Henri de Virel
Le comte Henri Alban André du Fresne de Virel, né le au château de Blanchecoudre (Breuil-Chaussée, Deux-Sèvres) et mort le à Buchenwald, est un général, résistant et déporté français .
Henri de Virel | |
Naissance | Breuil-Chaussée |
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Décès | Buchenwald |
Origine | France |
Grade | Général de brigade |
Années de service | 1914 – 1945 |
Conflits | Première Guerre mondiale Guerre du Rif Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | LĂ©gion d'honneur ordre du Ouissam El Alaouite Croix de Guerre 1914-1918 Croix de guerre 39-45 Rosette de la RĂ©sistance Croix de guerre des T.O.E (avec Palmes) |
Autres fonctions | Chef pour la 9e région de l'ORA |
Biographie
Il est le fils du comte André Anne Henri Léon du Fresne de Virel (1871-1908), ancien élève de l'ESM Saint-Cyr (promotion du Soudan -) et châtelain du Grégo en Surzur, et de Marguerite Henriette Marie Thérèse Bagot de Blanchecoudre. Il est marié à Solange de Rougé (-), châtelaine de Guyencourt-sur-Noye.
Engagé en , il est blessé durant la guerre. Major à l'École militaire de Saint-Cyr de à , il prend ensuite part à la guerre du Rif et se distingue à la tête de son peloton les et . Il devient officier instructeur à l'École militaire de Saint-Cyr et à l’École de cavalerie de Saumur, breveté de l’École de guerre et officier d’état-major à Compiègne.
Colonel et chef d'état-major d'une Division Légère de Cavalerie, il sert en Syrie. Il s'engage dans la résistance en et devient chef pour la 9e région de l'ORA, sous les ordres du général Frère, et est nommé général de brigade. Dénoncé à la Gestapo le , il est arrêté et torturé rue des Saussaies puis mis au secret et incarcéré à Fresnes. Prisonnier politique, il est déporté le à Buchenwald (Convoi n°79), puis envoyé aux travaux forcés au chantier de l'usine souterraine de Neu-Stassfurt. Déporté de grande foi, il est mort pour la France en déportation le et repose au cimetière de Surzur.
DĂ©corations et hommages
- Officier de la LĂ©gion d'honneur
- Officier du Ouissam alaouite
- Croix de guerre 1914-1918
- Croix de guerre 1939-1945
- Médaille de la Résistance française, avec rosette
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs, palme de bronze
Sont baptisées de son nom :
- Une rue de Surzur (Morbihan)
- Une rue de Guyencourt-sur-Noye (Somme)
Son nom est inscrit sur :
- La plaque commémorative de la mairie du 7e arrondissement de Paris
- Le monument aux morts de Breuil-Chaussée (Deux-Sèvres )
- Le livre d'or de Saint-Cyr.
Notes et références
Voir aussi
Sources et bibliographie
- Michel Reynaud, Livre-mémorial des déportés de France arrêtés par mesure de répression et dans certains cas par mesure de persécution, 1940-1945, Volume 4, 2004
- Édouard Michaut, Esclavage pour une résurrection, 1945
- Michel Chaumet, Jean-Marie Pouplain, La Résistance en Deux-Sèvres: 1940-1944, 1994
- Général de Virel, Surzur