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Homme de Dätgen

L’Homme de Dätgen est un cadavre momifié daté entre le IIe et le IVe siècle de notre ère, et trouvé en 1959 lors de l'exploitation de la grande tourbière (Grosser Moor) de Dätgen, dans l'arrondissement de Rendsburg-Eckernförde, au Schleswig-Holstein, en Allemagne. On n'avait d'abord exhumé que le tronc décapité ; la tête ne fut retrouvée que six mois plus tard, au début de 1960, et portait le chignon suève caractéristique. Ce corps fait aujourd'hui partie de l'exposition permanente La Mort et l'Au-delà du musée régional d'archéologie de Gottorf, dans le Schleswig.

L’Homme de Dätgen

Le site

La grande tourbière de Dätgen au mois de septembre 2011, à l'endroit où le cadavre momifié a été trouvé.

La grande tourbière qui s'Ă©tend de la commune de Dätgen Ă  Loop et l'est du village de SchĂĽlp b. Nortorf dans l'agglomĂ©ration de Nortorfer Land, comporte deux Ă©tangs reliĂ©s par une grande rigole. Elle est fermĂ©e Ă  l'est par la Bundesautobahn 7. Sa largeur (dans la direction nord-sud) est de 1 900 m et sa longueur de 3 000 m. Le corps momifiĂ© a Ă©tĂ© retrouvĂ© au sud de la IIe Ligne de la parcelle du Regierungsmoor, moitiĂ© ouest de la tourbière, sur le territoire de la commune de Dätgen qui confine Ă  la prairie Bockmeyer, Ă  300-500 m de la berge ; ce qui signifie que l'homme a Ă©tĂ© enfoui Ă  un moment de l'annĂ©e oĂą l'on pouvait accĂ©der au milieu de l'Ă©tang sans s'y enfoncer, sans doute l'hiver en pĂ©riode de gel[1].

La découverte

Dans ce Grosser Moor exploitĂ© depuis longtemps, des ouvriers avaient dĂ©couvert en 1906 au nord de l'Ă©tang ouest un paquet de linge emmĂŞlĂ©. Il y aurait eu lĂ  selon Johanna Mestorf, pĂŞle-mĂŞle, un sagon, des braies, ce qui reste d'un gilet, une ceinture et les restes d'une cape en cuir de veau[2]. Une semaine avant la dĂ©couverte de l'Homme de Dätgen, on avait dĂ©gagĂ©, Ă  400 m plus au sud, plusieurs troncs de bouleau ainsi qu'une pièce de bois cintrĂ©e longue de 61 cm et d'un art grossier, Ă©voquant par sa forme le manche d'une hache Ă  douille de l'Ă‚ge du bronze. Environ m plus loin, les ouvriers tombèrent sur les restes d'une urne funĂ©raire romaine portant un bouchon en bois de chĂŞne et les vestiges d'un bĂ»cher ; tout rapport avec l'exĂ©cution de l'Homme de Dätgen paraĂ®t cependant Ă©cartĂ©.

