AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Histoire du catholicisme au Japon

L’histoire du catholicisme au Japon dĂ©bute en 1549 avec les activitĂ©s missionnaires catholiques au Japon des JĂ©suites soutenus par le Portugal et des Ordres mendiants soutenus par les Espagnols lors de l'Ă©poque du commerce Nanban. Le christianisme est interdit en 1614, avant d'ĂȘtre de nouveau autorisĂ© de facto avec la fin du Sakoku et l'ouverture forcĂ©e du Japon en 1854.

Termes

« Christianisme » se dit en japonais Christ-kyo (キăƒȘă‚čăƒˆæ•™, kirisuto-kyo). Le mot Kirishitan (キăƒȘă‚·ă‚żăƒł, du portugais christĂŁo) est utilisĂ© dans les textes japonais comme un terme historiographique qui dĂ©signe les chrĂ©tiens du Japon entre le XVIe et le XIXe siĂšcles.

Missions portugaises et espagnoles

Ligne de dĂ©marcation entre l’Espagne et le Portugal

Les activitĂ©s missionnaires des ordres catholiques ont Ă©tĂ© initialement soutenues par les royaumes de la pĂ©ninsule ibĂ©rique : l’Espagne et le Portugal. À cette Ă©poque, la religion faisait partie intĂ©grante de l’État, et celui-ci profitait des diffĂ©rents avantages stratĂ©giques qu’offrait l’évangĂ©lisation en plus du pur aspect spirituel. Lorsque ces pouvoirs essayĂšrent d’étendre leurs territoires d’influence, les missionnaires ne tardĂšrent pas Ă  les suivre. Par le traitĂ© de Tordesillas, ils partagĂšrent le monde en zones exclusives d’influence, de commerce et de colonisation, puis se les rĂ©partirent. Bien qu’à l’époque aucune nation n’eĂ»t de contact direct avec le Japon, la nation tomba entre les mains des Portugais.

Le Portugal et l’Espagne se sont disputĂ© l’attribution du Japon. Comme personne n’avait pu jusqu’alors le coloniser, le droit exclusif de rĂ©pandre la foi au Japon ouvrait Ă©galement le droit exclusif de commerce avec lui. Les JĂ©suites portugais prirent une avance sur les Espagnols dans l’évangĂ©lisation du Japon[1]. Le fait accompli fut approuvĂ© par le pape GrĂ©goire XIII en 1575, qui dĂ©cida que le Japon appartenait au diocĂšse portugais de Macao. En 1588 le diocĂšse de Funai (Nagasaki) fut fondĂ© sous protection portugaise.

Stratégie de diffusion

Chrétiens japonais en costume portugais, XVIe-XVIIe siÚcle, Japon.

Les JĂ©suites pensaient que la maniĂšre la plus efficace pour rĂ©pandre le christianisme au Japon serait dans un premier temps de chercher Ă  influencer les hommes de pouvoir pour ensuite diffuser la religion au reste de la population. Tout du moins, ils avaient besoin d’obtenir l’accord des autoritĂ©s locales pour diffuser le christianisme sur leurs terres. Il est confirmĂ© que lorsque les seigneurs fĂ©odaux se convertirent au christianisme, le nombre de croyants sur leurs domaines augmenta fortement.

MĂȘme si les JĂ©suites ont mis en avant des dirigeants comme Takayama Ukon et beaucoup d’autres martyrs, la grande majoritĂ© des chrĂ©tiens japonais abandonnĂšrent leur foi aprĂšs les persĂ©cutions. Parmi ces martyrs, l'on trouve les 26 martyrs crucifiĂ©s en 1597 ou martyrs du Japon, les 205 martyrs bĂ©atifiĂ©s par le pape Pie IX tuĂ©s entre 1617 et 1632 Ă  Unzen dont le bienheureux Michel Nakashima[2], et les seize martyrs de Nagasaki tuĂ©s entre 1633 et 1637.

NĂ©anmoins, le christianisme proposait des concepts spirituels trĂšs « novateurs » pour la sociĂ©tĂ© japonaise. Du mĂȘme coup, sa diffusion dut subir quelques adaptations en fonction des caractĂ©ristiques de la culture d'accueil; le modĂšle strictement portugais ou espagnol n'Ă©tait pas aisĂ©ment transposable[3].

