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Jacques Guillemeau

Jacques Guillemeau (Orléans 1549 – Paris 1613) est un chirurgien français du XVIe siècle[1]. Il a fait faire d'importants progrès à la chirurgie, l'obstétrique et la pédiatrie.

Jacques Guillemeau
Portrait de Jacques Guillemeau

Biographie

Enfance et formation à Orléans (1549-1569)

Acte de baptĂŞme de Jacques Guillemeau
Acte de baptĂŞme de Jacques Guillemeau[2]
Ascendants de Jacques Guillemeau
Arbre généalogique de la famille Guillemeau

Jacques Guillemeau naquit à Orléans en septembre 1549 dans une fratrie qui comptait deux frères, Jean et Ascanius qui fut "machang appothicaire et espicier bourgeois de Paris". Il est issu d'une famille de chirurgiens, son père étant, à cette époque, chirurgien auprès de Henri II et sera, par la suite, attaché aux rois de France François II (de à ) et Charles IX (du jusqu'à son décès en 1569)[3].

Activité et salaire de Laurent Guillemeau
Document attestant de l'activité chirurgicale de l'oncle de Jacques Guillemeau[4]

Le jeune Jacques Guillemeau s'initia à Orléans aux rudiments de la chirurgie au côté de son père et de son oncle Laurent Guillemeau qui était chirurgien au sein de l'Hôtel-Dieu d'Orléans. Il suivit également les cours de cet art dispensés au couvent des Cordeliers. Ces activités ne l'empêchèrent pas d'acquérir, en outre, une solide culture générale et de devenir un fin lettré épris de belles lettres, ce qui explique l'exceptionnelle qualité de ses œuvres écrites. Les langues anciennes lui étaient également familières, ce qui lui permettra de traduire en latin les œuvres d'Ambroise Paré.

Mais cette époque apparemment studieuse et paisible fut très perturbée par un événement brutal et inattendu : la mort du roi François II le , à l'âge de 16 ans. Jacques Guillemeau était alors âgé de 11 ans. Son père (et son ami Ambroise Paré) étant, ce jour, absents d'Orléans, ils ne purent assister le roi dans ses derniers moments, ce qui explique vraisemblablement que jamais dans ses œuvres Jacques Guillemeau ne fit mention de cet événement.

Premier séjour à Paris et Montpellier (1569-1573)

En 1569, au décès de son père, Jacques Guillemeau quitte Orléans pour continuer ses études à Paris auprès d'un maître prestigieux, Ambroise Paré, qui était un confrère et un ami intime de son père. Jacques Guillemeau reçut de ce maître non seulement le fruit de son savoir et de son expérience, mais aussi une chaleureuse aide matérielle. Il habita, en effet, chez Ambroise Paré, de façon discontinue entre 1569 à 1584.

Bien qu'assez court, ce séjour fut particulièrement fructueux. Outre les leçons de son maître, Jacques Guillemeau affinera ses connaissances en travaillant sur le De humani corporis fabrica de Vésale, dont la dernière édition n'était sortie des presses que depuis quelques années.

Comme il était de coutume à la Renaissance, les étudiants voyageaient beaucoup, ce qui permettait aux esprits jeunes et ambitieux de s'enrichir de l'expérience et des connaissances d'autres maîtres.

À la fin de l'année 1570, après avoir passé deux ans auprès d'Amboise Paré, Jacques Guillemeau décide de partir à Montpellier qui était, à l'époque, un haut lieu de la culture médicale et chirurgicale française, avec son très célèbre Collège royal de médecine, qui attirait l'élite des futurs chirurgiens français. Bien que cette ville fut le lieu de graves conflits religieux, les maîtres avaient toujours gardés vis-à-vis de leurs élèves une stricte neutralité confessionnelle et Jacques Guillemeau y passa trois années paisibles, vouées à l'étude de la chirurgie et de l'obstétrique.

