres non liĂ©es sont libres de forme, de sens et ne fixent rien encore. Jaume Plensa affirme qu' « un texte est un territoire ». Ce point zĂ©ro au niveau de la linguistique permet d'entrevoir une multitude de possibilitĂ©s. Ce matĂ©riau de lettres peut ĂȘtre assimilĂ© Ă  un organisme cellulaire en pleine croissance. VĂ©ritable ĂȘtre vivant, il gagne du terrain dans l'espace et y projette son ombre. C'est comme si cette Ă©nergie linguistique avait crĂ©Ă© un homme. Un des thĂšmes de prĂ©dilection de Jaume Plensa est d'ailleurs l'existence de l'Ăąme.

Sa matiĂšre premiĂšre n'est pas celle d'un sculpteur traditionnel. À la pierre ou au bronze, il prĂ©fĂšre employer le verre, la rĂ©sine, l'albĂątre, la lumiĂšre, le son, l'eau, l'image numĂ©rique et le langage.

Pour Jaume Plensa, « la sculpture ignore la fiction. Elle n'est pas affaire de matĂ©riaux mais d'Ă©motion. Elle n'est pas affaire de volume ou d'espace, mais de temps. Â»

Principales expositions personnelles

  • 2022
    • Noir & Blanc, Galerie Lelong & Co., Paris, France
    • Jaume Plensa. Poesia del silencio, Fundacion Bancaja, Valence, Espagne
    • Jaume Plensa, ChĂąteau Sainte-Roseline, Les Arcs-sur-Argens, France
    • Chaque visage est un lieu, MusĂ©e d'art moderne de CĂ©ret, CĂ©ret, France
    • Dessins, MusĂ©e Picasso, Antibes, France
    • In small places, close to home, Yorkshire Sculpture Park Chapel and The Weston Gallery,

