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Hervé Poher

Hervé Poher, né le , est un homme politique français.

Hervé Poher
Fonctions
SĂ©nateur du Pas-de-Calais
–
Groupe politique Écologiste
Prédécesseur Odette Duriez
Conseiller général du Pas-de-Calais
élu dans le canton de Guînes
–
(20 ans, 11 mois et 23 jours)
Élection 27 mars 1994
RĂ©Ă©lection 11 mars 2001
09 mars 2008
Prédécesseur Henri Collette
Successeur Canton supprimé
Maire de Guînes
–
(12 ans, 3 mois et 13 jours)
Élection 18 juin 1995
RĂ©Ă©lection 11 mars 2001
Prédécesseur Paul Warnault
Successeur Marc MĂ©dine
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Calais (Pas-de-Calais)
Nationalité Française
Parti politique ex-Parti socialiste
Profession Médecin généraliste

Jeunesse et formation

Né à Calais, le , Hervé Poher passe une bonne partie de sa jeunesse dans les quartiers Nord de Calais. Il y fréquente l'école de l’Esplanade, le collège Jean Jaurès, le lycée de la République puis obtient un baccalauréat C en 1971 au lycée Coubertin.

Il entre ensuite à la Faculté de médecine de Lille d'où il sort diplômé d'un doctorat. En 1981, il s’installe à Guînes en association avec le docteur Fauquenois. Il exerce jusqu’au , choisissant de se consacrer totalement à son engagement public.

Vie politique

En 1989, le Parti socialiste (section de Guînes) vient lui demander de conduire la liste d’opposition aux municipales. La liste du maire sortant, Paul Warnault, gagnera de peu (moins de 51 %) et Hervé Poher sera donc leader de l’opposition durant 6 ans.

En 1994, il se présente aux élections cantonales du canton de Guînes et est élu, au second tour, succédant ainsi à Henri Collette, Sénateur RPR, maire de Licques. Hervé Poher sera réélu conseiller général, au premier tour en 2001 et en 2008.

La mairie et la communauté de communes

1995 verra la conquête de la mairie de Guînes dont il sera le maire. Réélu au premier tour en 2001, il abandonnera le poste en 2007 pour laisser la place à Marc Médine. Mais réélu en 2008 sur la liste de Marc Médine, il restera adjoint au maire de la commune jusqu’en 2013.

En 1997, il va créer la Communauté de Communes des Trois-Pays, intercommunalité de 15 communes, dont il sera le président sans discontinuité jusque 2013, date à laquelle, touché par le cumul des mandats, il doit démissionner. Toujours en 1997, il sera le suppléant du député Dominique Dupilet.

Au conseil général

En 1998, il est élu vice-président du Conseil Général, chargé de la santé, de l’environnement et des transports. En tant que responsable de la santé, il sera à l’initiative de la création des PRS (Programme Régionaux de Santé), programmes axés sur la lutte contre le cancer et les problèmes sanitaires du département (création d'Opaline 62 pour le dépistage du cancer du sein). Il devient, en outre président d’Eden 62, syndicat mixte qui est chargé de gérer tous les Espaces Naturels Sensibles du département, ainsi que les réserves nationales.

N'étant plus candidat aux élections départementales de 2015, il arrête son activité de Conseiller Général, de Président d'Eden 62 et de Président du Parc Naturel.

Le grand site et le parc naturel

En 1999, il est nommé par le bureau du Parc Naturel responsable de l’Opération Grand Site des Caps. Très naturellement, il sera reconduit dans cette responsabilité, en 2004, quand le Conseil Général du Pas-de-Calais prendra la maîtrise d’ouvrage de l’opération. Début 2011, le Site des Caps obtient le label Grand Site de France. En 2012, à la suite de la démission de Daniel Percheron, Hervé Poher devient président du Parc Naturel des Caps et Marais d'Opale, avec pour mission, la validation d’une nouvelle charte et le maintien du label.