Le tronc

L’Homme de Dätgen a Ă©tĂ© dĂ©couvert au mois de septembre 1959 par des dĂ©tenus affectĂ©s Ă  l'exploitation de tourbe dans ce Grosser Moor. Ils employaient des machines et ne trouvèrent ce tronc humain que parce que le dĂ©bit irrĂ©gulier de l'excavatrice les obligeait Ă  dĂ©tacher Ă  la main les globules compacts qui affectaient le mĂ©canisme. Les ouvriers, ne trouvant d'abord que des lambeaux de peau et d'os, pensèrent d'abord qu'il s'agissait de la carcasse de quelque animal ; le reste du corps fut dĂ©gagĂ© le 8 septembre 1959 par Karl Wilhelm Struve, conservateur du musĂ©e du château de Gottorf, et le Prof. Dr. L. Aletsee de l'Institut de Botanique de l'universitĂ© de Kiel. Lorsqu'ils se retrouvèrent sur le site, le bassin et les jambes de l'homme Ă©taient encore dans la fosse. Le corps Ă©tait recroquevillĂ© sur le ventre, les jambes vers le Nord-ouest et le tronc Ă  l'opposĂ©. Il Ă©tait clouĂ© Ă  terre par trois Ă©pieux effilĂ©s en bois de bouleau, longs de 1,50 m Ă  2,50 m et taillĂ©s en pointe. Ces Ă©pieux portaient sur le corps Ă  l'oblique avec un angle de 20° et traversaient jusqu'au sol, deux sur le cĂ´tĂ© droit et un sur le cĂ´tĂ© gauche du tronc. Une quatrième pointe de bouleau, longue de 47 cm, Ă©tait fichĂ©e verticalement entre les cuisses. Le bras gauche Ă©tait allongĂ© le long du tronc, la main sur la cuisse gauche. Lorsque le bras droit a Ă©tĂ© extrait de la fosse, il y manquait plusieurs phalanges ; sa position d'origine n'a pu ĂŞtre prĂ©cisĂ©e. En dĂ©gageant les membres, on a reconnu que l'homme avait une peau claire qui brunit rapidement par l'oxydation due Ă  l'exposition Ă  l'air. La couche de tourbe recouvrant le corps n'Ă©tait plus que de 95 cm Ă  m, alors qu'elle avait Ă©tĂ© bien supĂ©rieure pendant des siècles, puisqu'on avait dĂ©jĂ  exploitĂ© la tourbe Ă  cet endroit des annĂ©es auparavant. Hormis un fil de laine enroulĂ© autour du genou gauche, aucune trace de tissu n'a Ă©tĂ© relevĂ©e. Afin de prĂ©server les vestiges, la fosse a Ă©tĂ© dĂ©gagĂ©e entièrement, non sans avoir foncĂ© en dessous une plaque de bois et ensachĂ© le tout, pour amener la fosse intacte au musĂ©e. Les fouilles menĂ©es dans un rayon de 2,50 m autour n'ont pas permis de retrouver la tĂŞte. Aussi Struve et Aletsee demandèrent-ils aux ouvriers de veiller dĂ©sormais au cours de leurs travaux Ă  la prĂ©sence de ce crâne, et leurs promirent une prime.

La tĂŞte

Ă€ peu près six mois après le dĂ©gagement du corps, le contremaĂ®tre Schröder retrouva la tĂŞte Ă  3,10 m Ă  l'ouest, dans la mĂŞme mare. Il ne vit d'abord que trois bâtons en bois de bouleau fichĂ©s entrecroisĂ©s dans le sol, au bout desquels pendait une tignasse de cheveux. Schröder rechercha le crâne manquant et se fit assister du Dr. Weber. Comme l'endroit se trouvait sur la trajectoire de l'excavatrice de tourbe, ils entreprirent leur travail avant mĂŞme l'arrivĂ©e des experts du musĂ©e, et piquèrent une motte de tourbe d'environ 50 cm de diamètre contenant le crâne.

Conservation

Le corps a Ă©tĂ© dĂ©couvert dans de la tourbe claire, les 30 cm de couverture Ă©tant fortement remaniĂ©s, ce qui laisse Ă  penser que le cadavre a Ă©tĂ© jetĂ© dans une fosse noyĂ©e d'eau. Le corps a dĂ» ĂŞtre laissĂ© entièrement sous l'eau puis s'est dĂ©sagrĂ©gĂ© Ă  l'air, mais l'aciditĂ© de la tourbe a inertĂ© le processus de dĂ©composition du corps. La tĂŞte coupĂ©e a, elle aussi, Ă©tĂ© très vraisemblablement jetĂ©e dans un puits d'eau : elle a Ă©tĂ© dĂ©gagĂ©e de sa gangue terreuse au Laboratoire du MusĂ©e. Un Ă©dicule en plâtre a Ă©tĂ© posĂ© Ă  l'emplacement de la fosse oĂą le corps a Ă©tĂ© exhumĂ©. Ă€ la fin des Ă©tudes anthropologiques, la peau de la momie a Ă©tĂ© dĂ©capĂ©e Ă  l’eau oxygĂ©nĂ©e pour restituĂ©e autant que possible la couleur de peau du dĂ©funt. Le cadavre a Ă©tĂ© dessĂ©chĂ© avec une solution alcoolique et finalement traitĂ© contre les moisissures avec de la lanoline. Pour le protĂ©ger durablement contre les attaques de moisissure, de spores, de bactĂ©ries ou d'insectes, il a Ă©tĂ© traitĂ© avec un fongicide au PentachlorophĂ©nol[3].

