Horatio Nelson Jackson
Horatio Nelson Jackson, né le à Toronto (Ontario) et mort le à Burlington (Vermont) est un pionnier de l'automobile américain. Il réalise en avec son copilote Sewall K. Crocker (en) la première traversée transcontinentale des États-Unis en automobile.
Naissance | |
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Décès |
(à 82 ans) Burlington (Vermont, États-Unis) |
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Légion américaine Legion of Valor des États-Unis d'Amérique (en) |
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Grades militaires |
First lieutenant () Captain () Major (- Lieutenant-colonel () Lieutenant-colonel (- Colonel (Ã partir de ) |
Conflits | |
Partenaire |
Sewall K. Crocker (en) |
Distinctions |
Amateur d'automobile à une époque où ce véhicule est encore considéré comme un objet de luxe récréatif et où le réseau routier américain est largement inégal entre la ville et le milieu rural, il s'engage à la suite d'un pari dans une traversée de côte à côte des États-Unis à bord d'une Winton d'occasion.
Biographie
Premières années
Jackson est né le à Toronto, dans l'État de l'Ontario au Canada. Il est le fils de Samuel Nelson Jackson (1838-1913) et de Mary Anne Jackson, née Parkyn (1843-1916)[1]. Parmi ses frères on compte John Holmes Jackson (en) qui sert plusieurs années en tant que maire de Burlington dans le Vermont[1]. Un autre de ses frères, Hollister Jackson (en) sert en tant que Lieutenant-gouverneur du Vermont.
Jackson fait ses études dans les écoles de Toronto et dans les collegiate institute de la même ville[1]. Il obtient un doctorat en médecine à l'Université du Vermont ce qui lui permet de devenir en 1893 médecin et d'exercer à Brattleboro et Burlington[1].
Il épouse Bertha Richardson Wells, la fille du général William Wells, un récipiendaire de la Medal of Honor pour ses faits d'armes à la bataille de Gettysburg[2]. C'est également l'un des hommes les plus riches du Vermont en tant qu'associé de Wells, Richardson & Co., une fabrique de Paine's Celery Compound, un médicament breveté populaire[1]. Horatio Nelson Jackson et Bertha Wells sont les parents d'une fille nommée Bertha (1906-1984), qui épouse George B. Kolk, un rédacteur de longue date du quotidien Burlington Daily News et dont son père est l'éditeur[3].
La pari et les préparatifs
Outre sa carrière médicale, Jackson est également un amateur d'automobile qui jure avec l'opinion de l'époque qui considère que ce nouveau véhicule n'est qu'une mode de passage purement récréative. De plus, la production et l'entretien d'un véhicule a un coût conséquent. Ils sont faits sur mesure et chaque pièce est unique[n 1]. Le , alors qu'il est invité au club universitaire de San Francisco, il accepte un pari de 50 $ (soit 1 423 $[n 2] en ) afin de prouver qu'un véhicule motorisé à quatre roues peut être utilisé pour traverser les États-Unis du Pacifique à l'Atlantique. Il accepte ce pari bien qu'à l'âge de 31 ans, il n'a ni voiture, ni expérience dans la conduite et sans carte routière pour le guider. Jackson et sa femme avaient déjà prévu de revenir à Burlington au cours du mois et tous deux prenaient des leçons de conduite durant leur séjour à San Francisco. Elle rentre ainsi dans le Vermont par train, lui permettant de tenter son aventure en automobile.
N'ayant aucune expérience mécanique, Jackson parvient à convaincre Sewall K. Crocker (en), un jeune mécanicien et chauffeur, de l'accompagner dans son voyage en tant que mécanicien et copilote. C'est Crocker qui suggère à Jackson d'acheter une voiture Winton. Il se procure ainsi une Winton deux cylindres légèrement usée, d'une puissance de 20 cv[n 3] qu'il baptise Vermont d'après son État de résidence[4] - [5]. Après avoir ses adieux à sa femme, il quitte San Francisco le en emportant avec lui des manteaux, des combinaisons de protection en caoutchouc, des sacs de couchage, des couvertures, des gourdes, une gourde, une hache, une pelle, un télescope, des outils, des pièces détachées, un palan, des bidons d'essence et d'huile supplémentaires, un appareil photo Kodak, une carabine, un fusil de chasse et des pistolets[6].
