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Henry Ossawa Tanner

Henry Ossawa Tanner (né le – mort le ) est un peintre afro-américain qui atteignit la renommée internationale pour ses peintures de paysages et d'inspiration religieuse.

Henry Ossawa Tanner
Henry Ossawa Tanner vers 1907.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Domicile
Henry O. Tanner House (en)
Formation
Activités
Père
Benjamin Tucker Tanner (en)
Mère
Sarah Elizabeth Tanner (en)
Fratrie
Halle Tanner Dillon Johnson (en)
Autres informations
A travaillé pour
Mouvement
Maîtres
Genres artistiques
Scène de genre, peinture de personnage (en), peinture religieuse, paysage
Distinction
Å’uvres principales
Scène marocaine (d), The Thankful Poor, La Leçon de banjo, Le Jeune Sabotier (d)

Biographie

Jeunesse et formation

Henry Ossawa Tanner[1] est né à Pittsburgh[2], en Pennsylvanie, de Benjamin Tucker, pasteur de l’African Methodist Episcopal Church, et de Sarah Miller Tanner, enseignante[3]. Tanner était l'aîné de cinq[4] enfants. En 1864, il suivit sa famille à Philadelphie où il commença à se passionner pour les arts. Dès 1876, il se met à dessiner des paysages et des animaux vus au zoo de Philadelphie[5]. De 1879 à 1885, il suit des études à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts et a pour professeur Thomas Eakins[6], Thomas Hovenden[7] et William Merritt Chase[8].

Débuts

Henry Ossawa Tanner ouvre son propre atelier de peinture en 1886 à Philadelphie[9]. En 1888, il s'installe à Atlanta où il ouvre un studio de photographie et parallèlement, enseigne le dessin à l'Université Clark[10]. Une exposition de ses œuvres organisée par l'évêque méthodiste Joseph Crane Hartzell (en) et son épouse[11] lui permet de recueillir suffisamment d'argent pour fuir les États-Unis dont le racisme ambiant le décourage[12].

Installation en France

En 1891, Henry Ossawa Tanner voyage en France, où il s'installera[13], il s'inscrit à l'Académie Julian[14] où il étudie la peinture avec Jean-Joseph Benjamin Constant et Jean-Paul Laurens[15] puis rejoint l’American Art Students Club de Paris. Il vient à Étaples en 1900, là où se trouve la colonie artistique d'Étaples, sur les conseils de son ami Paul Dessart. Il est ami avec Eanger Irving Couse.

Tout en vivant en Normandie, il garde un studio rue de Fleurus à Paris[16].

En 1912, il voyage au Maroc en compagnie d'Hilda Rix Nicholas et d'Annie L. Simpson[17].

Reconnaissance

En 1897, Henry Ossawa Tanner sort de l'ombre lorsque le gouvernement français achète sa peinture "The Raising of Lazarus" exposée au Salon de Paris[18].

Par ses peintures d'inspiration religieuse, il obtient une réputation internationale[19].

En 1927, il sera le premier afro-américain à être élu membre de l'Académie américaine des beaux-arts[11].

Vie privée

Sa fille, son épouse, Myron G. Barlow et Henry Tanner.

En 1899, Henry Ossawa Tanner épouse, à Londres, Jessie M. Olssen, une chanteuse d'opéra d'origine suédoise et écossaise, ils ont un enfant unique Jesse Ossawa Tanner[20], né en 1903[11].

Mort

Henry Ossawa Tanner, veuf, meurt le , à son domicile, au no 43, rue de Fleurus, dans le 6e arrondissement de Paris[21]. Il repose au cimetière de Sceaux aux côtés de son épouse[16].

Œuvres (sélection)

  • Quelques Å“uvres d'Henry Ossawa Tanner
  • Gateway, Tangier, vers 1912.
    Gateway, Tangier, vers 1912.
  • Fisherman's devotions, Étaples, vers 1916.
    Fisherman's devotions, Étaples, vers 1916.
  • The Banjo Lesson.
    The Banjo Lesson.
  • Étaples Fisher Folk, 1923.
    Étaples Fisher Folk, 1923.