Wakefield, Royaume-Uni

  • 2021
    • NEST, Galerie Lelong & Co., New York, États-Unis
    • Slowness, Galleri Andersson / Sandström, Stockholm, SuĂšde
  • 2020
    • La llarga nit, Galeria Senda, Barcelone, Espagne
  • 2019
    • Estampes, Galerie Lelong, Paris, France [6]
    • Jaume Plensa, Ciutat de les Arts i les CiĂšncies, Valence, Espagne
    • Jaume Plensa, Galerie Pilar Serra, Madrid, Espagne
    • Obra GrĂ fica, Abadia de Montserrat, Barcelone, Espagne
    • Talking Continents, Arthur Ross Gallery at the University of Pennsylvania, Philadelphie, États-Unis
    • Talking Continents, Jepson Center for the Arts, Savannah, États-Unis
    • Jaume Plensa, Moscow Museum of Modern Art, Moscou, Russie
  • 2017
  • 2016
    • La ForĂȘt blanche, Galerie Lelong, Paris, France
    • The inner Sight Max Ernst Museum, BrĂŒhl, Allemagne
  • 2015
  • 2014 :
  • 2013 :
    • Talking Continents, Galerie Lelong New York, États-Unis
    • Jaume Plensa, Bordeaux, France
    • Jaume Plensa. Editions 2012-2013, Galerie Lelong, Paris, France
  • 2012 :
    • Galerie Lelong, Paris, France
    • Yorkshire Sculpture Park, Wakefield, Royaume-Uni
    • In The Midst Of Dreams, EMMA, Helsinki, Finlande
    • Eight Poets In Bamberg, Bamberg, Allemagne
    • Umedalen Skulptur, Umea, SuĂšde
    • Jaume Pensa, Le Jardin des mots[7], musĂ©e du dessin et de l'estampe originale de Gravelines, France
    • Silhouettes, Galerie Lelong, Paris, France
  • 2011 :
    • Madison Square Park, New York, États-Unis
    • Galerie Lelong, New-York, États-Unis
    • AnoNYmous, Galerie Lelong, New York, États-Unis
  • 2010 :
    • Les alphabets de l'Ăąme, Galerie Lelong, Paris, France
    • The Heart of Trees, Nasher Museum of Art Duke University, Durham, États-Unis
    • Cantique des cantiques, Galerie Alice Pauli, Lausanne, Suisse
    • Around Shadows, Galerie Scheffel, Bad Homburg, Allemagne
    • L'Ame des Mots, MusĂ©e Picasso, Antibes, France
    • Obra sobre papel, Galeria Estiarte, Madrid, Espagne
    • Genus and Species, Nasher Sculpture Center, Dallas, États-Unis
  • 2009 :
    • In the Midst of Dreams, Galerie Lelong, New York, États-Unis
    • Jerusalem, Espacio Cultural El Tanque, Tenerife, Espagne
    • Triptych, Mario Mauroner Contemporary Art, Vienne, Autriche
    • Jaume Plensa, Galeria Toni TĂ pies, Barcelone, Espagne
    • Slumberland, Galerie Lelong, Paris, France
    • Silent Music, Diehl + Gallery One, Moscou, Russie
  • 2008 :
    • Jaume Plensa, Mimmo Scognamiglio Artecontemporanea, Milan, Italie
    • Jaume Plensa, Centro de Arte Caja de Burgos, Burgos, Espagne
    • Jaume Plensa, Frederik Meijer Gardens and Sculpture Park, Grand Rapids, Michigan, États-Unis
    • Jaume Plensa, Evangeliche Stadtkirche, Darmstadt, Allemagne
    • Save our Souls, Albion Gallery, Londres, Royaume-Uni
  • 2007 :
    • Jaume Plensa, MAMAC, Nice, France
    • Jaume Plensa, IVAM—Institut ValenciĂ  d’Art Moderne, Valence, Espagne
    • Nomade, Bastion Saint-Jaume–Quai Rambaud, organisĂ© par le MusĂ©e Picasso, Antibes, France
    • Ocean Drive, Art Basel–Miami Beach, organisĂ© par Richard Gray Gallery, Chicago et Galerie Lelong, New York, États-Unis
    • Silent Voices, Museum at Tamada Projects, Tokyo, Japon
    • Jaume Plensa Shakespeare, FundaciĂłn CĂ­rculo de Lectores, Barcelone, Espagne
    • SinĂłnimos, CĂ­rculo de Bellas Artes, Madrid, Espagne
  • 2006 :
  • 2005 :
    • Jaume Plensa, CAC MĂĄlaga, Centro de Arte Contemporaneo, MĂĄlaga, Espagne
    • Song of Songs, Albion Gallery, Londres, Royaume-Uni
    • GlĂŒckauf?, Lehmbruck Museum, Duisburg, Allemagne
    • Jaume Plensa, Ăłpera, teatro y amigos, Museo Colecciones ICO, Madrid, Espagne
  • 2004 :
    • AnĂČnim, Galeria Toni TĂ pies, Barcelone, Espagne
    • Jaume Plensa, Galleria Gentili–Villa il Tasso, Montecatini, Italie
    • Jaume Plensa, Livres, estampes et multiples sur papier 1978–2003, MusĂ©e des Beaux Arts, Caen, France / FundaciĂłn CĂ©sar Manrique, Lanzarote, Espagne
    • Il suono del sangue parla la stessa lingua, VOLUME!, Rome, Italie
    • Fiumi e cenere, Palazzo delle Papesse, Sienne, Italie
    • Silent Noise, The Arts Club of Chicago, Chicago, États-Unis / Contemporary Arts Center, New Orleans, États-Unis / University Gallery—Fine Arts Center UMASS, Amherst, États-Unis
  • 2003 :
    • Crystal Rain, Galerie Lelong, Paris, France
    • Jaume Plensa, Galerie Academia, Salzbourg, Autriche
    • Who? Why?, Galerie Lelong, New York, États-Unis
    • Hot? Sex?, Universidad de Sevilla, SĂ©ville, Espagne
