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Illusions perdues

Illusions perdues, l'un des plus longs romans de La ComĂ©die humaine d'HonorĂ© de Balzac, a Ă©tĂ© publiĂ© en trois parties entre 1837 et 1843 : Les Deux PoĂštes, Un grand homme de province Ă  Paris et Les Souffrances de l’inventeur. DĂ©diĂ© Ă  Victor Hugo[1], ce texte fait partie du vaste ensemble des Études de mƓurs de La ComĂ©die humaine et, plus prĂ©cisĂ©ment, des ScĂšnes de la vie de province. AttachĂ© Ă  ce qu'il qualifiait comme « une histoire pleine de vĂ©ritĂ© », Balzac considĂ©rait le triptyque composant Illusions perdues comme un Ă©lĂ©ment capital de son grand Ɠuvre.

Illusions perdues
Image illustrative de l’article Illusions perdues
Illustration d'Adrien Moreau.

Auteur Honoré de Balzac
Pays Drapeau de la France France
Genre Étude de mƓurs
Éditeur Werdet (tome 1)
Hyppolite Souverain (tome 2)
Furne (tome 3)
Collection ScĂšnes de la vie de province
Date de parution Entre 1837 et 1843
Chronologie
Série La Comédie humaine

InspirĂ© Ă  Balzac par son expĂ©rience dans l'imprimerie, Illusions perdues raconte l’échec de Lucien de RubemprĂ©, jeune provincial Ă©pris de gloire littĂ©raire. En contrepoint au parcours malheureux de ce « grand homme de province », alternativement hĂ©ros et antihĂ©ros plein de faiblesses, l'histoire Ă©voque les modĂšles de vertu que sont la famille de Lucien et le CĂ©nacle, cercle intellectuel de « vrais grands hommes ». Les « illusions perdues » sont celles de Lucien face au monde littĂ©raire et Ă  sa propre destinĂ©e, mais aussi celles de sa famille envers les capacitĂ©s et les qualitĂ©s humaines du jeune homme.

Mal reçu par la critique de son époque, ce livre est devenu ensuite pour beaucoup, dont Marcel Proust, l'un des meilleurs de Balzac[2]. Balzac en a écrit la premiÚre partie entre juillet et , écrivant à marche forcée pour échapper à une mise en demeure de son éditeur[3].

Résumé

L’action se dĂ©roule sous la Restauration. Le roman peint les milieux de l'imprimerie et des cercles littĂ©raires. Il raconte les illusions perdues de Lucien Chardon, qui prĂ©fĂšre se faire appeler du nom noble de sa mĂšre, RubemprĂ©. Lucien de RubemprĂ© est un jeune provincial cultivĂ© qui monte Ă  Paris pour devenir Ă©crivain. Mais, devant les difficultĂ©s, il se lance dans le journalisme et y connaĂźt un certain succĂšs. Son revirement monarchiste cause sa ruine. De retour Ă  AngoulĂȘme, il essaie d'obtenir l'appui de son ami imprimeur, David SĂ©chard. Mais ce dernier, Ă  qui des concurrents tentent de voler un procĂ©dĂ© de fabrication du papier, est emprisonnĂ© Ă  cause de Lucien. RubemprĂ© veut se suicider, mais il en est empĂȘchĂ© par un prĂȘtre qui, en Ă©change de sa servilitĂ© totale, lui donne l'argent pour dĂ©livrer son ami.

La dédicace du livre est attribuée à Victor Hugo, déclaré par Balzac digne héritier du ministre anglais William Pitt le Jeune, du peintre italien Raphaël et de l'écrivain français François-René de Chateaubriand. Balzac affirme qu'Hugo est sorti victorieux d'une lutte contre les journalistes.