En 2002, le député Dominique Dupilet décidant d’arrêter cette fonction, Hervé Poher veut lui succéder mais le parti socialiste lui demande de laisser l’investiture à Jack Lang. Hervé Poher accepte et sera donc suppléant de Jack Lang en 2002 puis en 2007.

En 2004, il sera élu Président du Comité de Bassin de l’Agence de l’eau Artois-Picardie. C’est la première fois, depuis leur création, en 1964, qu’un élu de gauche préside un des comités de bassins (réélu à ce poste en 2006, 2008 et 2011).

2004 toujours, il est élu président du SYMPAC, nouvelle structure qui porte le dossier du Pays du Calaisis.

Vers le SĂ©nat

En , il est cinquième sur la liste sénatoriale PS du Pas-de-Calais. Le PS gagne 4 postes, l’UMP 2 postes et le PC 1 poste.

Fin 2011, il décide, malgré la présence de Jack Lang de se présenter à l’investiture du Parti socialiste pour les législatives de 2012. Jack Lang retire sa candidature et les militants votent pour Hervé Poher (Hervé Poher : 337 voix ; Brigitte Bourguignon : 193 voix ; Dominique Rembotte : 153 voix). Malgré ce vote, le Parti socialiste donnera l’investiture à Brigitte Bourguignon. Hervé Poher maintient sa candidature et est exclu du Parti socialiste en .

Le , arrivé 3e à l’issue du premier tour, il retire sa candidature.

En , la sénatrice du Pas-de-Calais Odette Duriez décide de démissionner de son poste au Palais du Luxembourg. Hervé Poher devient donc sénateur. Touché par le cumul des mandats, il démissionne de son poste d’adjoint municipal et de président de la Communauté de Communes des Trois-Pays.

En , il obtient son rattachement au groupe Ă©cologiste du SĂ©nat, permettant ainsi Ă  ce groupe de continuer d'exister.

Dates et Ă©lections

1989 : élection au conseil municipal de Guînes

1992 : membre de la liste régionale PS.

1994 : élu conseiller général du canton de Guînes.

1995 : élu maire de Guînes.

1997 : création de la Communauté de Communes des Trois-Pays dont il devient président.

1997 : suppléant du député Dominique Dupilet.

1998 : élu vice-président du Conseil Général.

1998 : élu président d’Eden 62.

2000 : nommé référent de l’opération Grand Site des Caps.

2001 : réélu Maire de Guînes, président de la Communauté de Communes et conseiller général (Vice-Président).

2002 : suppléant du député Jack Lang.

2004 : membre de la liste régionale PS.

2004 : élu président du Comité de Bassin de l’Agence de l’Eau.

2004 : élu président du Pays de Calais (jusque 2006).

2005 : élu président de la conférence sanitaire du littoral (jusque 2008).

2007 : suppléant du député Jack Lang.

2007 : démission du poste de maire.

2008 : réélu conseiller général (vice-président), adjoint au maire de Guînes, président de la Communauté de Communes, président du Comité de Bassin.

2011 : réélu vice-président du Conseil Général, président du Comité de Bassin.

2011 : cinquième sur la liste sénatoriale PS.

2012 : élu président du Parc Naturel des Caps et Marais d’Opale.

2013 : sénateur du Pas-de-Calais, démission du poste d’adjoint au maire et de président de la communauté de communes.

2015: Arrêt des fonctions de Conseiller Général, de Président du Parc Naturel et de Eden 62.

La ville de Guînes

En , des membres du Parti Socialiste de Guines demandent à Hervé Poher de conduire une liste pour les municipales de mars. Cette demande est confirmée par le député en place, Dominique Dupilet. Bien que n’étant pas inscrit au parti, Hervé Poher accepte ; à une condition pourtant : pouvoir faire une liste d’ouverture.

Aux élections de , trois listes sont concurrentes : celle de Paul Warnault, maire sortant ; celle de Hervé Poher, moitié socialistes, moitié indépendants ; et celle d’Hubert Ledoux pour le Parti Communiste. La liste de Paul Warnault arrivera en tête, dès le premier tour, avec 50,93 % (Hervé Poher 39 % ; Hubert Ledoux 10,10 %). Hervé Poher sera donc, de à , leader de l’opposition municipale. Il profitera de ces années pour comprendre et apprendre le fonctionnement administratif, financier et politique de la commune.