Récompenses et distinctions

Voir aussi

Bibliographie

  • Darrel Sewell, Henry Ossawa Tanner, éd. Rizzoli Libri (en), 1991,
  • Marcia M. Mathews, Henry Ossawa Tanner: American Artist, éd. University of Chicago Press, 1995,
  • Marcus C. Bruce, Henry Ossawa Tanner: A Spiritual Biography (Lives & Legacies), éd. Crossroad 8th Avenue, 2002,
  • Kelly Jeannette Baker, Henry Ossawa Tanner: Race, Religion, and Visual Mysticism, éd. Florida State University Libraries, 2003[34],
  • Will South, A Missing Question Mark: The Unknown Henry Ossawa Tanner, article publié dans la Revue Nineteenth-Century Art Worldwide[35], 2009[24],
  • Maureen Mullarkey, An appreciation of Henry Ossawa Tanner, article publié dans la revue The Magazine Antiques, 2009[25],
  • Faith Ringgold, Henry Ossawa Tanner: His Boyhood Dream Comes True, éd. Bunker Hill Publishing Inc., 2011,
  • Naurice Frank Woods Jr., Henry Ossawa Tanner's Negotiation of Race and Art: Challenging "The Unknown Tanner", article publié dans la revue Journal of Black Studies (en), vol. 42, no. 6, 2011[36],
  • Anna O. Marley, Henry Ossawa Tanner: Modern Spirit, éd. University of California Press, 2012,
  • Ken Johnson, An African-American Painter Who Tried to Transcend Race, article publié dans le New York Times, le [23],
  • Emily Hage, Making the Modern Divine: The images of Henry Ossawa Tanner, article paru dans la revue tenue par les jésuites America (magazine), le [26],
  • Steven Carr, Henry Ossawa Tanner Makes Every Man a Brother, article publié sur le site du Schiller Institute, [29]
  • Jared Michael Lowe, Henry Ossawa Tanner: The Influencer of Many, article paru sur le magazine Ebony, le [18]
  • Farisa Khalid, Henry Ossawa Tanner, The Banjo Lesson, article publié sur le site de la Khan Academy, 2016[22],
  • Naurice Frank Woods Jr, Henry Ossawa Tanner: Art, Faith, Race, and Legacy, éd. Routledge, 2017,
  • Samuel Willard Crompton, Henry Ossawa Tanner: Landscape Painter and Expatriate, éd. Enslow Publishing, 2019,
  • Jeffrey Richmond-Moll, A Souvenir from the Holy Land: On Henry Ossawa Tanner's Abraham's Oak, article publié sur le site du Smithsonian American Art Museum, 2019[37]