Les Deux PoĂštes

C’est la partie la plus courte. Elle se dĂ©roule Ă  AngoulĂȘme. David SĂ©chard est liĂ© par une amitiĂ© profonde Ă  Lucien Chardon (Lucien de RubemprĂ©), jeune homme beau et lettrĂ©. Le pĂšre de David est le type mĂȘme de l’avare. Il revend Ă  son fils son imprimerie Ă  des conditions extrĂȘmement dĂ©favorables, et se retire Ă  la campagne. David, qui a peu de goĂ»t pour les affaires, est proche de la ruine. Cependant, il parvient Ă  subsister grĂące au dĂ©vouement et Ă  l’amour de celle qu'il aime et qu'il Ă©pouse, Ève, la sƓur de Lucien. Il recherche en secret un procĂ©dĂ© permettant de produire du papier Ă  faible coĂ»t Ă  partir de fibres vĂ©gĂ©tales. Lucien, quant Ă  lui, est Ă©pris d'une femme de la noblesse, Madame de Bargeton, qui voit en lui un poĂšte de talent, tandis qu'il voit en elle sa Laure. À l’imitation de PĂ©trarque, il Ă©crit un recueil de sonnets en son honneur. Elle s’éprend de lui et l’introduit dans la bonne sociĂ©tĂ© d'AngoulĂȘme. Cet amour entre un radieux jeune homme et une femme mariĂ©e suscite des commĂ©rages. Stanislas de Chandour surprend Lucien dans une position Ă©quivoque, et en parle dans la ville. Monsieur de Bargeton dĂ©fie alors Chandour en duel et le bat. Pour Ă©chapper au scandale, les amoureux vont s'installer Ă  Paris, oĂč Lucien espĂšre faire Ă©diter un roman qu'il est en train d'Ă©crire.

Un grand homme de province Ă  Paris

C’est la plus longue des trois parties. Lucien, arrivĂ© Ă  Paris, se dĂ©couvre bien misĂ©rablement vĂȘtu et logĂ©, en comparaison des Ă©lĂ©gants Parisiens. Son amour pour Madame de Bargeton souffre aussi de la comparaison avec des femmes de l'aristocratie. Pauvre et peu au fait des mƓurs de la capitale, il se couvre de ridicule en faisant, Ă  l'OpĂ©ra, ses premiers pas dans le monde, et perd l'appui de madame de Bargeton. Ses tentatives pour faire publier ses livres, notamment auprĂšs du libraire Doguereau, se soldent par des Ă©checs. Il fait alors la connaissance de Daniel d'Arthez, un Ă©crivain de gĂ©nie qui l’introduit au CĂ©nacle, cercle de jeunes hommes de tendances politiques et d'occupations diverses, qui partagent dans une amitiĂ© parfaite une vie ascĂ©tique au service de l’art ou de la science. Lucien frĂ©quente le CĂ©nacle pendant un temps. Mais, trop impatient pour rĂ©ussir par la voie ardue du seul travail littĂ©raire, il cĂšde Ă  la tentation du journalisme, un univers corrompu dans lequel il connaĂźt rapidement le succĂšs grĂące Ă  des articles rĂ©pondant aux goĂ»ts du jour. Il les signe « Lucien de RubemprĂ© », prenant le nom de jeune fille de sa mĂšre. Il s’éprend d’une jeune actrice qui l'adore, Coralie, et mĂšne une vie de luxe en s'endettant. Son ambition le pousse d’un journal libĂ©ral Ă  un journal royaliste. Cette absence totale de principes est trĂšs mal perçue par ses anciens amis du CĂ©nacle, qui l’attaquent violemment, tandis que ses nouveaux collĂšgues ne le soutiennent guĂšre. Il se bat en duel avec Michel Chrestien lorsqu'il publie une critique nĂ©gative d'un livre de D'Arthez, quoiqu'il adorĂąt celui-ci aprĂšs l'avoir lu (son directeur lui avait imposĂ© de faire une critique nĂ©gative, pour des raisons purement tactiques). Sa ruine est consommĂ©e lorsque Coralie tombe malade. Il assiste impuissant Ă  son agonie et se rĂ©sout finalement Ă  retourner Ă  AngoulĂȘme pour solliciter l’aide de David, Ă  qui il avait dĂ©jĂ  auparavant demandĂ© plusieurs aides financiĂšres, qui lui avaient Ă©tĂ© versĂ©es Ă  chaque fois.