Activités militaires

Les missionnaires n’étaient pas contre le fait de prendre part Ă  une action militaire si celle-ci pouvait permettre de rĂ©pandre la bonne parole au Japon. Ils ont souvent associĂ© une action militaire contre le Japon Ă  la conquĂȘte de la Chine. Ils pensaient que les soldats japonais, qui avaient une bonne expĂ©rience, aideraient leur pays Ă  conquĂ©rir la Chine. Par exemple, Alessandro Valignano dit au gouverneur des Philippines qu’il Ă©tait impossible de conquĂ©rir le Japon car le peuple japonais Ă©tait trĂšs courageux et qu’ils avaient toujours reçu un entraĂźnement militaire, mais qu’il leur viendrait en aide lorsqu’ils voudraient conquĂ©rir la Chine. Francisco Cabral rapporta aussi au roi du Portugal que les prĂȘtres pouvaient envoyer en Chine entre 2 000 et 3 000 soldats catholiques japonais qui Ă©taient braves et prĂȘts Ă  servir le roi, mĂȘme pour un faible salaire.

Les JĂ©suites fournirent une aide, y compris militaire, aux seigneurs chrĂ©tiens japonais quand ceux-ci Ă©taient menacĂ©s par des seigneurs non catholiques. L’aide la plus importante fut celle apportĂ© Ă  ƌmura Sumitada et Arima Harunobu, qui combattirent le clan anti-catholique RyĆ«zƍji. Dans les annĂ©es 1580, Valignano croyait en l’efficacitĂ© des actions militaires et fortifia Nagasaki et Mogi. En 1585 Gaspar Coelho demanda aux Philippines d’envoyer une flotte, mais le plan fut rejetĂ© en raison des trop faibles capacitĂ©s militaires.

Lorsque Toyotomi Hideyoshi, dĂ©cida pour la premiĂšre fois d’interdire le catholicisme en 1587, les JĂ©suites du Japon, dirigĂ©s par Coelho dĂ©cidĂšrent de planifier une rĂ©sistance armĂ©e. En premier lieu, ils cherchĂšrent de l’aide auprĂšs du pouvoir chrĂ©tien au Japon, mais le pouvoir refusa. Par la suite, ils appelĂšrent au dĂ©ploiement de renforts en provenance de leurs terres d’origines et des colonies, mais ce plan fut aboli par Valignano. Comme les seigneurs chrĂ©tiens du Japon, celui-ci rĂ©alisa qu’une campagne militaire contre les autres autoritĂ©s serait catastrophique pour le christianisme au Japon. Valignano se sortit de cette crise en faisant porter toute la responsabilitĂ© Ă  Coelho. En 1590, les JĂ©suites dĂ©cidĂšrent de ne plus intervenir dans les conflits qui opposaient les diffĂ©rents seigneurs et Ă  renoncer aux armes. Leur contribution se limita Ă  une aide financiĂšre et Ă  un apport en vivres.

Il semble que les JĂ©suites abandonnĂšrent l’idĂ©e d’un plan militaire pendant l’époque d'Edo dĂšs qu’ils se rendirent compte que le shogunat Tokugawa Ă©tait plus puissant et plus stable que l’administration soutenue par Toyotomi Hideyoshi. Au contraire, les Ordres Mendiants discutaient plus ouvertement des options militaires. En 1615, un Ă©missaire franciscain du vice-roi de Nouvelle Espagne demanda au Shogun des terres pour bĂątir une forteresse espagnole, ce qui nourrit la suspicion autour du christianisme, et plus gĂ©nĂ©ralement sur le pouvoir colonial ibĂ©rique.

Aucune source n'appuie cependant cette thĂ©orie et l'on peut sincĂšrement croire en la gratuitĂ© de l'Ă©vangĂ©lisation du Japon par la Compagnie de JĂ©sus qui se mettait au service des Ăąmes avant d'ĂȘtre Ă  celui des armes.