En 1990, il adhère au Parti Socialiste et devient secrétaire de la section locale.

En 1994, il est élu Conseiller Général du Canton de Guînes, succédant ainsi au Sénateur-maire Henri Collette.

Tout naturellement, en , il se présente aux municipales de Guînes contre la liste de Mademoiselle Coffre, Paul Warnault ne se représentant plus. Là encore, il fera une liste d’ouverture. La liste d’Hervé Poher gagnera avec 56,13 %.

Même adversaire et même résultat en où il gagnera au premier tout avec 52 % des voix.

Dès son élection de 1995, il affirmera qu’il n’est pas question de faire plus de 2 mandats en tant que maire. Respectant son engagement, il démissionne en , laissant la place à son premier adjoint, Marc Médine. Les élections municipales ayant été reculées d’un an (2008 au lieu de 2007), sa démission surviendra 8 mois avant le terme légal prévu. Mais il aura respecté son engagement : deux fois 6 ans.

Aux élections de 2008, Hervé Poher reste aux côtés de Marc Médine et deviendra adjoint à l’environnement.

Il démissionnera de ce poste en , car touché par le cumul des mandats, il décide de rester Conseiller Général et Sénateur.

En , il sera fait maire honoraire.

Les grands chantiers de ses 2 mandats :

• Agrandissement et réhabilitation de la mairie. • Réfection, réhabilitation et fin de l’assainissement collectif sur le bourg ; lancement de l’assainissement au marais de Guînes. • Aménagement de la zone d’activité de Guînes. • Réhabilitation des artères principales de la commune (Rue Narcisse Boulanger, rue Sidney Bown, rue Clemenceau, 1er banc). • Réhabilitation du batelage. • Réfection de tout l’éclairage public. • Réhabilitation des ateliers municipaux. • Mise aux normes de tous les bâtiments municipaux. • Construction de la maison de l’enfant • Construction de l’équipement « Tour de l’Horloge ». • Construction de la piste d’athlétisme et de terrains de football. • Construction d’un boulodrome en salle. • Construction de plus de 200 habitations à loyer modéré. • Installation du centre d’hébergement pour autistes adultes « Le petit Prince ». • Agrandissement de l’école maternelle. • Travaux et fusion des écoles primaires du bourg. • Réhabilitation de l’école du marais. • Création de logements d’hébergement d’urgence. • Création de la bibliothèque municipale. • Création d’une épicerie sociale. • Création d’un office du tourisme. • Développement de la zone naturelle sensible du Marais de Guînes. • Installation de pompes d’évacuation au marais. • Création de chemins de randonnée. • Création du premier Plan Local d’Urbanisme du département. • Création du premier contrat de ressource du Nord/Pas-de-Calais pour l’eau. • Création, installation et hébergement d’associations d’insertion. • Création de la fête du Muguet. • Accompagnement des fêtes du Camp du Drap d’Or. • Déménagement et nouvelle installation du Centre d’Entretien Routier Départemental.

Intercommunalité

Dès son élection à la mairie de Guînes, Hervé Poher s’attaque, avec son équipe, au dossier de l’intercommunalité. En effet, en 1995, il n’y avait, dans le calaisis, aucun établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre.

Sachant pertinemment que cette situation ne pouvait pas perdurer, il imagine une large réunion de communes rurales comprenant tout le canton de Guînes et une dizaine de communes dans la zone sud-ouest du calaisis. Le but était simple : créer un bloc rural important face à une puissante agglomération calaisienne qui n’allait pas tarder à se mettre en place.

Le dossier a été soumis à la commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) en et a reçu un avis négatif. En effet, les communes extérieures au canton, et même deux communes en bordure du canton, refusaient la création de cet EPCI. Et l’argument de la CDCI était de dire « qu’on ne pouvait pas obliger une commune à adhérer contre son gré. » Le dossier était à revoir.