Non seulement, les étudiants pouvaient, sans problème, consulter toutes les œuvres scientifiques jusqu'alors publiées, quel qu'en soit l'auteur, mais surtout ils étaient entourés d'hommes d'une culture médicale, chirurgicale et obstétricale exceptionnelle. Ainsi, Jacques Guillemeau put écouter les leçons des grands maîtres de Montpellier, comme Laurent Joubert, dont il dressera, à plusieurs reprises, un portrait flatteur. Il travailla également avec Nicolas Pouget, Villeneuve et Barthélémy Cabrol. Mais la personnalité médicale à laquelle Jacques Guillemeau fut le plus attaché fut Michel Héroard, un chirurgien au faîte de sa gloire chez qui il vécut pendant son séjour à Montpellier. Jacques Guillemeau ne sera d'ailleurs pas ingrat, puisque, à son retour à Paris, il prendra en charge Jean, le fils de Michel Héroard, et contribuera à son ascension sociale.

Le retour Ă  Paris (1573-1576)

À la fin de l'année 1573, Jacques Guillemeau est de retour à Paris, en passant par Lyon, Bâle et Heidelberg.

En 1574, il reprend ses activités chirurgicales. Sa réputation et son entregent lui permettent de présenter Jean Héroard à Charles IX, qui l'engagea comme hippiatre (médecin spécialisé dans les soins aux chevaux) et qui fit par la suite lui une prestigieuses carrière qu'il terminera comme premier médecin du dauphin, puis premier médecin du roi Louis XIII. Mais cette année 1574 est surtout pour Jacques Guillemeau l'occasion de sortir de l'anonymat en pratiquant, à la demande de ses confrères, conscients de ses excellentes qualités d'anatomiste, l'autopsie de Charles IX, décédé dans la nuit du 29 au .

Protocole d'autopsie du roi Charles IX

Cette demande témoigne de l'estime que l'élite du corps médical portait à l'époque à Jacques Guillemeau qui était alors un jeune chirurgien, âgé de seulement 26 ans, et qui n'était pas encore attaché à la maison du roi. Le protocole d'autopsie pratiqué par Jacques Guillemeau montre qu'il avait une parfaite connaissance de l'anatomie et de la pathologie. En décrivant les lésions constatées et le processus morbide fatal, il préfigure ainsi Jean-Baptiste Morgagni qui, un siècle plus tard, reprendra la même démarche intellectuelle : diagnostiquer une pathologie, c'est rechercher la cause et le siège de la lésion en se libérant du poids de la tradition et du dogme.

SĂ©jour en Flandres (1576-1580)

L'année 1576 et les trois années qui suivirent furent pour le jeune Jacques Guillemeau d'une toute autre nature, puisqu'il va être confronté à un autre type de pathologie chirurgicale : la chirurgie de guerre. Ce sera pour lui l'occasion d'acquérir une expérience que l'exercice d'une seule chirurgie réglée ne saurait lui donner. C'est donc à sa propre demande que Jacques Guillemeau s'enrôla sous les bannières du roi d'Espagne Philippe II qui était alors en guerre contre les Pays-Bas. L'arrivée de Jacques Guillemeau en Flandres est difficile à préciser, mais elle eut lieu, selon toute vraisemblance, à la fin du mois de .

Descendants de Jacques Guillemeau[5]

En 1577, profitant d'une « permission » qui lui fut accordée pour un très obscur problème de remaniement du statut de la corporation des chirurgiens, Jacques Guillemeau se maria le avec Martine Malartin. De cette union naquirent sept enfants, dont cinq survécurent. Cette année 1577 fut particulièrement faste puisque, outre son mariage, Jacques Guillemeau eut l'honneur d'être nommé chirurgien du roi de France Henri III.

À la fin de l'année 1577, Jacques Guillemeau retourne aux Pays-Bas où il participa au siège de Maastricht en 1579. Après quatre ans d'activité de chirurgien militaire, au sein de l'armée espagnole Jacques Guillemeau rentre à Paris en 1580.

