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Han van Meegeren

Han van Meegeren (nĂ© Henricus Antonius van Meegeren le Ă  Deventer, Overijssel, Pays-Bas - mort le Ă  Amsterdam) est un peintre nĂ©erlandais, un restaurateur d'Ĺ“uvres d'art et un faussaire. Il serait l'un des faussaires en art les plus adroits du XXe siècle, rĂ©ussissant Ă  extorquer entre 25 et 30 millions de dollars amĂ©ricains aux personnes qu’il a escroquĂ©es. Sa vie est liĂ©e Ă  la renommĂ©e de Johannes Vermeer, peintre très prisĂ© des grands collectionneurs Ă  partir de la fin du XIXe siècle, et dont environ 35 Ĺ“uvres seulement nous sont parvenues.

Han van Meegeren
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  58 ans)
Amsterdam
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Enfant
Jacques van Meegeren (en)
Autres informations
Genre artistique
Condamné pour
Faussaire d'Ĺ“uvre d'art (d)
Site web
Ĺ’uvres principales
Le Lavement de pieds (d), Femme lisant de la musique (d), Femme jouant de la musique (d)

Biographie

Son professeur, Bartus Korteling, ayant suscité très tôt chez lui le désir d'être peintre, van Meegeren s'enthousiasme pour les couleurs utilisées par les peintres de l'Âge d'or des Pays-Bas[1]. Korteling lui enseigne même comment broyer ses propres couleurs à l'ancienne.

Malheureusement, son père ne partage pas la passion pour l'art de son fils et l’envoie étudier l'architecture à la Hogeschool de Delft. Van Meegeren se lasse vite de ces études imposées et commence avec un certain succès une carrière de peintre, en pratiquant au début l'art moderne. Il s’ennuie vite et se sent attiré par les couleurs et les perspectives décadentes de certaines peintures du siècle d'or néerlandais. À ce moment-là, cependant, ce sont les peintres de l'École de la Haye, à laquelle Vincent van Gogh était associé au début de sa carrière, que l'on place le plus haut et qui sont les plus demandés aux Pays-Bas.

Ses débuts en 1913 attirent l'attention. Il reçoit même la médaille d'or du prix quinquennal de la Technische Hogeschool de Delft. Soutenu par sa femme, Anna de Voogt, il organise sa première exposition personnelle à La Haye en 1917, où toutes ses toiles sont vendues. Van Meegeren rencontre et s'éprend à cette occasion de Jo Van Walraven, nom de théâtre de l’épouse du critique Karel Hendrik De Boer, qui a pourtant parlé en bien de son exposition.

Il tient une seconde exposition en 1922, qui se révèle cette fois un cuisant échec. Les critiques d'art dénigrent le travail de van Meegeren comme une imitation qui sent la fatigue, si bien que les galeries et les musées n’achètent plus ses peintures.

Van Meegeren ne reste pas sans se défendre devant ces attaques et il étrille les critiques d'art dans un article agressif publié par son magazine De Kemphaan. Les critiques d'art bien-pensants l'ayant attaqué et brisé sa carrière, il subsiste en restaurant des tableaux anciens, qu'il repeint quelquefois entièrement devant leur état délabré. Ceci lui donne l'idée de fabriquer des faux tableaux d'artistes connus. Il se met à copier leur style et leurs couleurs avec une telle perfection que les méthodes d'authentification de l'époque ne permettent pas de déceler la fraude. Après avoir passé six ans à mettre au point ses techniques, il finit par produire des imitations parfaites de peintures de Frans Hals, Pieter de Hooch, Gerard ter Borch et Johannes Vermeer, dont il vend son premier pastiche en 1934, la Femme lisant de la musique. Les meilleurs critiques d'art et experts de ce temps les considèrent comme des peintures authentiques et quelquefois géniales, à l'exception d'Abraham Bredius qui, s'opposant à Cornelis Hofstede de Groot, décrète que le Lachende Cavalier (« Cavalier riant ») de Frans Hals est un faux.

Fort de ses premiers succès, il quitte sa femme et ses enfants et part avec sa maîtresse Jo sur la Côte d'Azur à Roquebrune où il installe son atelier pour y produire ses faux. Il se procure des pigments utilisés du temps de Vermeer, y compris des lapis-lazuli qu'il achète à Londres, ainsi que des tableaux sans importance du XVIIe siècle dont il gratte la couleur pour ne conserver que le support d'époque. Il construit également un four pour y faire sécher ses toiles afin que la couleur et les craquelures soient indiscernables d'un tableau ancien.

Dans cette activité particulière, il s'attache principalement à la création de faux Vermeer. Sachant que Vermeer a peint des toiles d'inspiration religieuse durant sa jeunesse, van Meegeren a l'idée de peindre une toile perdue à caractère religieux de Vermeer. Sa toile Les Disciples d'Emmaüs (1937) trompe dans les années 1930 et 1940 les meilleurs experts[2]. Pour y arriver, il achète des bois d'époque, vernit ses toiles et les place dans un four à 100-120 °C pour durcir la peinture, puis les enroule autour d'un bâton pour reproduire des craquelures. Enfin, il remplit les craquelures d'encre noire pour imiter la poussière accumulée [3]. Pour parvenir à ces résultats, il expérimente durant quatre ans afin de tromper les investigations scientifiques. De plus, il utilise la technique des pointillés à laquelle Vermeer recourait surtout dans ses dernières œuvres.