  • 2002 :
    • Wispern, EsglĂ©sia de Sant Domingo, Pollença, Mallorca, Espagne
    • Rumor, Centro Cultural de España, Mexico, Mexique
    • B.OPEN, Jaume Plensa, The Baltic Centre for Contemporary Art, Gateshead, Royaume-Uni
    • Jaume Plensa, Fondation europĂ©enne pour la sculpture, Parc Tournay–Solvay, Bruxelles, Belgique
    • Primary Thoughts, GalerĂ­a Helga de Alvear, Madrid, Espagne     
  • 2001 :
    • Europa, Galeria Toni TĂ pies, Barcelone, Espagne
    • Close Up, Mestna Galerija, Ljubljana, SlovĂ©nie
    • Logbook, Galerie Diehl–Vorderwuelbecke, Berlin, Allemagne
  • 2000 :
    • Twin Shadows, Galerie Lelong –Richard Gray Gallery, New York, États-Unis
    • Jaume Plensa, Proverbs of hell, Mario Mauroner Contemporary Art, Salzbourg, Autriche
    • Jaume Plensa 360Âș, Museo Municipal de MĂĄlaga, MĂĄlaga, Espagne
    • Chaos–Saliva, Palacio de VelĂĄzquez–Museo Nacional Centro de Arte Reina SofĂ­a, Madrid, Espagne
  • 1999 :
    • Komm mit, komm mit!, Rupertinum Museum, Salzbourg, Autriche
    • Etwas von mir, Kunsthalle zu Kiel, Kiel, Allemagne
    • Tamada Projects Corporation, Tokyo, Japon
    • Bruit, Galerie Daniel Templon, Paris, France
    • Whisper, Richard Gray Gallery, Chicago, États-Unis
    • GalerĂ­a Toni TĂ pies – Edicions T, Barcelone, Espagne
    • Wanderers Nachtlied, Museum Moderner Kunst Stiftung Ludwig, palais Liechtenstein, Vienne, Autriche
    • Love Sounds, Kestner Gesellschaft, Hanovre, Allemagne
  • 1998 :
    • Galleria d’Arte Moderna e Contemporanea – Palazzo Forti, Verone, Italie
    • Dallas?...Caracas?, FundaciĂłn Museo Jacobo Borges, Caracas, Venezuela / The MAC–The Mckinney, États-Unis
    • Avenue Contemporary Art, Dallas, États-Unis
    • Golden Sigh, Galerie Alice Pauli, Lausanne, Suisse
    • Galerie PiĂšce Unique, Paris, France
    • Water, Fonds rĂ©gional d’art contemporain de Picardie, Amiens, France
  • 1997 :
    • Galerie Nationale du Jeu de Paume, Paris, France
    • Wie ein Hauch, Galerie Volker Diehl, Berlin, Allemagne
    • StĂ€dtische Kunsthalle Mannheim, Mannheim, Allemagne
    • Malmö Konsthall, Malmö, SuĂšde
    • Rumore, Fattoria di Celle, Santomato di Pistoia, Italie
  • 1996 :
    • FundaciĂł Joan MirĂł, Barcelone, Espagne
    • Blake in Gateshead, Baltic Flour Mills, Gateshead, Royaume-Uni
    • Close Up, Office in Tel Aviv, Tel Aviv, IsraĂ«l
    • Islands, Richard Gray Gallery, Chicago, États-Unis
    • Centre de Cultura Sa Nostra, Palma de Mallorca, Espagne
  • 1995 :
    • Wonderland, Galerie Daniel Templon, Paris, France
    • One thought fills immensity, StĂ€dtische Galerie, Göppingen, Allemagne
  • 1994 :
    • Jaume Plensa, Un Sculpteur, une Ville, Valence, Espagne
    • Calligrafies, Edicions T Galeria d’Art, Barcelone, Espagne
    • Galleria Civica di Modena, Modena, Italie
    • The Personal Miraculous Fountain, The Henry Moore Studio at Dean Clough, Halifax, États-Unis
  • 1993 :
    • Galerie Volker Diehl, Berlin, Allemagne
    • MĂ©moires Jumelles, Galerie Alice Pauli, Lausanne, Suisse / Galerie de France, Paris, France
  • 1992 :
    • Royal Scottish Academy, Edinbourg, Royaume-Uni
    • GalerĂ­a Carles TachĂ©, Barcelone, Espagne
    • Galleria Gentili, Florence, Italie
  • 1991 :
    •  P.S. Gallery, Tokyo, Japon
    • Monocroms, GalerĂ­a B.A.T., Madrid, Espagne
    • Galerie Eric Franck, GenĂšve, Suisse
  • 1990 :
    • Dibuixos, Galeria Carles TachĂ©, Barcelone, Espagne
    • Église de Courmerlois–Silo Art Contemporain, Reims–Val-de-Vesle, France
    • Galerie de France, Paris, France
  • 1989 :
    • The Sharpe Gallery, New York, États-Unis
    • Galerie Philippe Guimiot, Bruxelles, Belgique
    • GalerĂ­a Carles TachĂ©, Barcelone, Espagne
  • 1988 :
    • The Sharpe Gallery, New York, États-Unis
    • Galerie Folker Skulima, Berlin, Allemagne
    • MusĂ©e d’Art Contemporain, Lyon, France
    • GalerĂ­a Rita GarcĂ­a, Valence, Espagne
  • 1987 :
    • Galerie Philippe Guimiot, Bruxelles, Belgique
    • Halle Sud, GenĂšve, Suisse
  • 1986 : GalerĂ­a Maeght, Barcelone, Espagne
  • 1985 :
    • GalerĂ­a Juana de Aizpuru, Madrid, Espagne
    • Galerie Lola Gassin, Nice, France
  • 1984 :
    • Galerie Axe Actuel, Toulouse, France
    • Galerie Folker Skulima, Berlin, Allemagne
  • 1983 : GalerĂ­a Ignacio de Lassaletta, Barcelone, Espagne
  • 1982 : Llibre de vidre, GalerĂ­a Eude, Barcelone, Espagne
  • 1981 : Tres noms nous, GalerĂ­a 13, Barcelonen, Espagne
  • 1980 : FundaciĂł Joan MirĂł, Barcelone, Espagne

