Henry Louis Champy
Henry Jean Louis Champy, né le à Clamart (Hauts-de-Seine) et mort le à Paris 3e[1], est un communard français, soldat de la Garde nationale.
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(Ă 56 ans) Paris |
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Bagne de Nouvelle-Calédonie (jusqu'en ) |
Biographie
Ouvrier coutelier, il est membre du 203e bataillon de la Garde nationale pendant le siège de Paris par les Allemands (-). Sous la Commune, il est élu au Conseil de la Commune par le Xe arrondissement, il fait partie de la Commission des Subsistances. Après la Semaine sanglante, il est condamné par le 3e conseil de guerre à la déportation dans la presqu'île Ducos en Nouvelle-Calédonie.
Après l'amnistie de 1880, il revient en France, reprend son métier et devient le président de la « Solidarité des proscrits de 1871 » qui deviendra l'association des amis de la Commune de Paris. Il adhère au Parti ouvrier socialiste révolutionnaire de Jean Allemane. À sa mort, il exerçait la profession de bijoutier.
Notes et références
- Archives de Paris, État-civil numérisé du 3e arrondissement, registre des décès de l'année 1902, acte no 1147.
Voir aussi
Notices biographiques
- Jules Clère, Les hommes de la Commune : Biographie complète de tous ses membres, Paris, Libraire-éditeur É. Dentu, , 195 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 49
- Paul Delion, Les membres de la Commune et du Comité central, Paris, A. Lemerre éditeur, , 446 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 49
- Bernard Noël, Dictionnaire de la Commune, Coaraze, L'Amourier éditions, coll. « Bio », (1re éd. 1971), 799 p. (ISBN 978-2-36418-060-4, ISSN 2259-6976, présentation en ligne), p. 144-145
- « Notice « Champy Henry, Louis » », sur maitron.fr, Le Maitron, dictionnaire bibliographique du mouvement ouvrier et du mouvement social, Association Les Amis du Maitron (consulté le )
- « Notice « Champy [Commune de Paris] » », Le Maitron (consulté le )