Jacques Quétard de La Porte
Jacques Quétard de la Porte , né le à Orléans (Loiret), mort le à Chaingy (Loiret), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Jacques Quétard de la Porte | ||
Naissance | Orléans (Loiret) |
|
---|---|---|
Décès | (à 75 ans) Chaingy (Loiret) |
|
Origine | France | |
Arme | Gendarmerie Infanterie |
|
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1768 – 1815 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la LĂ©gion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
|
États de service
Il entre en service le , dans le corps de la gendarmerie dite de « Lunéville », compagnie de Flandre, et après avoir fait les campagnes de Flandre, il est congédié le .
Il reprend du service le , en tant que lieutenant-colonel du 1er bataillon de volontaires du Loiret. Envoyé à l’armée du Nord, il combat successivement sous les ordres de Rochambeau, Luckner, Dillon, Dumouriez Dampierre, Custine et Houchard.
Le , il participe à la bataille de Fleurus, et il est nommé chef de brigade le , à la 36e demi-brigade de bataille, devenue 84e demi-brigade le . Il se trouve au siège de Kehl et il est blessé à la main droite le , lors d’une sortie.
En 1797, il est envoyé à l'armée d’Angleterre, sous les ordres du général Desaix, puis il rejoint l’armée d’Helvétie, sous les ordres de Schauenburg en . Le , il déploie la plus grande valeur lors de la traversée du Rhin à Kilstett, voyant le plus grand désordre dans les rangs des troupes françaises, il s’élance sur le pont, rallie ses braves un instant ébranlés, marche à l’ennemi, et arrête la colonne qui lui est opposée, ce qui lui vaut les éloges du général Moreau.
Il est promu général de brigade le , et le , il soutient le général Heudelet, forcé à la retraite par les Russes, où à la tête de sa brigade, il charge l’ennemi avec impétuosité, le culbute et parvient à rétablir la ligne qui avait été rompue. En mai 1800, il commande Lucerne, et il est mis en non activité le , à la dissolution de l’armée d’Helvétie.
Le , il prend un commandement dans la 8e division militaire à Marseille, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , avant d’être affecté dans la 15e division militaire le suivant à Caen. Il est élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur le .
Le , il est mis à la disposition du vice-roi, pour être employé en Dalmatie. Envoyé au dépôt d’infanterie de l’armée de Naples, il prend le commandement du département du Taro le . Le , il commande l’Istrie, et il est créé baron de l’Empire le . Le , il est désigné par décret impérial, commandant d’armes à Naarden, où il reste jusqu’au . De retour dans ses foyers le , il est mis en non activité en .
Lors de la première restauration, le roi Louis XVIII, le fait chevalier de Saint-Louis, et il est admis à la retraite le .
Il meurt le , Ă Chaingy (Loiret).
Donataire
- , rente de 4 000 francs, sur la ville de Rome.
Armoiries
Figure | Nom du baron et blasonnement |
---|---|
|
Armes du baron Jacques Quétard de La Porte et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur
Écartelé ; au premier d'azur à huit étoiles d'or ; quatre, trois et un ; au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième de gueules au lion d'argent ; au quatrième d'azur au coq d'or - Livrées : les couleurs de l'écu. |
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servi dans la Grande Armée » (consulté le )
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- « Cote LH/2248/25 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 443.
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 4, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 100.
- Alain Duran, Grands notables du Premier Empire, Loiret, librairie Guénégaud, Paris, 2012, p. 273
- Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 339