RĂ©compenses

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Jaume Plensa » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) BBC - Press Office - Breathing press pack: Jaume Plensa
  2. Breathing - a new sculpture for Broadcasting House
  3. Journal Sud Ouest, 26/06/2013 : L’Art repeuple toute la ville, par Catherine Darfay.
  4. Julien Rousset, « Bordeaux : la Ville n’achĂštera sans doute pas la sculpture "Sanna", de Jaume Plensa », sur sudouest.fr, (consultĂ© le )
  5. « La sculpture géante « Sanna » va rester cinq ans de plus à Bordeaux », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  6. « Jaume Plensa, Estampes, à la Galerie Lelong & Co. », sur Galerie-Lelong.com,
  7. Annonce sur MUSENOR, site de l'Association des Conservateurs des Musées du Nord-Pas de Calais
  8. (ca) El Govern distingeix 25 personalitats i 15 entitats amb la Creu de Sant Jordi (lire en ligne)
  9. (es) Europa Press, « Jaume Plensa, Premio Nacional de Artes Plåsticas », sur elmundo.es, (consulté le )
  10. (es) elmundo.es, « Jaume Plensa, Premio Velåzquez de Artes Plåsticas 2013 », sur elmundo.es, (consulté le )
  11. (ca) « L'escultor Jaume Plensa, CatalĂ  de l'Any: "Avui l'art Ă©s mĂ©s necessari que mai" », 324,‎ (lire en ligne)
  12. (es) « Real Decreto 1206/2021, de 28 de diciembre, por el que se concede la Medalla al MĂ©rito en las Bellas Artes, en su categorĂ­a de oro, a las personas y entidades que se relacionan », sur Bulletin officiel de l'État, MinistĂšre de la Culture, (consultĂ© le ).

Annexes

Bibliographie

Liens externes


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