Ce qui fut fait et le , le Préfet autorisa la création de deux structures intercommunales au lieu d’une : la communauté de communes du sud-ouest du Calaisis d’un côté et la communauté de communes des trois pays (CCTP) de l’autre côté. Hervé Poher fut élu président en 1997, puis en 2001 et en 2008. Il abandonnera en 2013 car démissionnaire de son poste à la mairie de Guînes (cumul des mandats), il ne pouvait plus siéger à l’intercommunalité. Marc Médine lui succédera.

Le Conseil Général

Hervé Poher est élu au Conseil Général du Pas-de-Calais en . En 1998, il devient vice-président chargé de la santé, de l’environnement et des transports.

La santé

Le champ sanitaire, en dehors de la Prévention Maternelle et Infantile (PMI) et des vaccinations, ne fait pas partie des compétences obligatoires des conseils généraux mais nombre de départements s’y impliquent. Le Pas-de-Calais va lancer, en quelques années plusieurs initiatives.

  • 1998 : interpellation des services de l’État sur l’état sanitaire de la rĂ©gion et demande d’une pĂ©rĂ©quation sanitaire (Avoir plus de moyens pour rattraper le retard en Ă©quipements et en mĂ©decins).
  • 1999 : En association avec la RĂ©gion Nord-Pas-de-Calais, le DĂ©partement du Nord et l’URCAM (Union RĂ©gionale des Caisses d’Assurance Maladie), le dĂ©partement du Pas-de-Calais aide Ă  la mise en place des Programmes RĂ©gionaux de SantĂ© (PRS) et des Programmes Territoriaux de SantĂ© (PTS). Ces diffĂ©rents programmes ont pour but d’aider tous les acteurs sanitaires du territoire (Associations, collectivitĂ©s, hĂ´pitaux, professionnels), avec un seul objectif : la prĂ©vention. Ces actions seront maintenues jusque 2006-2007, date Ă  laquelle l’État reprendra totalement la compĂ©tence et la confiera aux ARS (Agence RĂ©gionale de SantĂ©). Depuis le dĂ©partement maintient ses programmes d’aide aux initiatives.
  • 2002 : Le dĂ©partement met en place, en partenariat avec l’URCAM, une association dĂ©nommĂ©e OPALINE 62. Opaline 62 est, dans un premier temps, chargĂ©e d’organiser le dĂ©pistage du cancer du sein sur tout le territoire dĂ©partemental. Ensuite, viendra le dĂ©pistage du cancer colorectal. Cette structure sera reprise par l’État quand le PrĂ©sident Jacques Chirac dĂ©crĂ©tera « Le cancer, grande cause nationale ».

L’environnement

En tant que vice-président chargé de l’environnement, Hervé Poher sera :

  • Elu prĂ©sident d’Eden 62, syndicat qui gère les Espaces Naturels Sensibles (cf au chapitre).
  • NommĂ© rĂ©fĂ©rent pour la conduite de l’OpĂ©ration Grand Site des Caps (cf chapitre).
  • Vice-prĂ©sident de l’Institution InterdĂ©partementale des Wateringues (IIW), structure qui gère les pompes afin de maintenir la zone des polders hors-d’eau.
  • Et c’est lui qui conduira l’élaboration et la mise en place de l’Agenda 21 dĂ©partemental (acte 1 en , acte 2 en ).

Les transports

Hervé Poher sera responsable du nouveau schéma de la mobilité qui sera validé en .

Le grand site des Caps

Fin 1999 : à la suite de l’examen d’un rapport, plutôt négatif, sur l’impact du tourisme, le Comité syndical du Parc des Caps et Marais d’Opale demande à Hervé Poher de mener une réflexion sur l’opportunité d’une Opération Grand Site(OGS) concernant le Site des Deux-Caps. Une première équipe est formée avec un technicien d’Eden 62 et un technicien du Parc.

2000 : Une délégation d’élus et de techniciens (Parc, État, Conseil Général et Régional) va en Bretagne (Cap Fréhel, Cap d’Erquy, Pointe du Raz) afin d’examiner les problématiques touristiques locales.

