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Jacques Mignaux

Jacques Mignaux, né le à Saint-Marcellin (Isère), est un général de la Gendarmerie nationale française dont il a été le directeur général du au . Il est nommé conseiller d’État en service extraordinaire par décret en conseil des ministres du [1].

Biographie

Diplômé de l'ESM Saint-Cyr, promotion Capitaine Henri Guilleminot (1975-1977), il intègre en 1978 l’escadron de gendarmerie mobile de Versailles-Satory au grade de lieutenant, en tant que commandant de peloton. Après un passage en Outre-mer de 1981 à 1984 en tant qu'adjoint au commandant du groupe des pelotons mobiles à Saint-Denis de La Réunion, il devient commandant de la compagnie de gendarmerie départementale de Bourges en 1984.

Il occupe son premier poste en état-major à partir de 1987 comme officier rédacteur au bureau de l’emploi au service des opérations et de l’emploi à la direction générale de la Gendarmerie nationale, à Paris. Chef du bureau des affaires générales au cabinet du directeur général à partir de 1992, il exerce de 1994 à 1997 la fonction de commandant du groupement de gendarmerie départementale du Loiret.

De à , il exerce successivement les fonctions de chef du bureau des études générales au service des ressources humaines et de chargé de mission auprès du chef du service des ressources humaines à la Direction générale de la Gendarmerie nationale. Il accède au grade de colonel en .

En , il fait son entrée au ministère de l'Intérieur en tant que chargé de mission auprès du conseiller pour la sécurité au cabinet du ministre, Nicolas Sarkozy. Après un intermède de deux ans, au cours duquel il commande la région de gendarmerie départementale d'Île-de-France, il exerce la fonction de conseiller pour la sécurité auprès du ministre de l'Intérieur comme conseiller technique[2] à partir de . Il accède au corps des officiers généraux en . Le , il exerce la fonction de chef de service des opérations et de l'emploi à la Direction générale de la Gendarmerie.

Le , il est nommé Major général de la Gendarmerie nationale.

Le , en conseil des ministres[3], il est élevé aux rang et appellation de général d'armée et est nommé Directeur général de la Gendarmerie nationale à compter du en remplacement du général d'armée Roland Gilles[4].

En , il annonce que la Gendarmerie nationale a mis l'accent sur le renseignement après les intrusions de Greenpeace dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine en [5].

Le , il est remplacé à la tête de la Gendarmerie nationale en conseil des ministres par le général d'armée Denis Favier[6]. Il est nommé conseiller d’État en service extraordinaire par décret en conseil des ministres du [1].

Distinctions

Intitulés

Voir aussi

  • Liste des gĂ©nĂ©raux français du XXIe siècle

Liens externes

Sources et références

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