Les analyses de laboratoire

La première Ă©tude anthropologique des lambeaux de chair piĂ©gĂ©s dans la tourbe a Ă©tĂ© conduite par le Prof. Dr. U. Schaefer, l'Ă©tude anatomique par le Prof. Dr. T. H. Schiebler de l'Institut Anatomique de l'universitĂ© de Kiel. L'Ă©tat de conservation du corps, jusqu'Ă  ce que les outils de dĂ©coupage de la tourbe viennent l'entamer, Ă©tait très bon. Les intestins Ă©taient pratiquement intacts et purent ĂŞtre analysĂ©s. Leur aspect Ă©voque celle d'un homme vivant, mais très contractĂ© d'après l'aspect des parois du parenchyme. La taille de l'homme a pu ĂŞtre estimĂ©e d'après la longueur des os de son bras gauche et des jambes, et correspond Ă  1,70 m. L'Ă©tat de l'Ă©piphyse aux genoux indique un âge de 30 ans. Ă€ son arrivĂ©e au musĂ©e, le corps, dont la peau Ă©tait encore blanche comme de la cire au moment de sa dĂ©couverte, avait franchement bruni par oxydation. Par contre, la contamination des chairs par les racines des vĂ©gĂ©taux de la tourbe, que l'on trouve chez beaucoup d'hommes de tourbières, n'a pas Ă©tĂ© constatĂ©e. Les ongles des doigts et des orteils montrent un aspect lisse et des coupures soignĂ©es, ce qui laisse penser que cet homme n'effectuait pas un travail manuel considĂ©rable. L'identification comme individu de sexe masculin rĂ©sulte de la forme typique du bassin, de l'aspect gĂ©nĂ©ral du squelette ainsi que des attaches musculaires très nettes en haut des bras. Les organes gĂ©nitaux (pĂ©nis et testicules) Ă©taient totalement absents, mais les vestiges de chair Ă  l'entrejambe laissent clairement deviner que le mort Ă©tait un bien un homme. MalgrĂ© l'examen de divers spĂ©cialistes, on n'a pas pu Ă©tablir si l'Homme de Dätgen a Ă©tĂ© Ă©masculĂ© ou si une autre raison explique les parties manquantes. Les tenants de la thĂ©orie de la mutilation justifient leur hypothèse par l'aspect intact des organes dans les zones adjacentes.

La peau transpercĂ©e et le squelette rĂ©vèlent de nombreuses blessures, rĂ©sultant d'une multitude de coups et de poignardages. Le buste porte la marque d'une entaille de 38 mm dirigĂ©e vers le cĹ“ur, portĂ©e par un objet effilĂ© qui a traversĂ© la cinquième cĂ´te. Toujours dans la rĂ©gion du buste, on relève une autre entaille profonde de 14 mm et dans le dos, au-dessus de l'os iliaque, une troisième entaille d'environ 32 mm. Ă€ cet endroit le pubis (près du sacrum) prĂ©sente une marque de coup et de dĂ©placement d'os occasionnĂ©s par un coup portĂ© de droite. La première vertèbre cervicale porte deux entailles sur la face antĂ©rieure. La septième vertèbre lombaire manquante a très vraisemblablement Ă©tĂ© arrachĂ©e par une arme tranchante frappant par derrière, comme le montrent les attaches des vertèbres encore en place. C'est sans doute ce coup qui a entraĂ®nĂ© la dĂ©capitation, tentĂ©e en vain par l'avant jusque-lĂ . La troisième vertèbre lombaire a Ă©tĂ© arrachĂ© par un coup plongeant et la quatrième a Ă©tĂ© tranchĂ©e par un coup portĂ© de dessous. Les os longs du cĂ´tĂ© droit et la moitiĂ© gauche du bassin prĂ©sentent d'autres fractures et Ă©clatements d'os. Mais d'après la position du corps dans la tourbe, une partie de ces fractures, ainsi que le dĂ©boĂ®tement de l'articulation de la hanche droite sont vraisemblablement survenus post mortem.