Les Souffrances de l'inventeur

D’abord publiĂ© sous le titre Ève et David, c'est la troisiĂšme partie du roman. David SĂ©chard, au bout de nombreuses expĂ©riences, est parvenu Ă  mettre au point un nouveau procĂ©dĂ© de fabrication du papier sur lequel il travaillait depuis longtemps ; mais ses concurrents, les frĂšres Cointet, veulent s'approprier ce procĂ©dĂ© rĂ©volutionnaire avec la complicitĂ© d’un des employĂ©s de David. Par des manƓuvres alambiquĂ©es mais lĂ©gales, ils arrivent Ă  le mettre en faillite en exigeant le paiement d'un effet financier que Lucien avait Ă©tabli en contrefaisant la signature de David, alors qu'il avait besoin d'argent Ă  Paris. Incapable de payer cette dette, dont le montant a Ă©tĂ© multipliĂ© par les frais d'avocat, David doit ĂȘtre emprisonnĂ© et se cache. Non seulement son pĂšre refuse toute aide, mais les efforts d'Ève pour trouver un moyen de lui Ă©pargner la prison sont contrecarrĂ©s par Lucien, qui pense pouvoir obtenir le soutien de Madame de Bargeton, dĂ©sormais l'Ă©pouse du prĂ©fet Sixte du ChĂątelet, l'un des aristocrates prĂ©sents Ă  la soirĂ©e organisĂ©e par Madame de Bargeton pour introduire Lucien. David est arrĂȘtĂ© Ă  la suite de deux lettres qui le font sortir de sa cachette, l'une envoyĂ©e par Lucien, et l'autre par l'avocat du couple, un traĂźtre qui dĂ©sire un mariage avantageux arrangĂ© grĂące aux relations des Cointet.

Lucien, accablĂ© de remords face Ă  cette situation dont il est en grande partie responsable, opte pour le suicide. Alors qu'il est en chemin pour l'endroit oĂč il veut se noyer, un abbĂ© espagnol, Carlos Herrera, l'aborde et le convainc de renoncer Ă  ce projet. Il se prĂ©tend diplomate et lui offre argent, vie de luxe et possibilitĂ© de vengeance Ă  condition d'ĂȘtre obĂ©i aveuglĂ©ment. Lucien accepte ce pacte, envoie Ă  David et Ève la somme nĂ©cessaire Ă  l'apurement des dettes et part pour Paris avec le prĂȘtre. Entre-temps, les SĂ©chard se sont fait imposer un accord par les Cointet, qui exploiteront son invention. Le vieux SĂ©chard meurt, le couple hĂ©rite de sa fortune et se retire Ă  la campagne, dans le petit village de Marsac, pour y vivre simplement de ses rentes.

Personnages principaux

Lucien Chardon

Ce nom de Chardon, qu’il tient de son pĂšre, ne lui plaĂźt pas car il nuit Ă  ses espoirs de rĂ©ussite mondaine. Il lui prĂ©fĂšre le nom noble de sa mĂšre, de RubemprĂ©. Il essaie d’obtenir du Roi le droit de changer son nom. Il n'y parvient pas dans Illusions perdues, mais, plus tard, dans Splendeurs et misĂšres des courtisanes, roman dans lequel il devient Lucien de RubemprĂ©, un personnage lĂąche et sans scrupules, marionnette de Jacques Collin, le forçat rencontrĂ© Ă  la fin des Souffrances de l’inventeur.

Il reprĂ©sente un idĂ©al de beautĂ©, qui devient son atout pour rĂ©ussir dans le monde. Cette beautĂ© a de fortes connotations fĂ©minines : « Lucien de RubemprĂ© est sans doute l'image la plus prĂ©cise que Balzac nous ait laissĂ©e de sa tentation fĂ©minine ; et il ne cesse de l'affronter Ă  diffĂ©rentes figures oĂč il incarnera sa virilitĂ©[4]. » Cependant, dans Splendeurs et misĂšres des courtisanes, Jacques Collin affirme que Lucien est viril par ses ambitions.

Il reprĂ©sente un des aspects de Balzac, celui du jeune Ă©crivain provincial montĂ© Ă  Paris, qui dĂ©pense sans compter et s'essaye Ă  diffĂ©rents mĂ©tiers d'Ă©criture (romancier, journaliste, poĂšte
). Sa trajectoire littĂ©raire correspond Ă  celle du Balzac des premiĂšres annĂ©es, quand celui-ci prostituait son talent en produisant, disait-il, des « cochonneries littĂ©raires » sous des noms d'emprunt, dans de petits journaux Ă  scandale comme La Caricature. Il est l'antithĂšse de Daniel d'Arthez, l'Ă©crivain gĂ©nial et intĂšgre dans lequel Balzac projette son moi idĂ©al[5].

