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Denis Favier

Denis Favier, nĂ© le Ă  Lons-le-Saunier, est un gĂ©nĂ©ral français de la Gendarmerie nationale. Il s'est illustrĂ© une premiĂšre fois en 1994 Ă  la tĂȘte du GIGN lors du rĂšglement de la prise d'otages de Marignane puis comme commandant du GIGN de 2007 Ă  2011 et enfin Ă  la tĂȘte de la Gendarmerie Nationale de 2013 Ă  2016, en dirigeant les opĂ©rations anti-terroristes aprĂšs les attentats contre la rĂ©daction de Charlie Hebdo et aprĂšs ceux du 13 novembre 2015.

Denis Favier
Denis Favier

Naissance
Lons-le-Saunier, Jura (France)
Origine Drapeau de la France France
Arme Gendarmerie nationale
Grade Général d'armée
AnnĂ©es de service 1979 – 2016
Commandement GIGN (1992-1997) puis (2007-2011)
Directeur général de la Gendarmerie nationale (-)
Conflits Vol AF 8969
Acte de piraterie contre le Ponant
Assaut de Dammartin-en-Goële
Faits d'armes Prise d'otages du vol 8969 Air France
Distinctions Grand officier de l'ordre national de la LĂ©gion d'honneur
Croix de la Valeur militaire avec citation à l'ordre de l'Armée et du régiment
MĂ©daille de la Gendarmerie nationale
MĂ©daille d’honneur pour acte de courage et de dĂ©vouement or et argent de 1re classe

Il quitte ses fonctions le pour occuper le poste de chef de la sûreté de TotalEnergies[1] - [2] et est remplacé par le général d'armée Richard Lizurey.

Biographie

ÉlĂšve au collĂšge militaire d'Autun de 1975 Ă  1978, puis au lycĂ©e militaire d'Aix-en-Provence de 1978 Ă  1981, il intĂšgre l'Ă©cole spĂ©ciale militaire de Saint-Cyr en 1981, promotion de la Grande ArmĂ©e. À sa sortie en 1983, il choisit la Gendarmerie et intĂšgre l'École des officiers de la Gendarmerie nationale.

Il est ensuite affecté comme lieutenant à l'escadron de gendarmerie mobile 8/17 de Baccarat[3]. Il retourne ensuite à Coëtquidan comme instructeur, puis prend en 1990 le commandement de la compagnie de gendarmerie départementale de Saint-Gaudens. En 1992, il prend le commandement du GIGN. Le 26 décembre 1994, il conduit la libération des otages du vol AF 8969 sur l'aéroport de Marseille-Marignane.

En 1997, il suit les cours du CollĂšge interarmĂ©es de DĂ©fense[4]. À l'Ă©tĂ© 2000, aprĂšs deux affectations en administration centrale, devenu lieutenant-colonel, il prend le commandement du groupement de gendarmerie dĂ©partementale de la Haute-Savoie jusqu'en . Durant cette pĂ©riode, de 2002 Ă  2003, il contribue notamment, dans le ressort de la zone de compĂ©tence de la Gendarmerie, Ă  la sĂ©curitĂ© du sommet du G8 Ă  Évian-les-Bains.

En aoĂ»t 2007, aprĂšs deux affectations au sein du service des ressources humaines de la direction gĂ©nĂ©rale, il prend le commandement du Groupement de sĂ©curitĂ© et d'intervention de la Gendarmerie nationale (GSIGN) et conduit la restructuration de l'unitĂ© pour la transformer en une force mieux intĂ©grĂ©e, capable notamment de contrer les menaces issues du terrorisme de masse. Cette importante rĂ©forme conduit en fait Ă  crĂ©er − en substitution au GSIGN − un nouveau GIGN le 1er septembre 2007. La nouvelle unitĂ© − renforcĂ©e au niveau du commandement, de la formation et du support − incorpore en son sein les personnels de l'ancien GIGN, de l’EPIGN, du GISA ainsi que le dĂ©tachement gendarmerie du GSPR. Ces unitĂ©s perdent elles aussi leurs appellations d'origine pour devenir des « forces » - ou des composantes de forces - au sein du nouveau GIGN.

En avril 2008, il participe à l'opération Thalathine, qui vise à libérer les otages du voilier Le Ponant, retenus par des pirates somaliens. Au cours de cette mission, il est « tarponné » (parachuté en pleine mer) afin de rejoindre les navires de la Marine nationale.