En tenant compte de la tentative ratée par le pionnier de l'automobile Alexander Winton (fondateur de la Winton Motor Carriage Company, fabriquant de sa voiture) de traverser les déserts du Nevada et l'Utah, Jackson décide de prendre une route plus au nord à travers la vallée de Sacramento et en suivant la piste de l'Oregon. Ce trajet lui permet d'éviter les cols élevés de la Sierra Nevada et des Rocheuses.
Contexte routier
Au tournant du xxe siècle, la condition des routes n'est pas adaptée pour les automobiles. Une grande disparité existe entre les villes et le milieu rural dans la densité d'un réseau routier bitumé[7]. Si le macadam est une technique de revêtement des chaussées connue depuis le début du xixe siècle, le développement du chemin de fer au cours du même siècle l'a conduit à la désuétude[8]. De ce fait, des routes bitumées sont surtout présentes dans les villes mais en dehors, ce sont principalement des routes de terre ou de graviers qui sont présentes.
Entre les années 1870 et 1920, le développement de l'usage des bicyclettes, l'intérêt croissant pour des moyens de transports individuels[7] puis des associations appartenant au Mouvement pour de bonnes routes (en) conduisent à un regain d'intérêt pour le développement du revêtement du réseau routier urbain puis rural. Cependant les enquêtes d'inventaire des routes de l'époque font part d'un faible développement de routes publiques bitumés en milieu rural : dans les années 1900, sur 2 151 570 milles (3 462 616 km) seulement 153 662 milles (247 295 km)[n 4] sont pavées aux États-Unis[9].
En 1903, il n'existe ainsi aucune route de qualité suffisante traversant les États-Unis de côte à côte pour des transports individuels. Il faut attendre 1913 pour que soit ouverte la première autoroute transcontinentale pour véhicules motorisés avec la Lincoln Highway. C'est dans ce contexte que Jackson entreprend son voyage.
Le voyage
Le 23 mai 1903, la voiture est transportée en ferry de San Francisco à Oakland afin de prendre la direction de l'est. Cependant, après avoir traversé seulement 15 miles (soit 24 km), un pneu de la voiture creva. Jackson et Crocker le remplace alors avec la seule roue de secours qu'ils ont à leur disposition - la seule qu'ils ont trouvé à la bonne taille dans toute la ville de San Francisco.
Lors de leur premier nuit, ils découvrent que les lanternes latérales ont une trop faible luminosité. C'est lors de leur deuxième nuit, en s'arrêtant plus tôt à Sacramento, qu'ils les remplacent avec un grand projecteur monté sur l'avant du Vermont[6]. Ils sont également aidés par deux cyclistes qui leurs offrent des cartes routières. Jackson ne parvient pas à acheter de nouveaux pneus durant cet arrêt, mais se procure des tubes intérieurs d'occasion.
En poursuivant leur route vers le nord après avoir quitté Sacramento, le bruit de la voiture couvrit la perte du matériel de cuisine du véhicule. Les deux hommes sont également dirigé dans la mauvaise direction sur 108 miles (soit 174 km) par une femme afin de les envoyer vers un endroit où sa famille pourrait voir leur automobile[10] - [6] :
« We met a red-haired young woman riding along on a white horse.
"Which way to Marysville?" I asked her.
"Right down that road," she said and pointed. We took that road for ... miles and then it came to a dead end at an isolated farmhouse. The family all turned out to stare at us and told us we'd have to go back.
We went back, and met the red-haired young woman again.
"Why did you send us way down there?" I asked her.
"I wanted paw and maw and my husband to see you," she said. "They've never seen an automobile." »
« Nous avons rencontré une jeune femme aux cheveux roux nous suivant à dos d'un cheval blanc.
Je lui ai demandé : "Par où est Marysville ?"
"Au bout de cette route" nous répondit elle en la désignant du doigt. Nous avons suivi cette route sur... des kilomètres avant d'arriver sur une impasse débouchant sur une ferme isolée. Toute la famille nous dévisagea avant de nous dire que nous devions faire marche arrière.
Nous avons repris la route et rencontré à nouveau la jeune femme aux cheveux roux.
"Pourquoi nous avoir envoyé là bas ?" lui demandais je.
