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Jacques Bardenet

Biographie

Très jeune encore, Bardenet entre à l'École royale d'artillerie et en sortit en qualité de lieutenant en second.

Entré au service le dans le régiment d'artillerie de Besançon, devenu plus tard le 3e régiment à pied, il gagne un à un tous ses grades et devint, de 1790 à 1794, lieutenant, capitaine, et chef de bataillon.

Il se distingue lors des premières guerres de la Révolution à l'armée du Nord par ses connaissances et sa bravoure. Il prend part à la bataille de Jemmapes, aux sièges de Lille, d'Ypres, de Nieuport, du fort de l'Écluse ( - ), de Bois-le-Duc, de Grave (7 brumaire an III - 8 nivôse an III) et de Nimègue. Il commande ensuite l'artillerie française en Hollande (1795-1796), à Gênes (1797), et à Naples (1798).

Il est nommé chef de brigade (colonel) à la prise de Bois-le-Duc le . Il reçoit alors le commandement du 6e régiment d'artillerie. Membre de la Légion d'honneur le 4 frimaire an XII, il obtient peu de temps après le commandement de l'artillerie à Valence.

Le , à la bataille de la Trebbia, Macdonald le nomme général de brigade sur le champ de bataille. Il a quelque temps maille à partir avec le Directoire, qui refuse d'enregistrer cette promotion.

Placé par les électeurs de la Haute-Saône sur la liste des notables nationaux (on appelait ainsi les candidats aux fonctions législatives désignés par les collèges d'arrondissement de département en vertu de la Constitution de l'an VIII). Le colonel Bardenet est appelé le 6 germinal an X, par le Sénat conservateur à siéger au Corps législatif.

Après avoir fait la campagne de Prusse (1806), il est chargé, lors de la campagne de 1809, de la direction du parc d'artillerie du 8e corps de la Grande Armée en Poméranie suédoise. Ce corps d'armée est composé de Wurtembergeois et placé sous les ordres du général Vandamme. Il combat également à Wagram et en Espagne. Il devient le , officier de la Légion d'honneur.

De retour de la campagne de Russie (1812), il commande brillamment en 1814, l'artillerie de la place de Magdebourg, dont la dĂ©fense a Ă©tĂ© confiĂ© au gĂ©nĂ©ral Lemarois. Lemarois rĂ©ussit Ă  ramener en France toute sa garnison de cette place (18 000 hommes et 52 pièces de canon).

Lorsqu'il est de retour en France le roi le nomme chevalier de Saint-Louis le , mais le gouvernement de la Restauration montre une certaine réserve à l'égard du général Bardenet.

Bardenet sollicite dans la même année sa retraite qu'il obtient par décision royale du . Il revient dans sa ville natale et habite tantôt Montigny-les-Nones, tantôt Vesoul, s'occupant surtout jusqu'à la fin de sa carrière d'améliorations agricoles.

Il décède au 3 rue du Théâtre (actuelle rue des Ursulines) à Vesoul[1].

États de service

Campagnes

Faits d'armes

Autres fonctions

Titres

DĂ©corations

Armoiries

Figure Blasonnement

Armes du Chevalier Jacques Bardenet et de l'Empire

« D'argent, à un dextrochère au naturel, tenant un cimeterre haut en pal d'azur ; à la champagne de gueules, chargée du signe des Chevaliers-Légionnaires.[2] - [3] - [4] »

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Galerie historique des contemporains : ou nouvelle Biographie, Wahlen, , 453 p. (lire en ligne) ;
  • Alphonse Rabbe, Claude-Augustin Vieilh de Boisjolin et Sainte-Preuve, Biographie universelle et portative des contemporains : ou, Dictionnaire historique des hommes cĂ©lèbres de toutes les nations, morts ou vivants, qui, depuis la RĂ©volution française, ont acquis de la cĂ©lĂ©britĂ©... : Ouvrage entièrement neuf, contenant plus de trois mille notices nouvelles..., vol. 1, Au Bureau de la biographie, (lire en ligne) ;
  • A. LiĂ©vyns, Jean Maurice Verdot et Pierre BĂ©gat, Fastes de la LĂ©gion-d'honneur : biographie de tous les dĂ©corĂ©s accompagnĂ©e de l'histoire lĂ©gislative et rĂ©glementaire de l'ordre, vol. 1, Bureau de l'administration, , 2e Ă©d. (lire en ligne) ;
  • Nicolas François Louis Besson, Annales Franc-Comtoises, vol. 7, (lire en ligne) ;
  • « Jacques Bardenet », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [dĂ©tail de l’édition], passage BARBES_BARNI ;

Articles connexes

Liens externes

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