Installation définitive à Paris - 1580-1613

Entre 1580 et 1585, Jacques Guillemeau reprend ses activités chirurgicales auprès d'Ambroise Paré et d'autres confrères au sein de l'Hôtel Dieu, toujours domicilié chez son maître, rue de l'Hirondelle, qu'il ne quittera définitivement qu'en 1584. C'est durant cette période que vraisemblablement, en signe de reconnaissance, il traduisit en latin l'œuvre de son maître, l'« Opera Ambrosii Parei regis primarii et parisiensis chirugi ».

À partir de 1585, Jacques Guillemeau vole de ses propres ailes, il est devenu une personnalité chirurgicale très appréciée de la maison royale, et sa clientèle personnelle lui apporta sans nul doute une confortable aisance financière.

Si, en 1589, il ne peut assister le roi Henri III, blessé mortellement à Saint-Cloud, ni pratiquer son autopsie, car il aurait été, semble-t-il, retenu à Paris par les ligueurs. Cela n'altéra pas la confiance dont l'honorait la couronne de France puisqu'il fut reconduit dans sa charge de chirurgien du roi par Henri IV.

  • État de la maison du roi Henri III en 1584
    État de la maison du roi Henri III en 1584
  • État de la maison du roi Henri IV en 1593
    État de la maison du roi Henri IV en 1593
  • Protocole d'autopsie du roi Henri IV
    Protocole d'autopsie du roi Henri IV
Tombe de Jacques Guillemeau
Tombe de Jacques Guillemeau, décédé le 1er mars 1613

La nomination de Jacques Guillemeau comme chirurgien du roi Henri IV témoigne non seulement des grandes compétences de ce chirurgien mais surtout de la sympathie, de l'absolu dévouement et de la confiance que devait inspirer cet homme de bien.

En effet, la dynastie des Valois s'étant éteinte avec Henri III, règne alors sur la France une nouvelle dynastie, les Bourbons. L'émergence d'une nouvelle famille régnante implique toujours d'importants changements, que ce soit dans le personnel administratif, les conseillers et les intimes. Or Jacques Guillemeau fut le seul à être reconduit comme chirurgien dans la maison des Bourbons, ce qui témoigne la haute estime dans laquelle il était tenu.

En 1595, il est élevé à la dignité de prévôt du Collège de Paris, titre qu'il gardera jusqu'à son décès. En 1597, Jacques Guillemeau se fixa définitivement 10, rue des Archives (anciennement rue des Billettes), en achetant une partie des bâtiments des évêques de Beauvais, demeure qu'il n'aura de cesse d'agrandir et de décorer. C'est dans ce cadre élégant et raffiné que vécut Jacques Guillemeau et qu'il rédigea ses œuvres les plus intéressantes, tout en continuant de jouir de la protection des grands puisqu'il est appelé à rédiger, le , le protocole d'autopsie de Henri IV.

Au décès de ce roi, Jacques Guillemeau est reconduit dans sa charge auprès du nouveau souverain, Louis XIII.

Jacques Guillemeau meurt le et est inhumé à l'Église Saint-Jean-en-Grève à Paris.

Sa descendance

Trois de ses enfants, Marguerite, Charles et Jean, connurent un destin assez flatteur :

HĂ´tel Lambert - Ile Saint-Louis
HĂ´tel Lambert - Ile Saint-Louis
  • Marguerite, l'aĂ®nĂ©e de ses filles, Ă©pousera en secondes noces Nicolas Lambert dit « Lambert de Thorigny », de cette union naquit un fils, Jean, qui fit Ă©lever le plus fastueux hĂ´tel particulier du XVIIe siècle : l'HĂ´tel Lambert,
  • Charles, nommĂ© chirurgien de Louis XIII en 1618, fut reçu docteur en mĂ©decine en 1627 et doyen de la facultĂ© de mĂ©decine en 1635. Il fut Ă  l'origine des Guillemeau mĂ©decins et chirurgiens qui exercèrent jusqu'au milieu du XIXe siècle,
  • Jean, d'abord trĂ©sorier de l'Argenterie Royale, puis secrĂ©taire du roi, s'Ă©leva dans la hiĂ©rarchie sociale, son petit-fils ayant pour titre seigneur de Freval, avocat puis conseiller au parlement de Paris, titres armoirisĂ©s.