Les os du bras gauche sont Ă©tonnamment plus forts que ceux du bras droit, ce qui laisse supposer que l'homme Ă©tait gaucher.

L'examen des couches de tourbes autour du tronc retrouvé ont montré, conjointement avec l'analyse des pollens, que la fosse noyée a été légèrement creusée avant qu'on y immerge le corps.

Dernier repas

L'intestin contenait une grande quantitĂ© d'aliments digĂ©rĂ©s, alors que l'estomac n'en contenait pratiquement plus. L’analyse du bol alimentaire a permis de retrouver de la Spergule des champs, de la renouĂ©e, de la sĂ©taire, du blĂ© et une bouillie d'ansĂ©rine et de ravenelle, des feuilles de mousse et un cheveu humain, quatre poils de cervidĂ©s et des grains de quartzite. Hormis le cheveu, on a retrouvĂ© les mĂŞmes aliments dans l'intestin grĂŞle. Dans les Ă©chantillons retrouvĂ©s dans le cĂ´lon on a aussi retrouvĂ© des particules de charbon de bois, un cheveu d'homme coupĂ© et un fil de laine rouge long de 0,5 mm. En rĂ©sumĂ© les derniers repas consistaient en graines de millet, blĂ© et un peu de viande (du cef) et des baies sauvages. Quelques graines d'adventices se sont sans doute mĂŞlĂ©es aux aliments[4].

Un cadavre dénudé?

Outre le fil de laine enroulĂ© et nouĂ© autour du genou gauche, on a retrouvĂ© de petits morceaux de tissu sur le reste du corps. Le fil de laine lui-mĂŞme est long de 54 cm, mesure 1,3 mm de diamètre et est constituĂ© de deux fils torsadĂ©s en S, tissĂ©s selon une trame en Z. On ne peut affirmer avec certitude que l'Homme de Dätgen Ă©tait nu lorsqu'il a Ă©tĂ© noyĂ©, car des vĂŞtements en fibre vĂ©gĂ©tale ont fort bien pu ĂŞtre dissous par l'acide humique. Il est Ă  peu près certain que le fil de laine, trop fragile, n'a aucunement servi Ă  entraver l'homme.

La coiffure

Le chignon suève a été préservé.

Selon l'opinion des archĂ©ologues intervenus sur le site, la tĂŞte coupĂ©e est presque certainement celle du corps retrouvĂ© six mois plus tĂ´t. Grâce Ă  l'analyse des pollens contenus dans la tourbe, la tĂŞte a Ă©tĂ© enfoncĂ©e au bord d'une fosse noyĂ©e d'eau, or il n'y a aucune trace de creusement autour de cette fosse. Les os de la tĂŞte ont Ă©tĂ© en grande partie dissous par l'aciditĂ© du milieu. La cervelle subsistait Ă  l'intĂ©rieur du crane comme une masse brunâtre, dont les sillons cervicaux Ă©taient encore bien perceptibles sur le clichĂ© aux rayons X. L'homme portait des cheveux très longs, ramenĂ©s en un chignon suève. La position du chignon par rapport au crâne montre que, contrairement aux tĂ©moignages historiques, on ne le portait pas au sommet, mais plutĂ´t en arrière de la tĂŞte. Sur le visage on a retrouvĂ© des poils de barbe frisĂ©s longs de 4 Ă  4,5 mm. Par leur sĂ©jour prolongĂ© dans la tourbe, les cheveux ont prs une teinte brun rouge mais Ă  certains endroits, notamment au cĹ“ur du chignon, la teinte des cheveux, blonds Ă  l'origine, est manifeste.