Laissez-faire des dirigeants japonais

Quand François Xavier, pĂšre de la Compagnie de JĂ©sus, arriva, la guerre civile battait son plein au Japon. Ni l’empereur, ni le Shogun d’Ashikaga ne pouvaient exercer leur pouvoir sur le peuple. Francois Xavier chercha d’abord Ă  obtenir la permission de l’empereur de constituer une mission, mais son projet s’arrĂȘta net lorsque la rĂ©sidence impĂ©riale fut ravagĂ©e. Les JĂ©suites approchĂšrent les autoritĂ©s du sud-ouest du Japon et arrivĂšrent Ă  convertir de puissants reprĂ©sentants. Cette conversion a trĂšs certainement Ă©tĂ© rendue possible par les activitĂ©s commerciales que les Portugais ont menĂ©es auprĂšs des Japonais. Les jĂ©suites ont pris conscience de cela et approchĂšrent les seigneurs par le biais des Ă©changes commerciaux mais aussi en leur offrant des cadeaux prĂ©cieux.

Les JĂ©suites essayĂšrent de dĂ©velopper leur activitĂ© jusqu’à Kyoto et les rĂ©gions voisines. En 1559, Gaspar Vilela obtint la permission d’enseigner le christianisme grĂące Ă  Ashikaga Yoshiteru. La licence Ă©tait la mĂȘme que celle donnĂ©e aux temples bouddhistes, on ne peut donc pas dire que les JĂ©suites aient bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un traitement particulier. D’un autre cĂŽtĂ©, l’empereur Ogimachi publia des Ă©dits en 1565 et 1568 pour interdire le christianisme, mais en raison de la guerre civile qui rĂ©gnait alors, les ordres de l’empereur et du Shogun n’avaient que trĂšs peu d’influence.

Les catholiques mentionnent Oda Nobunaga qui mourut au milieu de la réunification du Japon. Oda Nobunaga a aidé le missionnaire jésuite Luis Frois et de maniÚre générale a toléré le christianisme. Il ne prit aucune disposition politique contre les catholiques.

En 1605, un missionnaire chrĂ©tien estime Ă  environ 700 000 le nombre de catholiques vivant au Japon[4].

Fin des missions

Premiers freins politiques

La situation changea quand Toyotomi Hideyoshi rĂ©unifia le Japon. Lorsqu’il devint le dirigeant du Japon, Hideyoshi commença Ă  prendre conscience des menaces extĂ©rieures, en particulier l’expansion des pouvoirs europĂ©ens en Asie[5]. L’incident de San Felipe (ja) fut un tournant pour les missions catholiques. Alors qu’il tentait de rĂ©cupĂ©rer son bateau, le capitaine espagnol d’un vaisseau de commerce perdu en mer demanda aux missionnaires de se prĂ©parer Ă  la conquĂȘte du Japon. Cet appel enragea Hideyoshi, et le rendit suspicieux envers cette religion Ă©trangĂšre. Il essaya de freiner le christianisme tout en essayant de conserver de bonnes relations commerciales avec le Portugal et l’Espagne qui pourraient apporter une aide militaire aux seigneurs chrĂ©tiens de l’ouest du Japon. En 1587 il interdit aux dirigeants de se convertir au christianisme car il Ă©tait conscient que si le loyalisme Ă©tait menacĂ©, cela pourrait mener au pouvoir de dangereux rebelles, comme la secte Ikkƍ-ikki. Dans le mĂȘme temps, il plaça Nagasaki sous son contrĂŽle direct pour pouvoir surveiller le commerce Portugais. Il abolit Ă©galement l’esclavage qu’il remplaça par la servitude pour dettes.

AprĂšs la mort de Toyotomi Hideyoshi, Tokugawa Ieyasu assura l’hĂ©gĂ©monie du Japon en 1600. Tout comme Toyotomi Hideyoshi, il dĂ©sapprouvait les activitĂ©s des chrĂ©tiens au Japon, mais il donna la prioritĂ© aux bonnes relations commerciales avec le Portugal et l’Espagne. En 1600 il garantit les relations commerciales avec le Portugal. Il nĂ©gocia avec Manille pour instaurer des relations commerciales avec les Philippines. La promotion des relations commerciales Ă©tait pourtant en contradiction avec ses politiques contre le christianisme. Dans le mĂȘme temps, pour arracher aux mains des pays catholiques le contrĂŽle du commerce avec le Japon, les commerçants britanniques et hollandais avisĂšrent le Shogunat que l’Espagne avait en effet des ambitions territoriales et que le dĂ©veloppement de la religion Ă©tait sa principale motivation. Les Hollandais et les Britanniques promirent au contraire qu’ils se limiteraient Ă  des activitĂ©s commerciales et qu’en aucun cas ils ne voulaient envoyer de missions au Japon.

