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Jaguar (1928)

Le Jaguar est un torpilleur de la classe Type 1924 de la Reichsmarine puis de la Kriegsmarine.

Jaguar
illustration de Jaguar (1928)
Le Jaguar en 1934

Type Torpilleur
Classe Type 1924
Histoire
A servi dans Reichsmarine
Kriegsmarine
Chantier naval Reichsmarinewerft, Wilhelmshaven
Lancement
Armé
Statut Coulé le
Équipage
Équipage 125 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 92,6 m
Maître-bau 8,6 m
Tirant d'eau 3,52 m
Déplacement 1 045 t
Port en lourd 1 320 t
Propulsion 3 chaudières à vapeur
2 turbines à vapeur Schichau-Werke
Puissance 25 500 ch
Vitesse 35,2 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement

À partir de 1943

  • 3 Utofs 10,5 cm calibre 45
  • 8 canons antiaériens de 20 mm (Flak 30/38)
  • 6 tubes lance-torpilles de 533 mm
  • 30 mines
Carrière
Pavillon Troisième Reich
Port d'attache Wilhelmshaven

Histoire

Le torpilleur est construit en même temps que le Leopard au Reichsmarinewerft[1]. Les deux bateaux ainsi que les sister-ships Tiger et Luchs sont lancés le après un discours de baptême de l'amiral Iwan Oldekop. Le baptême est donné par l'ancien commandant de la canonnière Jaguar, le contre-amiral Harry Mündel.

En , le navire est placé dans la 3e flottille. Entre avril et , le Jaguar traverse la Méditerranée avec la flottille et fait escale à Vigo, Lisbonne et Split. Durant l'été 1931, il va dans les eaux de la Norvège. Le , le Jaguar est désarmé.

Il revient en . Le , le Jaguar porte secours au Niobe qui coule, victime d'un grain blanc au large de l'île Fehmarn. En août et , le navire va en Espagne. Au début de la guerre civile, il participe à l'évacuation des réfugiés allemands et d'autres nationalités vers des ports français. Il revient en novembre et . Le , il est de nouveau désarmé à Wilhelmshaven.

Il est armé le . Il sert de navire-école pour l'école d'artillerie. Il est présent à la parade de la flotte pour le lancement le du croiseur lourd Prinz Eugen auquel assistent Adolf Hitler et Miklós Horthy.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, le torpilleur participe à des poses de mines marines en mer du Nord puis à des missions de sauvegarde et d'escorte. En compagnie du Seeadler, il intercepte six navires marchands dans le Skagerrak du 14 au . Il est ensuite renvoyé dans un chantier naval pour être modifié et ne participe pas à l'opération Weserübung. En , il assiste à la chasse aux sous-marins dans le Cattégat. Avec le navire d'escorte F 5, il protège le Brummer durant son voyage en Norvège en avril 1940 lorsque ce dernier est coulé par le sous-marin britannique HMS Sterlet.

Lors de l'opération Juno en , le Jaguar est un navire d'escorte. Il protège ensuite le Nürnberg et le Scharnhorst sur le chemin du retour en Allemagne. En juillet et , il fait des missions en mer du Nord. Au cours de l'une d'entre elles, le Luchs est touché par une torpille. Le Jaguar et l'Iltis récupèrent 53 survivants. Début septembre, il prend part à des poses de mines.

Jusqu'en , le navire fait des missions d'éclairage de poses de mines, sert de navire-école. Il escorte le Scharnhorst et le Gneisenau dans le cadre de l'opération Berlin. Le , le Jaguar et l'Iltis partent de la Norvège pour Cherbourg. Mais devant Egersund, le Jaguar perd son gouvernail et doit être remorqué par son sister-ship. Après que son équipage a été récupéré par le Seefalke, le navire va à Stavanger pour des travaux provisoires puis de Kiel à Wilhelmshaven et repart ensuite avec le Python jusqu'à Rotterdam. Il est en chantier du au . Mi-juin, il repart en Norvège. D'août à décembre, il est un navire-école.

En , la 5e T-flotille, à laquelle appartient le Jaguar, sert d'escorte au Scharnhorst, au Gneisenau et au Prinz Eugen du cap Gris-Nez jusqu'en Allemagne dans le cadre de l'opération Cerberus. Le torpilleur subit un bombardement qui fait trois blessés graves et neuf légers. Après des réparations à Rotterdam, il revient dans la mission. Présent lors de l'opération Chariot, le Jaguar peut aborder le navire britannique MGB 14. La tentative de remorquage est arrêtée à la vue d'autres navires britanniques.

Après un passage par le chantier naval, le navire sert de nouveau de navire-école à l'artillerie en . Dans la fœrde de Kiel, il est percuté par un chalutier le . En plus de la destruction de la salle de radio, il y a un mort et deux blessés. La réparation des dommages a lieu du au . Début mars, il part pour Kristiansand où il accompagne le Scharnhorst dans la baie de Bogen puis le Nürnberg dans son retour en Allemagne. Il participe ensuite à des poses de mines. En , il longe les côtes françaises. Jusqu'au printemps 1944, il fait des missions d'escorte de protection. Il croise parfois l'ennemi. Le , un dragueur de mines percute le Jaguar alors qu'il partait pour être réparé. En , la 5e T-flotille se déplace de Cherbourg jusqu'au Havre. Le Jaguar résiste aux bombardements britanniques au cours du transfert le , mais pas le Greif.

Après le déclenchement du débarquement en Normandie, le Jaguar participe aux opérations offensives pour l'arrêter. Il coule ainsi le Svenner, un destroyer norvégien. Le , les forces aériennes alliées bombardent le port du Havre. Le Jaguar subit de lourds dommages et coule à 6 heures du matin. 16 membres d'équipage meurent.

Commandement

au Kapitänleutnant Hans-Armin Czech
à Kapitänleutnant Gottfried Pönitz
à Oberleutnant zur See / Kapitänleutnant Friedrich Böhme
au Kapitänleutnant Karl Smidt
à Kapitänleutnant Klaus Scholtz
Avril à Kapitänleutnant Franz Kohlauf
à Kapitänleutnant Werner Hartenstein
à Kapitänleutnant Friedrich Karl Paul
Mai à Kapitänleutnant Hans Strecker
Juin à Leutnant zur See Hanns Tietze (intérim)
Août à Kapitänleutnant Konrad Loerke (intérim)
à Kapitänleutnant Walter Lüdde-Neurath
Janvier à Oberleutnant zur See Horst Freiherr von Luttitz (intérim)
Août à Oberleutnant zur See Horst Freiherr von Luttitz (intérim)
Septembre à Kapitänleutnant / Korvettenkapitän Wirich von Gartzen (intérim)
Novembre à Leutnant zur See Otto Schäfer (intérim)
à Oberleutnant zur See Heinz-Harald Pockrandt (intérim)
Janvier au Oberleutnant zur See Heinz-Jürgen Sonnenburg

Voir aussi

Notes et références

  1. Hildebrand/Röhr/Steinmetz: Die deutschen Kriegsschiffe. Band 5, S. 221.
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