Le , il est nommé général de brigade, devenant ainsi le plus haut gradé ayant commandé cette unité[5].

Promu gĂ©nĂ©ral de division Ă  compter du [6], il est Ă©levĂ© aux rang et appellation de gĂ©nĂ©ral de corps d’armĂ©e le .

Il commande la rĂ©gion de gendarmerie d'Île-de-France et la gendarmerie pour la zone de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© de Paris du au [7], date Ă  laquelle il est nommĂ© « conseiller gendarmerie » auprĂšs du ministre de l'IntĂ©rieur Manuel Valls[8].

Le 10 avril 2013, en conseil des ministres, il fait l'objet d'une promotion, confirmée par un décret du l'élevant au rang et à l'appellation de général d'armée. Simultanément, il est nommé directeur général de la Gendarmerie nationale[9].

En octobre 2014, c'est lui qui est chargĂ© de diriger l'opĂ©ration de rĂ©tablissement de l'ordre Ă  Sivens. Il poursuivra en diffamation un internaute ayant gravement insultĂ© sa personne et l'exercice de ses fonctions[10]. Le , il prend personnellement la tĂȘte de l'opĂ©ration qui conduit Ă  la neutralisation des frĂšres Kouachi, auteurs prĂ©sumĂ©s de l'attentat contre Charlie Hebdo deux jours plus tĂŽt, Ă  la suite d’une prise d'otages dans une entreprise de Dammartin-en-GoĂ«le, prĂšs de Roissy-en-France.

Il annonce en juin 2016 qu'il quitte son poste de directeur général de la Gendarmerie nationale au pour rejoindre la société Total en tant que directeur de la sûreté du groupe[1].

Il est marié et pÚre de quatre enfants.

Le , son fils, le capitaine JérÎme Favier, ùgé de 33 ans et officier du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN), est victime d'un accident mortel en paramoteur[11] à Goussainville au cours d'un vol d'entraßnement.

DĂ©corations

Intitulé


Brevets militaires

Intitulé

Filmographie

L'Assaut retraçant l'assaut du GIGN lors de la prise d'otages du vol 8969 d'Air France sur l'aéroport Marseille-Provence, avec Grégori DerangÚre qui y interprÚte le rÎle du chef-d'escadron Favier.

Source


Notes et références

  1. Le Monde avec AFP, « Le patron de la gendarmerie, Denis Favier, rejoint Total », (consulté le )
  2. avec AFP, « Total débauche le patron de la gendarmerie Denis Favier », La Tribune, (consulté le )
  3. Escadron 16/7 suivant le systÚme de numérotation actuelle - adopté en 1991.
  4. RebaptisĂ© « École de guerre » depuis 2010.
  5. Les officiers qui lui ont succédé à ce poste ont également été promus à ce grade pendant leur temps de commandement.
  6. Par décret du publié au Journal officiel du 3 octobre.
  7. « Passation de commandement du GIGN », Sirpa Gendarmerie, Gendarmerie nationale (consulté le )
  8. « Denis Favier, nouveau patron des gendarmes français », Le Point, .
  9. Décret du 11 avril 2013 portant nomination du directeur général de la gendarmerie nationale - M. FAVIER (Denis).
  10. Marine Vlahovic, « Mort de RĂ©mi Fraisse : l’ancien chef des gendarmes poursuit un internaute pour diffamation », Reporterre, le quotidien de l'Ă©cologie,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  11. Valérie Beaudoin, « Accident mortel de paramoteur à Goussainville : la victime est un officier du GIGN », sur lechorepublicain.fr, (consulté le ).
  12. « Décret du 25 juin 2015 portant élévation », legifrance
  13. « PrĂ©sidence de la RĂ©publique italienne »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?)
  14. « Audience Denis FAVIER Directeur Général Gendarmerie française », Présidence du Sénégal
  15. « Real Decreto 823/2014, de 26 de septiembre, por el que se concede la Gran Cruz de la Orden del Mérito de la Guardia Civil al General de Ejército don Denis Favier, Director General de la Gendarmería Nacional Francesa. », Agencia Estatal Boletín Oficial, 26 septiembre de 2014
  16. Reuters, « Le Roi d'Espagne décore les sauveurs du crash de la Germanwings », Capital,
  17. Le brevet militaire ne doit pas ĂȘtre confondu avec le badge qui est une dĂ©coration militaire remise Ă  l'occasion d'une formation ou d'une action particuliĂšre.

Liens externes

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