Ève Chardon, par la suite Séchard

La sƓur de Lucien est une trĂšs belle brune qui partage la beautĂ© physique de son frĂšre mais, hormis ce point commun, elle est aux antipodes de celui-ci. Ève est travailleuse, modeste et sait trouver le bonheur au milieu d’une vie simple, contrairement Ă  Lucien, qui a besoin du tourbillon du monde parisien pour se sentir quelqu’un. Elle est dĂ©vouĂ©e Ă  son mari, David SĂ©chard, ainsi qu’à son frĂšre, Ă  qui elle donne de l’argent car elle croit en son potentiel de futur Ă©crivain. Lorsqu'elle apprend la scandaleuse conduite que celui-ci a montrĂ©e Ă  Paris, Ève perd ses illusions Ă  son Ă©gard et le considĂšre avec mĂ©fiance. Balzac s’est inspirĂ© de sa propre sƓur, Laure Surville, pour crĂ©er ce personnage.

David SĂ©chard

Lucien de Rubempré et David Séchard par Adrien Moreau

David est tout le contraire de son pĂšre avare, JĂ©rĂŽme-Nicolas SĂ©chard, Ă  qui il accepte de racheter l’imprimerie au triple de sa valeur rĂ©elle. GĂ©nĂ©reux, il offre de financer une partie du sĂ©jour Ă  Paris de Lucien, son ancien camarade d’école, qu’il considĂšre comme son frĂšre. Lucide, il a conscience des dĂ©fauts de Lucien, lequel aspire Ă  une vie de plaisirs et de vanitĂ©s plutĂŽt que de travailler. David offre en cela un portrait opposĂ© Ă  celui de Lucien : il mĂšne une vie simple et se prĂ©occupe davantage des autres que de lui-mĂȘme. Inventeur acharnĂ©, le gĂ©nial David dĂ©couvre un procĂ©dĂ© pour fabriquer du papier Ă  bas prix, mais, acculĂ© par des dettes, il se fait dĂ©possĂ©der de son brevet d’invention par les propriĂ©taires de l’imprimerie concurrente, les frĂšres Cointet.

Il ressemble Ă  Balzac par son ardeur au travail.

Marie-Louise-AnaĂŻs de Bargeton, par la suite Sixte Du ChĂątelet

Marie-Louise-AnaĂŻs de NĂšgrepelisse a Ă©pousĂ© monsieur de Bargeton et est venue s’enterrer dans la ville d’AngoulĂȘme. EntourĂ©e de petits nobles mĂ©diocres et mĂ©disants, elle ne supporte pas la vie de province. Amoureuse d’art et de poĂ©sie, elle accueille la dĂ©votion que lui tĂ©moigne le jeune Lucien et se fait sa protectrice, malgrĂ© les rĂ©actions outragĂ©es de la haute sociĂ©tĂ© locale qui voit dans cette relation un risque de scandale et de mĂ©salliance. Elle dĂ©cide de fuir cette atmosphĂšre oppressante pour Paris. D'abord bien accueillie par la marquise d'Espard, sa parente, elle est critiquĂ©e par celle-ci pour sa relation avec un roturier. Sa froideur Ă©loigne Lucien, Ă  qui elle finit par vouer une haine durable.

Le CĂ©nacle

Le CĂ©nacle est composĂ© de jeunes gens honnĂȘtes, honorables et d’une grande rigueur morale dont le gĂ©nie s'Ă©panouit grĂące Ă  un travail acharnĂ©. Il rĂ©unit des scientifiques, des Ă©crivains, des artistes parmi lesquels :

Personnages de cercle littéraire qui réapparaissent dans La Comédie humaine

Analyse du livre

La plupart des analyses littĂ©raires de l’Ɠuvre se sont rapportĂ©es principalement au passage mĂ©dian Ă  Paris.

Le critique littéraire marxiste Georg Lukåcs, dans Balzac et le réalisme français, voit dans ce roman, « l'épopée tragi-comique de la capitalisation de l'esprit », et plus précisément, la « transformation en marchandise de la littérature (et avec elle de toute idéologie) », la « capitalisation de la littérature depuis la production du papier jusqu'à la sensation lyrique »[6].

Naomi Lubrich dĂ©voile comment tout au long du livre, l'industrie littĂ©raire est comparĂ©e Ă  l'industrie de la mode, par exemple en utilisant des termes identiques : Le terme « plume » dĂ©signe un ustensile d'Ă©criture et un ornement de chapeau ; « tournure » et « style » sont des formes d'Ă©criture et d'habillement ; les « boutiques » vendent des livres et des vĂȘtements. Ces doubles linguistiques dĂ©voilent l'intĂ©rĂȘt commercial du journalisme, qui recherche la nouveautĂ© et l'attrait superficiel[7].

