Helicobasidium purpureum

Dans son stade sexué, Helicobasidium purpureum est un saprophyte du sol. Il affecte de très nombreuses plantes cultivées chez lesquelles il produit des symptômes de pourriture sur les racines et les tubercules. Il est l'agent responsable du rhizoctone violet chez la pomme de terre, la carotte dont la culture est l'une des plus sensibles, le céleri, la luzerne et la vigne. Il est également un pathogène redouté de la betterave sucrière, de l'asperge et du safran.

• Helicobasidium purpureum dans son stade sexué
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Dans son stade asexué, Helicobasidium purpureum produit des dépôts fongiques violets à rougeâtres nommés sporodochies, souvent disposés en cercle, sur d'autres espèces de champignons agents de la rouille. Il se trouve plus précisément sur leurs écidies du printemps à l'automne et empêche la formation de leurs stades de développement ultérieurs. Il est hyperparasite de Puccinia coronata et Puccinia sessilis, mais de nombreuses autres espèces agentes de la rouille sont concernées[1].

• Helicobasidium purpureum dans son stade asexué
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  Sur Aecidium euphorbiae parasitant une Euphorbe
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  Sur Puccinia sessilis parasitant Arum maculatum
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  Hôtes inconnus
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  Spores

Cette espèce qui connait plusieurs stades sur de nombreux hôtes différents a connu de très nombreuses descriptions différentes qui ont été progressivement synonymisées grace à la phylogénétique moléculaire. Selon le code de nomenclature en mycologie, c'est Helicobasidium purpureum qui est prioritaire[1].

• (en) Référence Catalogue of Life : Helicobasidium purpureum (Tul.) Pat. (consulté le 7 juin 2022)
• (en) Référence Index Fungorum : Helicobasidium purpureum (Tul.) Pat. (+ MycoBank) (consulté le 7 juin 2022)
• (fr+en) Référence GBIF : Helicobasidium purpureum (Tul.) Pat. (consulté le 7 juin 2022)
• (en) Référence MycoBank : Helicobasidium purpureum (Tul.) Pat. (consulté le 7 juin 2022)
• (en) Référence OEPP : Helicobasidium purpureum (Desmazières) Donk (consulté le 7 juin 2022)