Fin 2001 : Hervé Poher est invité au congrès du Réseau des Grands Sites de France à Carcassonne pour y faire une première présentation du dossier.

Entre 2001 et 2004 : L’équipe rencontre tous les acteurs de terrain (conseils municipaux, agriculteurs, usagers…). Le projet se précise.

: Le Conseil Général du Pas-de-Calais décide de prendre la maîtrise d’ouvrage des futurs travaux.

Fin 2004 : Moment important pour le projet : passage devant la Commission Supérieure des Sites, perspectives et paysages qui donne un avis positif pour une Opération Grand Site.

: Afin d’officialiser les partenariats, la commune d’Escales voit la signature d’une convention entre tous les acteurs et toutes les collectivités.

2007 : DĂ©but des grands travaux.

: Congrès du Réseau des Grands Sites de France et d’ICOMOS, à Wimereux qui, après 3 jours sur place, encouragent à demander le label.

2010 : phase II des travaux.

: Le Conseil Général valide la demande de labellisation du Grand Site.

: Passage devant la Commission Supérieure des Sites, en présence de l’État, de la Région, du Département et des collectivités locales. Le Site des Deux-Cap devient le neuvième Grand Site de France.

Eden 62

En 1998, Hervé Poher devient président d’Eden 62.

Eden 62 (Espaces DEpartementaux Naturels) est une structure créée en 1993. D’abord association, puis syndicat mixte, c’est un outil du département pour gérer les ENS (espaces naturels sensibles). Il associe dans son comité syndical le département et les communes abritant un espace naturel remarquable.

En 2013, ce syndicat représentait :

• 130 employés (Administratifs, responsables de territoire, gardes, scientifiques),

• 5 500 hectares gĂ©rĂ©s sur tout le dĂ©partement, propriĂ©tĂ©s du dĂ©partement, du Conservatoire du Littoral ou de communes,

• La gestion de 3 réserves nationales (Oye-Plage, baie de Canche et Marais Audomarois)

• La gestion de 2 sites remarquables : Le Grand Site des Caps (Grand Site de France depuis 2011), dans sa totalité et le marais audomarois, en partie (Site RAMSAR reconnu Men and Biosphère par l’UNESCO depuis 2013)

• La structure a été certifiée EMAS (Eco Management and Audit Scheme) pour sa gestion éco-responsable de la structure.

• Le siège est à Desvres.

Hervé Poher a été réélu à tous les renouvellements depuis 1998 car il est de tradition que ce poste soit occupé par le vice-président au Conseil Général chargé de l’environnement.

Le Parc Naturel RĂ©gional des Caps et Marais d'Opale

En , Daniel Percheron, président depuis 2004 du Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale, annonce sa démission de ce poste et souhaite en confier la barre à un conseiller général.

Hervé Poher est élu président du parc le .

Un seul programme, un seul objectif et un seul but : le renouvellement de la Charte et du label, travail entamé depuis plusieurs années mais qui arrive en phase finale.

L’enquête publique a lieu en . Le vote des collectivités survenant en fin d’année, une démarche d’explication, de sensibilisation et de promotion est mis en route, à partir de , avec la rencontre de tous les acteurs du territoire.

Résultat : La Charte est approuvée par 154 communes sur 156, 13 Établissements Publics de Coopération Intercommunale sur 13, les 2 départements (Nord et Pas-de-Calais) et la Région. De plus, les 4 chambres consulaires (2 de commerce, artisanat et agriculture) acceptent de siéger au sein du Parc.

Les représentants du Parc passent devant le CNPN (Conseil National de Protection de la Nature) le . Le CNPN donnera un avis positif au renouvellement de la charte et au label.

Le , après signature du Premier Ministre, la parution au journal officiel valide le nouveau Parc Naturel et cela pour une durée de 12 ans.

Le , il est remplacé par Dominique Rembotte car n'étant plus élu à l'échelon départemental, il devait laisser son mandat[1].

Notes et références

Articles connexes

Liens externes

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