"Je voulais que mon papa et ma maman et mon mari vous voient," répondit elle, "ils n'ont jamais vu d'automobile." »
La rude traversée vers l'Oregon les oblige à tirer la voiture à travers des cours d'eau profonds à l'aide de poulies et de palans. Une paire de lunette de Jackson est perdue sur cette route. De manière générale, du matériel continu à être perdu sur le trajet - incluant une autre paire de lunette de Jackson[6]. Le duo est contraint de payer un péage de 4 $ (soit 114 $[n 2] en ) à un propriétaire terrien afin de passer sur sa propriété sur une « mauvaise route de montagne rocailleuse » tel que décrit par Jackson[6]. Lorsque leurs pneus éclatent, ils sont obligé d'enrouler des cordes autours des roues. Jackson parvient à trouver un bureau de télégraphe afin de pouvoir commander des pneus de remplacement et qu'elles soient transportées jusqu'à eux tout au long de leur voyage.
En atteignant Alturas en Californie, Jackson et Crocker y marquent un arrêt dans l'attente de nouveaux pneus. Ils offrent alors aux locaux un tour en voiture en l'échange d'un Wild West Show. Cependant, les pneus n'arrivant pas, ils reprennent leur voyage après leur arrêt de trois jours.
Le , la voiture tombe en panne et celle-ci doit alors être remorqué jusqu'à un ranch voisin grâce à l'aide d'un cow-boy et de son cheval. Si Crocker effectue des réparations, mais une fuite de carburant leur fait perdre toute l'essence disponible. Jackson doit louer une bicyclette pour que Crocker puisse parcourir les 25 miles (soit 40 km) nécessaires pour atteindre Burns dans l'Oregon et acheter de l'essence. Il doit subir une crevaison sur le trajet de retour, mais parvient tout de même à revenir avec 4 gallon US (soit 15 L) d'essence - ce qui cause Jackson de se plaindre de son coût de « presque vingt dollars »[6].
C'est aux abords de la ville de Vale dans l'Oregon que le Vermont vient encore à manquer d'essence le 9 juin. Jackson doit marcher vers la dernière ville traversée pour récupérer de l'essence. Ils découvrent ensuite que leur arrêt forcé les avaient placé à une courte distance de Vale. Le jour suivant les amène à Ontario où du ravitaillement les attends.
C'est aux alentours de Caldwell dans l'État de l'Idaho que Jackson et Crocker font l'acquisition d'un chien : un bouledogue surnommé Bud[n 5]. Jackson voulait un compagnon de route canin depuis Sacramento[6]. Les journaux de l'époque évoquent différentes versions de cette histoire dont une où le chien aurait été volé. Dans une lettre à sa femme, Nelson mentionne un homme qui lui a vendu le chien pour la somme de 15 $ (soit 427 $[n 2] en ). Au cours du voyage, il s'avère que la poussière dégagée par les lacs asséchés qu'ils doivent traverser abîment les yeux de Bud (le Vermont n'ayant ni toit, ni pare-brise). Jackson fini par lui faire porter une paire de lunettes[11].
À ce moment du voyage, le désormais trio sont devenus des célébrités. La presse est présente à chaque arrêt pour prendre des clichés et réaliser des entretiens. À Mountain Home dans l'Idaho, les habitants de la ville les avertissent que la route n'était plus praticable vers l'est. Ainsi Jackson et Crocker doivent dévier de leur parcours initial le long de la bordure méridionale du chaînon Sawtooth. À Hailey, Crocker doit commander par télégraphe de nouvelles pièces à l'entreprise Winton.
Le 16 juin, Jackson perd son manteau contenant la majeure partie de l'argent des voyageurs quelque part dans l'Idaho. Lors de leur arrêt suivant, il doit demander par télégraphe à sa femme de lui envoyer de l'argent à Cheyenne dans le Wyoming. Par la suite, ils se perdent dans cet état entre le 20 et la 21 juin et se retrouvent sans nourriture pendant 36 heures avant de croiser la route d'un berger qui leur offre un repas composé d'agneau rôti et de maïs bouilli[6]. Cependant, juste avant d'atteindre Cheyenne, les roulements de roues de la voiture céda et Crocker a dû convaincre un fermier de leur laisser les roulements de roue de sa faucheuse.
