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Iodure de nickel(II)

L'iodure de nickel(II) est un composé inorganique constitué de nickel et d'iode, de formule NiI2.

Iodure de nickel(II)
Image illustrative de l’article Iodure de nickel(II)
Hexahydrate de l'iodure de nickel(II)
Identification
Synonymes

iodure de nickel

No CAS 13462-90-3
No ECHA 100.033.319
SMILES
InChI
Apparence solide noir pour le composé anhydre
solide vert pour l'hexahydrate
Propriétés chimiques
Formule I2NiNiI2
Masse molaire[1] 312,502 3 ± 0,000 5 g/mol
I 81,22 %, Ni 18,78 %,
Propriétés physiques
T° fusion 797 °C[2]
Solubilité soluble dans l'eau et l'éthanol[3]
Masse volumique 5,38 g·cm-3[3]
Précautions
SGH
SGH08 : Sensibilisant, mutagène, cancérogène, reprotoxiqueSGH09 : Danger pour le milieu aquatique

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Apparence et structure cristalline

L'iodure de nickel(II) est un solide noir. L'hexahydrate est vert[4]. Dissout dans l'eau, il donne un complexe de couleur bleue-verte[5], caractéristique des composés de nickel(II).

La structure cristallographique de l'iodure de nickel(II) est celle du chlorure de cadmium[4].

L'hexahydrate possède un système trigonal du groupe d'espace , de paramètres a = 7,64 Å et c = 4,88 Å[6].

Synthèse

L'iodure de nickel(II) anhydre peut être obtenu par réaction entre le nickel métallique et le diiode[4].

Une autre voie de synthèse est l'iodation du chlorure de nickel(II) à l'aide d'iodure de sodium[7].

Il est aussi possible de synthètiser l'iodure de nickel(II) en faisant réagir de l'hydroxyde de nickel(II) ou du carbonate de nickel(II) avec de l'acide iodhydrique[8].

On peut aussi l'obtenir par déshydratation du composé pentahydraté[9].

Utilisations

L'iodure de nickel(II) peut être utilisé comme catalyseur de réactions de carbonylation[10].

Notes et références

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. Iodure de nickel(II) sur le site de SigmaAldrich.
  3. (en) Kenichi Yamanoi et Shinichi Saito, « Nickel(II) iodide », dans e-EROS Encyclopedia of Reagents for Organic Synthesis,
  4. Catherine Housecroft et Alan Sharpe (trad. de l'anglais par André Pousse), Chimie inorganique, Bruxelles/Paris, De Boeck, , 1097 p. (ISBN 978-2-8041-6218-4, lire en ligne), p. 730
  5. (en) CRC Handbook of Chemistry and Physics, Boca Raton (FL), CRC Press, (ISBN 0-8493-0486-5)
  6. Michèle Louër et Daniel Grandjean, « Structure cristalline et expansion thermique de l'iodure de nickel hexahydrate », Journal of Solid State Chemistry, vol. 7, no 2,‎ , p. 222-228 (DOI 10.1016/0022-4596(73)90157-6)
  7. Arnold F. Holleman, Egon Wiberg et Nils Wiberg, Lehrbuch der Anorganischen Chemie, Berlin, de Gruyter, , 102e Ă©d., 2149 p. (ISBN 978-3-11-017770-1), p. 1713
  8. (de) Georg Brauer, Handbuch der präparativen anorganischen Chemie, Stuttgart, Enke, , 3e éd., 2113 p. (ISBN 3-432-87823-0), p. 1688
  9. (en) Laird G. L. Ward et J. R. Pipal, « Anhydrous Nickel (II) Halides and their Tetrakis(Ethanol) and 1,2-Dimethoxyethane Complexes », Inorganic Syntheses, vol. 13,‎ , p. 154–164 (DOI 10.1002/9780470132449.ch30)
  10. (en) W. Bertleff, M. Roeper et X. Sava, « Carbonylation », dans Ullmann’s Encyclopedia of Industrial Chemistry, Weinheim, Wiley-VCH, (DOI 10.1002/14356007.a05_217)
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