Henri de BĂ©thune
Henri de Béthune (né à Rome le et mort à Bordeaux le [1]) fut abbé commendataire et successivement évêque désigné de Bayonne, évêque de Maillezais puis archevêque de Bordeaux.
Henri de BĂ©thune | |
Biographie | |
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Naissance | Rome |
Décès | Bordeaux |
Évêque de l'Église catholique | |
Ordination Ă©piscopale | |
Dernier titre ou fonction | ArchevĂŞque de Bordeaux |
ArchevĂŞque de Bordeaux (Primat d'Aquitaine) | |
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Évêque de Maillezais | |
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Évêque de Bayonne | |
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Autres fonctions | |
Fonction religieuse | |
Abbé de Notre-Dame de Cadouin, de Notre-Dame des Alleuds et de l'abbaye royale Notre-Dame de Lieu-Dieu |
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
Biographie
Henri de Béthune est le fils de Philippe de Béthune, comte de Selles, et de Catherine Le Bouteillier de Senlis, il est le neveu de Maximilien de Béthune le célèbre duc de Sully. Il nait à Rome où son père est ambassadeur auprès du pape Clément VIII entre 1601 et 1604. Destiné à l'Église, il est désigné à l'âge de six ans comme aumônier de Monsieur d’Orléans (1607-1611) puis de Gaston de France, fils de Henri IV et de Marie de Médicis.
Il reçoit la tonsure en 1621 et est pourvu en commende de divers bénéfices ecclésiastiques dont l'abbaye cistercienne Notre-Dame de Cadouin (diocèse de Sarlat), l'abbaye Notre Dame des Alleuds (diocèse de Poitiers) et l'abbaye royale Notre-Dame de Lieu-Dieu à Jard-sur-Mer (diocèse de Luçon). Il est pressenti comme évêque de Bayonne en 1626 lors du transfert de Claude de Rueil mais il renonce à ce siège.
Le il est désigné comme évêque de Maillezais avec une dispense d'âge de quatre ans. Il est consacré dans l'église des Feuillants de la rue Saint-Honoré par Jean-François de Gondi, l'archevêque de Paris, le [2]. Il résiste aux exigences financières du cardinal de Richelieu mais il rentre dans les grâces de la cour [3]. Lors de l'Assemblée du clergé de 1645 il conteste la succession aux héritiers d'Henri de Sourdis à qui il est appelé à succéder comme archevêque de Bordeaux le . Il est très hostile aux « idées nouvelles » et prend des mesures contre l'influence du janséniste dans son archidiocèse. Il a pour résidence l'hôtel dit Château-Gaillard, à Fontenay-le-Comte, et fait restaurer le château de L'Hermenault, résidence épiscopale.
Il meurt le [1].
Notes et références
- Pierre Blet Le Clergé de France et la Monarchie (les assemblées générales du clergé). Volume 1, Livre III, chapitre V p. 194.
- Alfred Baudrillard Dictionnaire d'histoire et de géographie ecclésiastiques 1859-1942 (Volume 08 édité en 1912), colonnes 1255-1256
- Anne-Marie Cocula, Josette Pontet Itinéraires spirituels, enjeux matériels en Europe: mélanges ..., Volume 2 p. 185 note n°19