Histoire de la Nièvre
Cet article présente l'histoire de la Nièvre.
Préhistoire
Peu de renseignement concernent cette période dans la Nièvre. On trouve néanmoins les traces archéologiques d'occupation à Breugnon près de Clamecy ainsi que des pointes de flèches magdaléniennes à Sauvigny-les-Bois.
Antiquité
- À l'époque gauloise, trois tribus se partagent l'actuel territoire de la Nièvre : les Bituriges, les Sénons et les Éduens dont la capitale Bibracte se situe en Saône-et-Loire, en bordure du département de la Nièvre. De nombreuses traces d'occupation gallo-romaine sont observées dans le département : vicus à Champallement, théâtre des Bardiaux à Arleuf, etc. En 52 av. J.-C., Nervinum, cité éduenne, et actuelle ville de Nevers, est à l'origine de la révolte des Gaules contre César. C'est vers le IIe siècle que la Nièvre est christianisée.
- Les Burgondes établissent leur royaume dans la région voisine du Rhône au IVe siècle mais le Nivernais ne deviendra bourguignon que très tardivement.
Moyen Âge
Au VIe siècle, l'évêché de Nevers est créé puis le comté de Nevers au IXe siècle. Il est la propriété successive des grandes familles Courtenay, Chatillon, Flandre et Bourgogne.
Époque moderne
En 1505, Le comté appartient à la famille de Clèves qu'elle érige en duché en 1538 avant de le vendre aux Gonzagues en 1565.
En 1659, Charles de Gonzague vend le territoire de la Nièvre au cardinal Mazarin qui le céda à son neveu. Les Mancini gardèrent le Nivernais jusqu'à la Révolution française.
Révolution et Empire
De 1791 à 1793, les 9 districts (Nevers, Saint Pierre le Moutier, Decize, Moulins, Château Chinon, Corbigny, Clamecy, Cosne et La Charité) du département de la Nièvre fournirent 3 bataillons de volontaires nationaux.
- 19 juin 1812 : Passage du pape Pie VII dans le département de la Nièvre. Lors de son transfert secret de Savone à Fontainebleau[1].
XXe siècle
Le 19 juin 1940, les troupes allemandes découvrent à la Charité-sur-Loire un train abandonné transportant les archives secrètes du Grand Quartier général français comprenant, entre autres, la convention militaire française, secrète, avec la Suisse.