Liens externes

Notes et références

  1. (en) « Henry Ossawa Tanner | American painter », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  2. Éditions Larousse, « Encyclopédie Larousse en ligne - Henry Ossawa Tanner », sur www.larousse.fr (consulté le )
  3. (en-US) « Henry Ossawa Tanner | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  4. (en-US) « Artist Info », sur www.nga.gov (consulté le )
  5. (en-US) « Who was Henry Ossawa Tanner? Everything You Need to Know », sur www.thefamouspeople.com (consulté le )
  6. (en-US) Robert Fikes, « Henry Ossawa Tanner (1859-1937) », sur BlackPast, (consulté le )
  7. (en-US) « Henry Ossawa Tanner | Art and Influence » (consulté le )
  8. (en-US) « Henry Ossawa Tanner Facts », sur biography.yourdictionary.com (consulté le )
  9. (en-US) « Henry Ossawa Tanner: African American Artist », sur www.myblackhistory.net (consulté le )
  10. (en) Polyxeni Potter, « Artistic Light and Capturing the Immeasurable », Emerging Infectious Diseases, vol. 14, no 2,‎ , p. 360–361 (ISSN 1080-6040, PMCID 2600184, DOI 10.3201/eid1402.0208, lire en ligne, consulté le )
  11. (en-US) Beth Gersh-Nesic Beth S. Gersh-Nesic et Ph D. is the founder, « Biography of Artist Henry Ossawa Tanner », sur ThoughtCo (consulté le )
  12. (en-US) « Henry Ossawa Tanner – African-American Artistic Pioneer », sur Daily Art Magazine
  13. (en-US) « Henry Ossawa Tanner », sur Biography (consulté le )
  14. (en-US) « ‘Real’ Experiences and Upended Stereotypes: Henry Ossawa Tanner’s Black Genre Scenes | Enter the New Negro » (consulté le )
  15. (en) « Henry Ossawa Tanner and His Influence in America », sur www.tfaoi.com (consulté le )
  16. (en) « Entrée to Black Paris Blog », sur Entrée to Black Paris (consulté le )
  17. Musée du Touquet-Paris-Plage, Lumière d’Opale : Les peintres étrangers de la colonie d’Étaples (1880-1920), Le Touquet-Paris-Plage, Aprim & Henry 62170 Montreuil, , 75 p. (ISBN 978-2-9580069-0-7), p. 31
  18. (en-US) #teamEBONY, « Henry Ossawa Tanner: The Influencer of Many », sur EBONY, (consulté le )
  19. (en-US) « Henry Ossawa Tanner », sur Smithsonian American Art Museum (consulté le )
  20. (en) « ReadWorks », sur www.readworks.org (consulté le )
  21. « acte de décès no 500 », sur archives.paris.fr (consulté le ), p. 20.
  22. (en) « Henry Ossawa Tanner, The Banjo Lesson », sur Khan Academy (consulté le )
  23. (en-US) Ken Johnson, « Henry Ossawa Tanner at Pennsylvania Academy of Fine Arts », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  24. (en-US) « A Missing Question Mark », sur www.19thc-artworldwide.org (consulté le )
  25. (en) « An appreciation of Henry Ossawa Tanner », sur themagazineantiques.com, (consulté le )
  26. (en-US) « Making the Modern Divine: The images of Henry Ossawa Tanner », sur America Magazine, (consulté le )
  27. (en-US) « ExplorePAHistory.com - Image », sur explorepahistory.com (consulté le )
  28. (en-US) « Abraham's Oak », sur Smithsonian American Art Museum (consulté le )
  29. « Henry Ossawa Tanner Makes Every Man a Brother », sur archive.schillerinstitute.com (consulté le )
  30. (en) « Christ and His Mother Studying the Scriptures, 1910 - Henry Ossawa Tanner - WikiArt.org », sur www.wikiart.org (consulté le )
  31. Musée du Touquet-Paris-Plage et Marie-Françoise Bouttemy, Lumière d’Opale : Les peintres étrangers de la colonie d’Étaples (1880-1920), Le Touquet-Paris-Plage, Aprim & Henry 62170 Montreuil, , 75 p. (ISBN 978-2-9580069-0-7), p. 45
  32. (en) « Henry O. Tanner, artist of many themes », sur African American Registry (consulté le )
  33. (en-US) « Preaching With His Brush – American Artist Henry Ossawa Tanner », sur Art and Design Inspiration, (consulté le )
  34. (en-US) Kelly Jeannette Baker, « Henry Ossawa Tanner: Race, Religion, and Visual Mysticism », Florida State University Libraries,‎ (lire en ligne)
  35. « about the journal », sur www.19thc-artworldwide.org (consulté le )
  36. (en-US) Woods, Naurice Frank., « Henry Ossawa Tanner's Negotiation of Race and Art: Challenging ‘The Unknown Tanner », Journal of Black Studies, vol. 42,‎ , pp. 887–905 (lire en ligne)
  37. (en-US) « Souvenir from the Holy Land: On Henry Ossawa Tanner's Abraham's Oak », sur Smithsonian American Art Museum (consulté le )
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