Ses Ĺ“uvres

Jacques Guillemeau publia ses œuvres de 1585 à 1612, elles présentent de nombreux avantages sur les publications antérieures. Tout d'abord, elles sont rédigées en français, comme celles d'Ambroise Paré, mais avec un souci pédagogique de clarté et de précision. En outre, elles abordent des sujets inédits, notamment en matière d'obstétrique et de pédiatrie et proposent des techniques chirurgicales plutôt innovantes, reprises avec succès plusieurs siècles plus tard.

  • Le TraitĂ© des maladies de l'Ĺ“il (1585) : Il s'agit de la plus connue, mais certainement de la plus dĂ©cevante de ses Ĺ“uvres[6]. Il semble qu'en rĂ©alitĂ© cette première Ĺ“uvre soit essentiellement rĂ©digĂ©e comme un tĂ©moignage de reconnaissance Ă  son maĂ®tre Ambroise ParĂ©, en lui dĂ©dicaçant un travail qui lui fut propre. Le contenu est fort dĂ©cevant : vaste compilation, sans originalitĂ©, sans aucun apport nouveau, de toutes les maladies jusqu'alors connues de l'Ĺ“il et de ses annexes. Quant Ă  la thĂ©rapie proposĂ©e, elle tĂ©moigne Ă©galement d'un redoutable archaĂŻsme. Mais ce traitĂ© a au moins le mĂ©rite de nous rappeler dans une langue Ă©lĂ©gante le niveau des connaissances en matière d'ophtalmologie Ă  cette Ă©poque.
  • Les Tables anatomiques (1586)[7] : Les Tables anatomiques sont constituĂ©es de deux parties d'inĂ©gale importance et d'inĂ©gal intĂ©rĂŞt :
La première traite essentiellement de l'anatomie et semble être, à l'image de l'œuvre précédente, une sorte de témoignage de reconnaissance envers André Vésale, son maître en anatomie, destinée à prouver que les leçons prodiguées par le maître ne sont pas restées vaines.
La seconde partie, qui ne traite que de pathologie, n'est en fait qu'un étalage de connaissances encyclopédiques à la manière des auteurs du XVIe siècle, exposé apparemment brillant, mais stérile dans le fond[8]. Jacques Guillemeau ne décrit pas des maladies mais un ensemble de signes cliniques, une sémiologie confuse dont il est très difficile, pour un médecin contemporain, de tirer quelque enseignement.
  • L'Apologie pour les chirurgiens (1593) : Ce bref essai sur la condition des chirurgiens est une rĂ©flexion sur cette profession, sans animositĂ© ni amertume. Ces quelques pages sont, assurĂ©ment, un des textes les plus attachants qu'un mĂ©decin ait rĂ©digĂ© sur les difficultĂ©s et la grandeur de leur mĂ©tier. Ce petit ouvrage traduit la maturitĂ©, l'originalitĂ© et la personnalitĂ© de Jacques Guillemeau, qui s'Ă©panouiront dans ses Ĺ“uvres suivantes. C'est un ouvrage très rare, dont il ne reste qu'un exemplaire dĂ©posĂ© Ă  la bibliothèque Sainte Geneviève.
  • La Chirurgie française (1593) : Ĺ’uvre majeure de Jacques Guillemeau, La Chirurgie française est l'ouvrage d'un chirurgien riche d'une vaste expĂ©rience professionnelle, travail strictement technique, dĂ©barrassĂ© de l'Ă  peu près et du passĂ©isme qui altĂ©raient les Ă©crits de ses contemporains. Cette Ĺ“uvre, qui n'aura d'Ă©gale qu'Ă  la fin du XIXe siècle, fait de son auteur un homme rĂ©solument moderne, proposant des techniques chirurgicales qui sont encore, de nos jours, couramment utilisĂ©es.
  • La Chirurgie française (1594) : Aussi Ă©tonnant que cela puisse paraĂ®tre, compte tenu de la similitude des frontispices, cette Ĺ“uvre de 1594 n'est pas la rĂ©Ă©dition de celle de 1593, mais une Ă©dition distincte très rare, dont il ne reste plus qu'un seul exemplaire, Ă  la Bibliothèque Interuniversitaire de MĂ©decine (BUIM). Le texte de cet ouvrage reprend in extenso le texte de 1593, mais il est imprimĂ© par Nicolas Gilles et dotĂ© du privilège royal.
