Jacques Raoul de La Guibourgère
Jacques Raoul de La Guibourgère, né en 1589 à Nantes, mort le au château de L'Hermenault (Bas-Poitou), est un dignitaire français du XVIIe siècle, maire de Nantes en 1621-1623, puis un ecclésiastique, successivement évêque de Saintes, de Maillezais et de La Rochelle.
Jacques Raoul de La Guibourgère | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Nantes |
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Décès | Château de L'Hermenault (Bas-Poitou) |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Philippe Cospéan | |||||||
Dernier titre ou fonction | Évêque de la Rochelle | |||||||
Évêque de La Rochelle | ||||||||
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Évêque de Maillezais | ||||||||
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Évêque de Saintes | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction laĂŻque | ||||||||
Maire de Nantes (1621-1622) | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
Biographie
Ascendance
Jacques Raoul de La Guibourgère est issu d'une famille de la noblesse bretonne[1] de la paroisse de Teillé[2], dans la région d'Ancenis, où elle possède le château de la Guibourgère. La famille Raoul remonte au début du XVe siècle avec un Jacques Raoul, attesté à Teillé en 1426.
Jacques Raoul est le fils de Guillaume Raoul, procureur syndic des États de Bretagne, président de la Chambre des comptes de Bretagne à Nantes (1598), et de Jeanne Simon[3] .
Carrière laïque et famille
Il est lui-même conseiller-clerc au parlement de Rennes, puis sénéchal de Nantes. Il devient maire de Nantes en 1621. Il est installé le et son mandat est renouvelé le jusqu'au .
Au début des années 1620, il épouse Yvonne[4] Charette (née en 1604), fille de René Charette, maire de Nantes en 1609. De ce mariage, naîtront plusieurs enfants : Michel en 1623[5], Guillaume, conseiller au Parlement[6], et en 1629 Jeanne épouse de René du Cambout[7] - [8].
Une arrière-petite-fille de Guillaume Raoul, héritière de la Guibourgère, épousera en 1746 Jean-Baptiste-Élie Camus de Pontcarré, seigneur de Viarmes[9], intendant de Bretagne.
Vie ecclésiastique
Devenu veuf, il entre dans les ordres. En juillet 1630, son oncle résigne son évêché de Saintes en sa faveur avant de mourir le 14 septembre de la même année. Le , il devient évêque de Saintes, succédant à son oncle Michel et il est consacré par Mgr Philippe Cospéan, évêque de Nantes, le . En 1646, il est transféré au siège de Maillezais, dont il est le dernier titulaire. Le , une bulle pontificale d'Innocent X déplace son siège épiscopal à La Rochelle dont il est nommé premier évêque, sur la recommandation de Vincent de Paul.
Il s'attache à promouvoir un renouvellement du clergé, dans l'esprit du concile de Trente, créant un séminaire d'ordinants et instituant les conférences ecclésiastiques. Il meurt dans le château épiscopal de l'Hermenault et est inhumé dans l'église des Capucins de Fontenay-le-Comte. Son portrait est conservé à la cathédrale Saint-Louis de La Rochelle.
Notes et références
- Armoiries : De sable, au poisson d'argent, en fasce, accompagné de quatre annelets du même, trois en chef, un en pointe. Traduction : sur fond jaune, un poisson blanc avec 3 anneaux blancs au-dessus et un au-dessous.
- Cf. site Infobretagne
- (en) Joseph Bergin, The Making of French Episcopate (1589-1661), Yale University Press, 1996 (ISBN 978-0300067514), p. 688.
- Prénom Yvonne confirmé par l'acte de baptême de Michel Raoul, infra.
- Acte de baptême de Michel Raoul (2 octobre 1623) : St-Denis, vue 132, cf. AMN Registres paroissiaux et Inventaire St-Denis. Le parrain est son oncle Michel, évêque de Saintes. La marraine est Simone Bautru, épouse de Louis de Harouys (maire de Nantes après Jacques Raoul).
- Cf. acte de baptême de Bonne Prudence Raoul le 28 septembre 1657, Inventaire St-Donatien. Nom de la mère : Anne Sanguin. Parrain : Jérôme du Cambout, « gouverneur de l'île de Ruys ».
- Branche de Beçay. La famille du Cambout est liée à la seigneurie de Coislin à Campbon, près de Savenay.
- Baptême de Jeanne Raoul le 16 août 1629. Les noms de Guillaume et de Jeanne sont donnés par le Livre doré, qui ne cite pas Michel.
- Éponyme de la place Viarme à Nantes.
Voir aussi
Bibliographie
- Alexandre Perthuis et Stéphane de La Nicollière-Teijeiro, Le livre doré de l’hôtel de ville de Nantes, Tome I, Imprimerie Grinsard, 1873, pages 228-230