L'écrivain Maurice BardÚche considÚre que l'ouvrage propose une analyse du mal du siÚcle comme « dilution de la vérité entre les impostures », sa lecture se fonde d'abord sur la seconde partie[8].

RĂ©ception du livre

L'accueil rĂ©servĂ© Ă  ce livre par les contemporains de Balzac a Ă©tĂ© trĂšs nĂ©gatif. Ce que nous connaissons aujourd'hui comme un tout a Ă©tĂ© publiĂ© en plusieurs parties avec plusieurs annĂ©es de dĂ©calage. Jules Janin, critique littĂ©raire de l'Ă©poque, considĂšre l'ouvrage comme un « insipide roman, oubliĂ© par tous ». EusĂšbe Girault de Saint-Fargeau en parle comme d'une « longue et lourde diatribe contre la province », concluant qu'il s'agit d'un « roman sans action et sans intĂ©rĂȘt »[9].

La deuxiĂšme partie du livre concentre toutes les critiques. Dans Le Corsaire, Janin Ă©crit que « ce livre, dans lequel on n'entre que comme dans un Ă©gout, ce livre tout plein de descriptions fĂ©tides, ce livre dĂ©goĂ»tant et cynique, est tout simplement une vengeance de M. de Balzac contre la presse ». Janin rajoute que : « Jamais en effet, et Ă  aucune Ă©poque de son talent, la pensĂ©e de M. de Balzac n'a Ă©tĂ© plus diffuse, jamais son invention n'a Ă©tĂ© plus languissante, jamais son style n'a Ă©tĂ© plus incorrect
 »[9].

Ces critiques vont ternir la réputation de Balzac dans les milieux littéraires si bien que l'ouvrage sera assez peu réédité dans la seconde moitié du siÚcle, contrairement à ses autres romans plus populaires comme La Peau de chagrin ou Eugénie Grandet.

Adaptations

Cinéma

Télévision

Radio

  • Illusions perdues d'HonorĂ© de Balzac, feuilleton radiophonique en 15 Ă©pisodes, France culture, octobre 2022 .

Bibliographie

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  • (en) F. M. Warren, « Was Balzac’s Illusions perdues Influenced by Stendhal? », Modern Language Notes, , no 43, vol. 3, p. 179-180.
  • (en) Stefan Zweig, Balzac, New York, Viking, , 404 p.

Notes et références

  1. Balzac avait d’abord songĂ© Ă  Berlioz, qui sera finalement le dĂ©dicataire de Ferragus.
  2. Proust Ă©crit Ă  Boylesve : « [
] parce que j'admire infiniment l'immense fresque des Illusions Perdues et Splendeur et MisĂšre [sic], cela ne m'empĂȘche pas de placer aussi haut Le CurĂ© de Tours, ou La Vieille Fille, ou La Fille aux yeux d'or et d'Ă©galer l'art de ces miniatures Ă  la fresque. » Dans Correspondance de Marcel Proust, texte Ă©tabli, prĂ©sentĂ© et annotĂ© par Philip Kolb, t. XVI, Plon, Paris, 1982, lettre 136, Ă  RenĂ© Boylesve, peu avant le 25 octobre 1917.
  3. Zweig 1946, p. 243.
  4. Picon 1956, p. 110.
  5. Zweig 1946, p. 244.
  6. Lukåcs, György (1885-1971)., Gengembre, Gérard (1949-....). et BussiÚre Camedan impr.), Balzac et le réalisme français, La Découverte, impr. 1998dl 1999, cop. 1999 (ISBN 2-7071-2927-5 et 978-2-7071-2927-7, OCLC 490354870, lire en ligne)
  7. (de) Naomi Lubrich, “HonorĂ© de Balzac und die Semiotik der Mode” in: Quo Vadis Romania? Zeitschrift fĂŒr eine aktuelle Romanistik, 43, , p. 78-97
  8. Maurice BardĂšche, Balzac, Romancier, Slatkine, (lire en ligne)
  9. « Balzac. La Comédie humaine. Notice pour Illusions perdues », sur www.v1.paris.fr (consulté le )

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