L'équipe finit par atteindre Omaha dans le Nebraska le 12 juillet. À partir de cette étape, ils peuvent utiliser des routes bitumées rendant leur trajet bien plus facile. La seule déconvenue survient à l'est de Buffalo dans l'État de New York lorsque le Vermont percuta un obstacle caché sur la route qui propulsa Jackson, Crocker et Bud hors du véhicule[6]. Néanmoins, ils arrivent à la ville de New York le après un voyage de 63 jours, 12 heures et 30 minutes depuis San Francisco. Ils réalisent ainsi la première traversée en automobile du continent nord-américain. Ils consomment en tout 800 gallon US (soit 3 000 L) d'essence.
En quittant New York, Jackson rejoint sa femme avant de rentrer chez lui dans le Vermont. À environ 15 miles (soit 24 km) de chez lui, sa voiture tombe de nouveau en panne. Ses deux frères, qui conduisent chacun leur propre voiture, viennent l'aider à repartir. Peu après avoir repris la route, les véhicules des deux frères tombent en panne et Jackson doit les remorquer tous les deux avec le Vermont. En atteignant le seuil du garage de Jackson, la chaîne de transmission du Vermont se rompt. C'était l'une des rares pièces d'origine qui n'a jamais été remplacée pendant tout le voyage[6].
Carrière professionnelle
Jackson continue d'habiter à Burlington dans le Vermont avec sa femme Bertha et Bud. Il est actif dans plusieurs entreprises dont une manufacture de granite possédée par son frère Hollister. C'est en tant que Lieutenant Gouverneur du Vermont que ce dernier décède lors de la grande inondation du Vermont de 1927 (en).
Première Guerre mondiale
Membre de longue date de la garde nationale du Vermont, il est considéré trop âgé pour le service actif lorsque la première guerre mondiale éclate. Il contacte alors l'ancien président Théodore Roosevelt dont il a fait la rencontre à Burlington et dont il s'est lié d'amitié[12]. Son influence permet à Jackson d'être affecté au service actif en tant que capitaine dans le Medical Corps (« Service de Santé ») de l'U.S. Army. Alors qu'il est rattaché au 313e régiment d'infanterie de la 79e division d'infanterie en tant que chirurgien, il est blessé près de Montfaucon durant l'offensive Meuse-Argonne, la dernière attaque alliée de à .
Dernières années
Jackson est l'un des fondateurs du département local au Vermont de l'American Legion. Il est également officier supérieur de l'armée de réserve des États-Unis. Il candidate deux fois pour devenir Gouverneur du Vermont - arrivant notamment deuxième lors des primaires républicaines des élections gubernatoriales de 1936 (en). En plus de détenir et de diriger le Burlington Daily News, il est à la tête de la Burlington Trust Company et exploite également la station de radio WCAX (aujourd'hui WVMT (en)). À une occasion, il est verbalisé pour avoir dépassé la limite de vitesse de 6 mph (soit 9,7 km/h) à Burlington.
Jackson meurt le à Burlington. Il y est inhumé au cimetière Lakeview.
Distinctions
Décorations
Pour les services militaires accomplis durant la première guerre mondiale, Horatio Nelson Jackson est récipiendaire de plusieurs décorations militaires.
États-uniennes
Françaises
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Croix de guerre 1914-1918 (avec palme)[13]
Citation de la Distinguished Service Cross
« Le président des États-Unis d'Amérique, autorisé par la loi du Congrès du 9 juillet 1918, a le plaisir de remettre la Distinguished Service Cross au major (Medical Corps) Horatio N. Jackson, Armée des États-Unis, pour son héroïsme extraordinaire au combat alors qu'il servait dans le 313e régiment d'infanterie (rattachement), 79e division d'infanterie, A. E. F., près de Montfaucon, France, du 26 au 29 septembre 1918. Œuvrant sans relâche sous un feu nourri de mitrailleuses et d'obus, le major Jackson se consacra avec dévouement aux blessés, toujours présent sur la ligne de front, dirigeant la distribution des premiers soins et guidant le travail des brancardiers. Il resta en service jusqu'à ce qu'il soit gravement blessé par des obus explosifs, et dut alors être évacué »[14]
Le Vermont
En 1944, Jackson fait le don de sa Winton, le Vermont, au Smithsonian Institution à Washington, D.C. où elle est toujours conservée[6] - [15].