  • Les Ĺ’uvres de chirurgie (1598) : Édition Ă©galement dotĂ©e du privilège royal et divisĂ©e en sept chapitres. Il s'agit, selon toute vraisemblance, d'une rĂ©Ă©dition des ouvrages antĂ©rieurs victimes de leur succès.
  • Les Ĺ’uvres de chirurgie (1602) : Il s'agit d'un ouvrage semblable au prĂ©cĂ©dent, mais plus riche d'un chapitre : « les tumeurs contre nature ». Cette Ă©dition semble, comme les deux prĂ©cĂ©dentes, rĂ©pondre seulement Ă  la demande croissante d'un nombre de lecteurs que n'avaient pu satisfaire les tirages antĂ©rieurs.
  • De l'heureux accouchement des femmes (1609) : Cet ouvrage peut ĂŞtre considĂ©rĂ© comme Ă  l'origine d'une science nouvelle : l'obstĂ©trique. Jacques Guillemeau en fait une technique dĂ©sacralisĂ©e, au seul service de la patiente et de l'enfant. En outre, rompant avec des siècles de tension entre le corps mĂ©dical et les sages femmes, Jacques Guillemeau, au contraire, en fait d'indispensables collaboratrices dont le rĂ´le est de suivre le bon dĂ©roulement de la grossesse et de l'accouchement, le chirurgien n'intervenant que dans les accouchements compliquĂ©s. C'est une conception parfaitement contemporaine du rĂ´le de l'un et de l'autre en obstĂ©trique.
  • De la nourriture et gouvernement des enfants (1609) : Cet ouvrage, Ă©galement d'une Ă©tonnante modernitĂ©, traite de deux problèmes totalement inĂ©dits : la nĂ©onatalogie et la pĂ©diatrie (sciences qui ne seront abordĂ©es par le corps mĂ©dical qu'Ă  la fin du XIXe siècle). Le fĹ“tus n'est plus une chose inanimĂ©e et le nourrisson un objet bruyant et insatiable dont il convient de se dĂ©barrasser le plus rapidement possible en le confiant Ă  une nourrice, mais des ĂŞtres humains dotĂ©s d'une âme et dont la fragilitĂ© lĂ©gitime des attentions particulières que ne renierait pas, de nos jours, un pĂ©diatre.
  • Les Ĺ’uvres de chirurgie (1612) : Le dernier ouvrage de Jacques Guillemeau a la prĂ©tention de recenser toutes les connaissances mĂ©dicales, chirurgicales et obstĂ©tricales du dĂ©but du XVIIe siècle, y compris les problèmes Ă©thiques inhĂ©rents Ă  ces connaissances. La lecture de cette Ĺ“uvre n'ajoute rien aux mĂ©rites de l'auteur.
  • Frontispice du TraitĂ© des maladies de l'Ĺ“il de 1585
    Frontispice du Traité des maladies de l'œil de 1585
  • Frontispice des Tables anatomiques de 1586
    Frontispice des Tables anatomiques de 1586
  • Frontispice de l'Apologie pour les chirurgiens de 1593
    Frontispice de l'Apologie pour les chirurgiens de 1593
  • Frontispice de la Chirurgie française de 1593
    Frontispice de la Chirurgie française de 1593
  • Frontispice de la Chirurgie française de 1594
    Frontispice de la Chirurgie française de 1594
  • Frontispice des Ĺ’uvres de chirurgie de 1598
    Frontispice des Ĺ’uvres de chirurgie de 1598
  • Frontispice des Ĺ“uvres de chirurgie de 1602
    Frontispice des Ĺ“uvres de chirurgie de 1602
  • Frontispice de L'heureux accouchement des femmes de 1609
    Frontispice de L'heureux accouchement des femmes de 1609
  • Frontispice de la nourriture et gouvernement des enfants de 1609
    Frontispice de la nourriture et gouvernement des enfants de 1609
  • Frontispice des Ĺ“uvres de chirurgie de 1612
    Frontispice des Ĺ“uvres de chirurgie de 1612