Interdiction et déclin du Christianisme pré-Meiji

Fumi-e pour exposer les chrétiens par le shogunat Tokugawa
Martyrs chrétiens à Nagasaki, XVIe-XVIIe siÚcle.

Le shogunat Tokugawa dĂ©cida finalement d’interdire le christianisme en 1614[6]. Cette date marque la fin du christianisme officiel. La premiĂšre raison qui poussa Tokugawa Ă  interdire le christianisme est une affaire d’escroquerie impliquant un dirigeant catholique, mais en rĂ©alitĂ©, d’autres raisons se cachent derriĂšre ce motif. Le shogunat ne dissimulait pas ses inquiĂ©tudes face Ă  une possible invasion des pouvoirs ibĂ©riques comme ils l’avaient fait au Nouveau Monde et aux Philippines. Au niveau national, l’interdiction visait directement le clan Toyotomi, mais les JĂ©suites citent des « raisons d’État » pour expliquer l’interdiction du christianisme au Japon. Ils rĂ©alisĂšrent alors la supĂ©rioritĂ© du pouvoir politique sur la religion au Japon.

Le gouvernement japonais utilisait un fumi-e (ou e-fumi) pour identifier les chrĂ©tiens. Un e-fumi est une image reprĂ©sentant la Vierge Marie et le Christ, et qui devait ĂȘtre piĂ©tinĂ©e devant des reprĂ©sentants de l’autoritĂ©. Toutes les personnes qui refusaient de piĂ©tiner l’e-fumi Ă©taient considĂ©rĂ©es comme chrĂ©tiennes. Par ailleurs, des figurines de Avalokiteƛvara, appelĂ©e Kan'non (èŠłéŸł)[7] au Japon, Ă©taient Ă©galement utilisĂ©es comme icĂŽnes chrĂ©tiennes lorsque entaillĂ©es d'une croix afin de reprĂ©senter la Vierge Marie de maniĂšre discrĂšte. La politique du gouvernement japonais (Edo) visait Ă  leur faire renier leur foi. La torture pouvait en ĂȘtre un moyen. Le refus de renier sa foi pouvait entraĂźner des exĂ©cutions. Ainsi, sur le mont Unzen Ă  Nagasaki, beaucoup sont jetĂ©s dans le cratĂšre du volcan. Des scĂšnes de supplice particuliĂšrement atroces, comme Ă  Nagasaki le "Grand Martyre" du , jalonnent une pĂ©riode de persĂ©cutions intenses qui s’étend sur plus d'une quarantaine d'annĂ©es.

La persecution des chrĂ©tiens japonais est illustrĂ©e par le film Silence (film, 2016) de Martin Scorsese, rĂ©alisĂ© en partie d'aprĂšs le livre du mĂȘme titre de l'Ă©crivain japonais ShĆ«saku Endƍ.

Dans le cadre de cette interdiction brutale du christianisme, un pĂšre jĂ©suite missionnaire au Japon, CristĂłvĂŁo Ferreira, fut arrĂȘtĂ©, torturĂ©, puis commit l'apostasie, s'insĂ©ra dans la sociĂ©tĂ© japonaise et Ă©crivit ensuite un livre rĂ©putĂ© de critique du christianisme, 'La supercherie dĂ©voilĂ©e' (traduit et publiĂ© en France en 2013 [8]).

La rĂ©volte de Shimabara, menĂ©e par un jeune chrĂ©tien nommĂ© Shirƍ Amakusa se dĂ©roula en 1637. La rĂ©bellion se rĂ©volta contre la crise Ă©conomique qui sĂ©vissait et l’oppression du gouvernement, mais plus tard cette rĂ©volte prit un aspect plus religieux. Environ 27 000 personnes joignirent le soulĂšvement, mais il fut Ă©crasĂ© par le shogunat aprĂšs une longue campagne. Ils ne sont pourtant pas considĂ©rĂ©s comme des martyrs par les chrĂ©tiens car ils prirent les armes Ă©galement pour des raisons Ă©conomiques.