Influence
Dans la culture populaire
En 2003, le documentariste Ken Burns produit un film intitulé Horatio's Drive (« La route d'Horatio »), pour la chaîne PBS. Le film est fondé sur le livre du même nom de Dayton Duncan. Tom Hanks assure la narration en voix-off pour Horatio Nelson Jackson[16]. Le film comporte de nombreuses chansons de l'époque, dont une populaire de 1914 intitulée He'd Have to Get Under - Get Out and Get Under (to Fix Up His Automobile).
Note et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Horatio Nelson Jackson » (voir la liste des auteurs).
Notes
- L'interchangeabilité des pièces et la standardisation de la production n'arrivent qu'avec le fordisme dans les 1910.
- Chiffres de l'inflation aux États-Unis basé sur les données de la Federal Reserve Bank of Minneapolis Consumer Price Index (Estimate) 1800-. Dernière visite le 16 mai 2020.
- Ce qui donne approximativement une vitesse de 25 mi/h (40 km/h).
- Soit 7,14 % du réseau routier rural total.
- Surnom que l'on peut traduire par « Pote »
Références
- (en) Samuel Nelson Jackson, A Branch of the Jacksons and Correlated Families : 1730–1911, New York, Bartlett-Orr Press, (OCLC 285183498, lire en ligne), p. 56–57
- « General William Wells », sur Vermont Historical Society (consulté le )
- (en) « Former Editor Dies at Age 77 », Burlington Free Press, Burlington (Vermont),‎ , p. 16 (lire en ligne)
- (en) Ralph Stein, The American automobile, New York, Random House, (lire en ligne )Numérisation sur l'Internet Archive
- (en) Beverly Kimes, Standard Catalog of American Cars : 1805–1942, Iola (Wisconsin), Krause Publications, , 1612 p. (ISBN 978-0-87341-428-9)
- (en) Dayton Duncan et Ken Burns, Horatio's drive : America's first road trip, New York, Alfred A. Knopf, , 192 p. (ISBN 9780375415364, lire en ligne )Numérisation sur l'Internet Archive
- Jean-Louis Loubet, « 2.a. Redoutable Amérique », dans L'industrie automobile (1905-1971) : Archives économiques du Crédit Lyonnais n˚4, Librairie Droz, , 424 p. (ISBN 9782600003179), p. 109
- (en) Peter J. Hugill, « Good Roads and the Automobile in the United States : 1880-1929 », Geographical Review, vol. 72, no 3,‎ , p. 328 (lire en ligne , consulté le )
- (en) « Contributions and Crossroads : Timeline », sur U.S. Department of Transportation : Federal Highway Administration (consulté le )
- « Horatio’s letter to Bertha »,
- (en) « Bud's Driving Goggles », sur National Museum of American History (consulté le )
- « Horatio Nelson Jackson Organizer for Vermont American Legion », sur The American Legion Centennial Celebration, (consulté le ) : « H. Nelson Jackson: A friend of President Theodore Roosevelt and often vacationed in his New York summer home. WWI was looming and Dr Jackson requested enterance into the Military. He was denied, at first due to his age. However, Roosevelt made it happen and Horatio Nelson Jackson became a Medical officer. »
- (en) « Col. Horatio Nelson Jackson (1872-1955) », sur Find a Grave (consulté le )
- (en) « Horatio N. Jackson », sur Hall of Valor, Sightline Media Group (consulté le )
- (en) « Winton Touring Car, 1903 », sur National Museum of American History (consulté le )
- (en) « Horatio's Drive : About the Film », sur PBS (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- (en) Charles B. Shanks, « Ocean to Ocean in a Winton », Auto Era, vol. 2, nos 11–12,‎ , p. 1–35 (OCLC 12060034, hdl 2027/nyp.33433069085961)
Liens externes
- (en) « Col. Horatio Nelson Jackson », sur Find a Grave
- (en) This Place in History: Dr. H. Nelson Jackson's cross-country car ride () Burlington : Vermont Historical Society. Consulté le .
- (en) « Horatio Nelson Jackson Organizer for Vermont American Legion », sur The American Legion Centennial Celebration (consulté le )
- (en) « Horatio's Drive : The Crew », sur PBS
- (en) « Crossing the Country », sur National Museum of American History