Notes et références

  1. Aucun travail complet n'ayant été réalisé ni en France ni à l'étranger sur Jacques Guillemeau, un exemplaire du travail, résumé dans cet article, peut être, dans son intégralité, consulté à l'Académie Nationale de Médecine, à l'Académie Nationale de Chirurgie, à la Bibliothèque Interuniversitaire de Médecine (BIUM) et à la Bibliothèque Municipale d'Orléans
  2. "De Quinte Mens Soptembris 1549, Baptistus Fuit Jacobus Filius Jacobi Guilmeau a sacrofonte levantis per venerabilis viros Guillelmum Chrestien medicinae doctorem et Michaellus Perret espiscopatum aureliensis secretarium et Nicolus Martineau uxorem honorabilis virum Guillelmum Toutin". Ce que l'on peut traduire par : "Le cinq septembre 1549 fut baptisé Jacques Guillemeau, fils de Jacques Guillemeau. Parrains, Guillaume Chrestien, Docteur en médecine et Michel Perret, Secrétaire de l'Evêque d'Orléans. Marraine, Nicole Martineau, épouse de l'honorable Guillaume Toutin".
  3. Voir ce document conservé aux Archives Nationales traitant des "chirurgiens et valets de chambre" de la maison royale française qui prouve que Jacques Guillemeau (père) fut attaché comme chirurgien auprès de Henri II, jusqu'au 10 juillet 1559, de François II, de juillet 1559 à décembre 1560, et de Charles IX, à partir du 10 décembre 1560 jusqu'à son décès en 1569.
  4. Son nom est d'ailleurs, parmi les dix-sept chirurgiens recensés dans cette ville, le plus souvent cité. On peut notamment lire dans ce document : "au dict Guillemeau la somme de dix huit livres Tournoys pour avoir par lui vacqué est présent à la dite Maison Dieu à venir couper à dix huit personnes les jambes et bras et aussi pour avoir fourny les ungueus à faire guéris ung petit enfant du dict Hôtel Dieu d'un mal qu'il avait eu la main comme appert par ordonnance et quittance du 25e jour d'octobre mil cinq cent soixante ung pour ce".
  5. "Savoir faisons que le traité du mariage de maître Jacques Guillemeau, Chirurgien du roi et Juré à Paris, fils de deffunct et honorable Maître Jacques Guillemeau, Chirurgien du roi, demeurant à Orléans avec Marguerite Malartin, fille d'honorable gen Malartin"
  6. Aucun texte sérieux d'ophtalmologie ne verra le jour avant que ne soient compris les mécanismes de la vision et le rôle du cristallin dans l'accommodation, c'est-à-dire les travaux de Kepler, parus en 1604, soit deux décennies après la publication du traité des maladies de l'œil, en 1585
  7. Jacques Guillemeau, Tables anatomiques, avec les pourtraicts et déclaration d'iceulx, ensemble un dénombrement de cinq cens maladies diverses,... par Jac. Guillemeau,..., (lire en ligne)
  8. Jacques Guillemeau est un chirurgien, il ne faut pas attendre de lui, et à son époque, une étude distinctive des maladies. Par ailleurs, la classification analytique des maladies sera une œuvre de très longue haleine, elle nécessitera l'effort conjugué d'une multitude de médecins tout au long du XIXe siècle

Voir aussi

Sources

  • La Vie et l'Ĺ“uvre de deux chirurgiens : Jacques Guillemeau et Charles Guillemeau, thèse de mĂ©decine 1993 de François Poulain, Montpellier. (Prix de thèse de la SociĂ©tĂ© française d'histoire de mĂ©decine 1993.)

Liens externes

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