Chrétiens cachés jusqu'à la révolution Meiji

Les chrĂ©tiens qui continuĂšrent Ă  pratiquer en secret sont appelĂ©s Kakure Kirishitan (隠れキăƒȘă‚·ă‚żăƒł, « chrĂ©tiens cachĂ©s »). Pendant ce temps en Europe, la guerre de Trente Ans opposant catholiques et protestants bat son plein, ce qui conduit les catholiques Ă  rĂ©duire les fonds allouĂ©s aux Missions catholiques, ce qui pourrait aussi ĂȘtre une raison de l’échec des missions au Japon.

Ouverture du Japon et renouveau du catholicisme

Statue de Mgr Petitjean dans le jardin de l'Ă©glise des Vingt-Six-Martyrs.

La fin de la politique isolationniste japonaise (Sakoku) en 1853 forcĂ©e par Matthew Perry provoque l'arrivĂ©e de prĂȘtres catholiques, mais aussi protestants et orthodoxes. Ainsi des prĂȘtres des Missions Ă©trangĂšres de Paris s’établissent Ă  Nagasaki. Bernard Petitjean y construit l'Ă©glise d'ƌura en 1864, connue aujourd’hui comme l’église des martyrs du Japon.

En , un an aprĂšs la consĂ©cration de l’église, il reçoit la visite de fermiers d’Urakami qui, aprĂšs avoir visitĂ© l’église, lui demandent : « OĂč se trouve la statue de la Sainte MĂšre Marie ? » GuidĂ©s auprĂšs de la statue, les fermiers sont profondĂ©ment Ă©mus et s’exclament : « Oh, l’image de la Sainte Marie ! Elle tient dans ses bras le Saint enfant JĂ©sus ! ». Ils confient au prĂȘtre mĂ©dusĂ© : « Nous avons la mĂȘme foi que vous. ». Cet Ă©pisode de la dĂ©couverte des crypto-chrĂ©tiens ouvre la voie au catholicisme moderne.

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Kirishitan » (voir la liste des auteurs).
  1. Petite histoire de la religion au Japon, Institut Supérieur de Gestion International Tokyo, 18 décembre 2009
  2. 205 chrétiens martyrs au Japon entre 1617 et 1632, Nominis.
  3. (en) Andrew C. Ross, « Alessandro Valignano », Biographical Dictionary of Chinese Christianity, 18 décembre 2009
  4. Hiroyuki Ninomiya (prĂ©f. Pierre-François Souyri), Le Japon prĂ©-moderne : 1573 - 1867, Paris, CNRS Éditions, coll. « RĂ©seau Asie », (1re Ă©d. 1990), 231 p. (ISBN 978-2-271-09427-8, prĂ©sentation en ligne), chap. 2 (« La situation internationale »), p. 59.
  5. (en) Yototomi Hideyoshi, The Samurai Archives Japanese History Page, 18 décembre 2009
  6. (en) Tokugawa Ieyasu, The Samurai Archives Japanese History Page, 18 décembre 2009
  7. Paul Ohl, Katana: le roman du Japon, Éditions QuĂ©bec-AmĂ©rique, 1986
  8. https://editionschandeigne.fr/livre/la-supercherie-devoilee-une-refutation-du-catholicisme-au-japon-au-xviie-siecle/

Voir aussi

Bibliographie

  • Nathalie KouamĂ© (dir.), La premiĂšre Ă©vangĂ©lisation du Japon, 16e - 17e siĂšcles. Perspectives japonaises, dans Histoire & Missions chrĂ©tiennes, n°11, 2009 (dossier de 154 pages). (ISBN 978-2-8111-0293-7)
  • Pierre Dunoyer, Histoire du catholicisme au Japon : 1543-1945, Paris, Cerf, , 379 p. (ISBN 978-2-204-09380-4)
  • H. Nagaoka, Histoire des relations du Japon avec l'Europe aux XVIe et XVIIe siĂšcles, Hachette, , 344 p. (ISBN 978-2-01-176164-4)

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.