Henri Jules Bataille
Henri Jules Bataille (né le au Bourg-d’Oisans, Isère et mort le à Paris) est un militaire français du XIXe siècle, général de division d’infanterie et grand-croix de la Légion d'honneur.
Henri Jules Bataille | ||
Portrait du général Henri Jules Bataille. | ||
Naissance | Le Bourg-d'Oisans |
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Décès | 8e arrondissement de Paris |
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Origine | France | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1834 – 1879 | |
Commandement | 45e RĂ©giment d'Infanterie de Ligne | |
Distinctions | LĂ©gion d'honneur (Grand-Croix) | |
Biographie
Fils du capitaine Jean Pierre Bataille et de Sophie Antoinette Garnier. Jean Pierre Bataille s’engage en 1791 dans le premier bataillon de l’Isère incorporé ensuite dans l’armée des Alpes. Jeune caporal, à Rivoli, il fait 116 prisonniers avec trois camarades et reçoit un sabre d'honneur pour son fait d'armes. De 1800 à 1815 il participe à toutes les campagnes de l’Égypte à Waterloo. Il meurt en 1823.
Lors d’une tournée en Dauphiné du ministre de la Guerre, le marquis de Clermont-Tonnerre, la mère d'Henri Jules Bataille lui demande que son fils soit adopté comme élève du roi au Collège royal militaire de la Flèche, ce qui fut accepté.
Entré à Saint-Cyr le , il en sort, en , sous-lieutenant au 22e Régiment d'Infanterie de Ligne. Le , il fut embarqué avec son régiment pour l’Algérie où il resta, une première fois, jusqu’au . Lieutenant le , capitaine le , il passe, le , comme adjudant-major au 2e Régiment de la Légion étrangère. En 1849, il est au siège de Zaatcha et participe à la campagne de Kabylie en 1850, et notamment le 24 juin chez les Beni Habibi, il reçoit le 12 décembre la croix de chevalier de la Légion d’honneur. Il fait un second séjour de quatre ans, jusqu’en septembre 1857, pendant lequel il gagne la croix d’officier, qui lui fut remise le . Colonel du 45e Régiment d'Infanterie de Ligne le , il continue à rester en Algérie, en campagne et souvent en expédition.
Officier général
Le , il est nommé général de brigade et envoyé, en , au 3e corps de l’armée d’Italie. Il participe à la bataille de Magenta. Le , il est promu au grade de général de division. En 1870, il se trouve aux grandes batailles d’août, eut à Gravelotte deux chevaux tués sous lui.
Blessé d’une balle au ventre lors de la bataille de Rezonville, il est transporté à Metz où il est fait prisonnier. De retour en France, après sa captivité en Allemagne, il est nommé en commandant du 2e corps de l’armée de Versailles. En 1873, il est nommé à la tête du 5e corps ayant son siège à Orléans. En 1879, la gauche de la Chambre avec Gambetta propose à Mac-Mahon un décret relevant de leur fonction les généraux Bourbaki, Bataille, du Barail et Ducros, ce que le maréchal refuse. Le décret signé le par Jules Grévy.
Conseiller général du canton du Bourg-d'Oisans, pendant deux ans, il démissionne car il ne supporte pas la vie politique.
Sources
- Narcisse Faucon, Le livre d'Or de l'Algérie, Challamel et Cie Éditeurs Librairie Algérienne et Coloniale, 1889.
- Gloires militaires de la France contemporaine Maison de la bonne presse, Paris, vers 1890.
Liens externes
- Ressource relative aux beaux-arts :
- (en) British Museum
- Ressource relative aux militaires :
- Base LĂ©onore