Causes de la mort

Plusieurs des blessures infligées à cet homme auraient suffi, seules, à provoquer sa mort : le coup au thorax, la décapitation, l’arrachement des vertèbres ou la castration, si celle-ci est bien avérée. Les blessures aux cervicales montrent qu’on a d'abord tenté de l’égorger par devant, mais qu’il n’a été décapité que par un coup de hache sur la nuque. Il n’est plus possible d’établir l’ordre dans lequel les coups ont été portés, mais il est médicalement probable que c’est le coup au cœur qui a tué et que la décapitation n’est intervenue qu'ensuite. On retrouve le même acharnement (overkill) sur beaucoup d’hommes des tourbières : ainsi de l’Homme de Lindow ou de l’Homme d'Osterby.

Datation

D'après l'étude des pollens prélevés sur le site dans les couches de tourbe et la datation par le carbone 14 de trois échantillons du cadavre, menées dans les années 1960, on pensait jusque-là que l'homme avait été tué vers le milieu du IIe siècle av. J.-C. [5] ; mais une datation plus récente au carbone 14 d'un cheveu a permis de situer la date de la mort entre 135 et 385 de notre ère[6].

Interprétations

L'Homme de Dätgen paraît, au vu de ses caractéristiques corporelles (ongles soignés, longue chevelure), avoir tenu une position sociale élevée. La localisation de sa sépulture, son exécution en règle, sa décapitation voire sa possible émasculation, enfin la dispersion de ses restes dans une tourbière déserte ont conduit l'archéologue Karl Wilhelm Struve dans les années 1960 à parler de châtiment pour crime, en s'appuyant sur le témoignage de « La Germanie » de Tacite. Le crime aurait pu être un adultère, un assassinat ou sacrilège contre un sanctuaire ; mais il évoqua aussi d'autres théories concurrentes, dont la plus vraisemblable est une vengeance privée où la mort démultipliée par la quantité de coups, l'éparpillement des membres dans des marais stériles et la mutilation serait destinés à empêcher le fantôme du coupable d'inquiéter les vivants[7].

Références

  1. Cf. Karl Wilhelm Struve, Die Moorleiche von Dätgen. Ein Diskussionsbeitrag zur Strafopferthese, vol. 24, Neumünster, Wachholtz, pour l'Institut für Ur- und Frühgeschichte der Christian-Albrechts-Universität zu Kiel, coll. « Offa. Berichte u. Mitteilungen zur Urgeschichte, Frühgeschichte u. Mittelalterarchäologie », (ISSN 0078-3714), p. 33-76
  2. Cf. Johanna Mestorf, Die Kleiderreste aus dem Moor von Daetgen, Ksp. Nortorf, vol. 44, Kiel, Lipsius & Tischer, coll. « Bericht des Schleswig-Holsteinischen Museums Vaterländischer Altertümer bei der Universität Kiel », , p. 17-20
  3. D'après Albrecht Ketelsen, Die Konservierung der Moorleiche von Dätgen, vol. 12, coll. « Der Präparator », (ISSN 0032-6542), p. 35-41
  4. Otto Martin et NeumĂĽnster 1994, 77-78
  5. D'après L. Aletsee, Datierungsversuch der Moorleichenfunde von Dätgen, vol. 24, Neumünster, Wachholtz, coll. « Offa. Berichte u. Mitteilungen zur Urgeschichte, Frühgeschichte u. Mittelalterarchäologie », (ISSN 0078-3714), p. 79-83
  6. D'après (en) Johannes van der Plicht, Wijnand van der Sanden, A. T. Aerts et H. J. Streurman, « Dating bog bodies by means of 14C-AMS. », Journal of Archaeological Science, vol. 31, no 4,‎ , p. 471–491 (ISSN 0305-4403, DOI 10.1016/j.jas.2003.09.012)
  7. Karl Wilhelm Struve 1994, 71+72

Voir aussi

Article connexe

Lien externe

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