JPEGMafia
JPEGMafia (stylisé JPEGMAFIA) de son vrai nom Barrington DeVaughn Hendricks[3], né le à New York aux États-Unis, est un rappeur, chanteur, producteur, musicien américain, originaire de Baltimore, dans l'État du Maryland. Hendricks produit ses propres albums solo[4]. Sa première mixtape sous le nom de JPEGMAFIA Communist Slow Jams, publiée sur Internet en avril 2015, est suivie par sa seconde: Darkskin Manson un mois après, en mai 2015. Son premier album, Black Ben Carson est publié le . Son deuxième album studio Veteran sort le et il sera acclamé par la critique[5]. Son troisième album All My Heroes Are Cornballs sort le et deviendra son album le plus célèbre[6], il débute au numéro 105 sur le Billboard 200 [7]et il sera reconnu comme l'un des meilleurs albums de l'année par de nombreux journaux[8] - [9].
Surnom |
Devon Hendryx, Peggy |
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Nom de naissance | Barrington DeVaughn Hendricks |
Naissance |
New York, New York, États-Unis |
Activité principale | Rappeur, chanteur, parolier, producteur, compositeur |
Genre musical | Hip-hop, Hip-hop industriel, hip-hop alternatif, Hip-hop expérimental, rap hardcore, rap politique. |
Instruments | Voix, Boîte à rythmes, Clavier, échantillonneur, synthétiseur |
Années actives | Depuis 2007 |
Labels | Deathbomb Arc, Caroline |
Influences | Kanye West, Ol' Dirty Bastard, Ice Cube[1] - [2] |
Site officiel | https://www.jpegmafia.net/ |
Biographie
Jeunesse et débuts (1989-2015)
Barrington Hendricks est né le 22 octobre 1989 à Brooklyn, New York dans une famille jamaïcaine[10]. Il grandit à Flatbush, Brooklyn avant de quitter New York pour l'Alabama à l'âge de 13 ans où il sera touché par beaucoup de discrimination et de racisme[11]. Il commence à s'intéresser à la production après avoir découvert comment créer et utiliser des samples à l'âge de 15 ans où il sera très influencé par Kanye West[12]. Pour fuir la discrimination à laquelle il avait été confronté, il décide à 18 ans de déménager pour la Louisiane et rejoint la Force aérienne des États-Unis au cours de laquelle il est déployé dans plusieurs pays, incluant: l'Irak, l'Afghanistan, l'Afrique du Nord et le Japon[11]. En 2011 pendant son déploiement au Japon, il commence à faire de la musique sous le nom Devon Hendryx et il joue dans de petites soirées pour promouvoir sa musique[13] - [11]. Il sort 5 mixtapes sous le nom de Devon Hendryx.
Communist Slow Jams et Darkskin Manson (2015-2016)
En 2015, il sera libéré de l'armée et il déménage à Baltimore et il commence à faire de la musique sous le nom JPEGMAFIA[12]. Il sort sa première mixtape sous le nouveau nom avec Communist Slow Jams en avril 2015. Après avoir vu les émeutes de 2015 à Baltimore lors de son arrivée à Baltimore, il sort sa deuxième mixtape Darkskin Manson en mai 2015.
All My Heroes Are Cornballs (depuis 2019)
Discographie
Albums collaboratifs
- 2016 : The 2nd Amendment (en) (avec Freaky)
- 2023 : Scaring the Hoes (avec Danny Brown)
Notes et références
- (en) Kimble, Julian, « Why ODB Would Be a Star in 2018 », Pitchfork, (consulté le ).
- (en) Johnson, James, « EDGY RAPPER JPEGMAFIA WON’T COMPROMISE EVEN AS HE BLOWS UP », Interview (magazine), (consulté le ).
- (en) « Who Is JPEGMAFIA? », sur Complex, Complex, (consulté le )
- « All My Heroes Are Cornballs, by JPEGMAFIA », sur JPEGMAFIA (consulté le )
- (en) Paul A. Thompson, « JPEGMAFIA: Veteran », sur Pitchfork, (consulté le )
- (en-GB) « JPEGMAFIA – 'All My Heroes Are Cornballs' review », sur NME Music News, Reviews, Videos, Galleries, Tickets and Blogs | NME.COM, (consulté le )
- « JPEGMAFIA Interview: Rapper Talks New Album 'All My Heroes Are Cornballs' », sur Billboard, (consulté le )
- (en-GB) « The 50 best albums of 2019 | NME », sur NME Music News, Reviews, Videos, Galleries, Tickets and Blogs | NME.COM, (consulté le )
- (en) Dazed, « The 20 best albums of 2019 », sur Dazed, (consulté le )
- (en) « The punkest rapper alive », sur The FADER (consulté le )
- (en-GB) Sheldon Pearce, « Radical rapper Jpegmafia: 'Black people have things to be mad about' », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
- Greg Kot, « Jpegmafia has developed his own hip-hop vocabulary, and is riding it to success », sur chicagotribune.com (consulté le )
- (en-US) « JPEGMAFIA: On Channeling Anger, Making Music In Japan & Racial Tension », sur True Laurels (consulté le )