Van Meegeren présente son tableau en 1937. Il se rend chez un avocat à qui il raconte l'histoire d'une vieille famille hollandaise propriétaire d’un château où étaient accrochés bon nombre de tableaux. On lui aurait confié la vente du tableau moyennant commission. L'avocat confie la toile à Abraham Bredius, expert d'art hollandais, qui déclare après plusieurs jours d'étude, qu'il s'agit d'un authentique Vermeer, peint durant son hypothétique séjour en Italie et dont la production d'alors était considérée perdue. Son avis prédomine, malgré quelques doutes émis notamment par le galeriste Georges Wildenstein. Par la suite, van Meegeren peint six faux Vermeer et deux Pieter de Hooch, reconnus également comme authentiques.

C'est durant la Seconde Guerre mondiale que van Meegeren connaĂ®t l'apogĂ©e de sa carrière : ses peintures sont accrochĂ©es dans les musĂ©es et ses chefs-d'Ĺ“uvre sont cĂ©lĂ©brĂ©s dans le monde entier. La vente de ses faux est facilitĂ©e par l'occupation allemande aux Pays-Bas. De riches NĂ©erlandais, voulant empĂŞcher que les Ĺ“uvres d'art de leur pays tombent aux mains d'Adolf Hitler et de membres du parti nazi, se ruent avidement sur les imitations. Un faux « Vermeer », Ĺ“uvre de Han van Meegeren, Le Christ et la parabole de la femme adultère, se retrouve en possession d'Hermann Göring qui lui propose en Ă©change 200 toiles saisies dans les musĂ©es de Hollande[1]. Un livre sur Gerard Terborch publiĂ© en 1943[4] porte une dĂ©dicace imprimĂ©e : « Aan HAN VAN MEEGEREN /Den Kenner en bewonderaar/ van Terborch's edele kunst » (« Ă€ Han van Meegeren le connaisseur et admirateur du noble art de van Terborch ».

Après la Seconde Guerre mondiale, les Forces alliĂ©es dĂ©couvrent ce « Vermeer » et son vĂ©ritable auteur est arrĂŞtĂ© pour avoir collaborĂ© avec les Allemands, car on croit rĂ©ellement qu'il a vendu aux nazis et Ă  Hermann Göring un trĂ©sor culturel de son pays. Van Meegeren proteste en faisant remarquer qu'il a plutĂ´t Ă©changĂ© son tableau contre 200 Ĺ“uvres saisies par les nazis. Mais comme il a cĂ©dĂ© ce qu'on croit ĂŞtre un authentique Vermeer et qu'un tel crime est passible de la peine capitale, van Meegeren prĂ©fère avouer la falsification et il entreprend de se disculper en peignant un autre « Vermeer », JĂ©sus et les Docteurs, dans sa cellule, en prĂ©sence de six tĂ©moins[5] - [6].

À la suite d'une enquête détaillée, menée par des experts internationaux commissionnés par la cour régionale de justice d'Amsterdam, il est confirmé que la peinture de Göring ne peut pas dater de l'Âge d'or néerlandais et qu'elle est en réalité un faux. Han van Meegeren n’est plus voué aux gémonies comme collaborateur, mais célébré par le public néerlandais comme un escroc subtil, dont les faux ont réussi à duper à la fois les experts et le très détesté Hermann Göring.

La cour régionale de justice d'Amsterdam n'en condamne pas moins Han van Meegeren pour faux et tromperie, le condamnant à la peine minimale, soit un an de prison. Van Meegeren ne l'accomplit d'ailleurs jamais puisque le , dernier jour pour faire appel de la décision de justice, il est victime d'une crise cardiaque et envoyé à la Valeriuskliniek, un hôpital d'Amsterdam, où il meurt le .

La critique de Jean Decoen

La Dernière Cène peinte par Han van Meegeren.

Dans un livre de 1951 Jean Decoen, expert et restaurateur d'art de Bruxelles, fait savoir qu'il croit que deux des peintures attribuées à Van Megeeren, Les Disciples d'Emmaüs et La Dernière Cène, sont d’authentiques Vermeer. Il avance que les conclusions de l'équipe du Dr Paul Coremans, directeur de l'Institut royal du Patrimoine artistique à Bruxelles, sont erronées et que les peintures doivent subir un nouvel examen[7] - [8].

DaniĂ«l George van Beuningen, un armateur qui avait achetĂ© La Dernière Cène et d'autres peintures, exige que le Dr Paul Coremans admette publiquement qu'il s’est trompĂ© dans son analyse des tableaux de Van Megeeren. Devant son refus, il l’attaque en justice, affirmant que l’apprĂ©ciation injuste de La Dernière Cène a diminuĂ© la valeur de son « Vermeer » et rĂ©clame une indemnitĂ© de 500 000 ÂŁ (10 millions de dollars amĂ©ricains actuels[9]). FixĂ© initialement au , le jugement est retardĂ© en raison de la mort de Van Beuningen le . Sept mois plus tard environ, le tribunal entend les arguments de ses hĂ©ritiers, mais tranche en faveur de Paul Coremans et les conclusions de la commission sont confirmĂ©es[10].

Recherches ultérieures

En 1967, l'Artists Material Center de l'université Carnegie-Mellon de Pittsburgh examine plusieurs des « Vermeer » figurant dans ses collections. Mené sous la direction de Robert Feller et de Bernard Keisch, l'examen confirme qu'un certain nombre de ces peintures ont en fait été réalisées à l'aide de matériaux inventés au XXe siècle. On en conclut que ces prétendus Vermeer sont contemporains et doivent donc être des faux, dus à Van Meegeren, ce qui confirme les conclusions de la commission Paul Coremans de 1946 et invalide celles de Jean Decoen[11]. Voici résumés ci-dessous les résultats des tests obtenus par l'équipe de Carnegie Mellon.

Han van Meegeren savait qu’à l’époque de Vermeer on utilisait de la céruse, mais évidemment il avait bien été obligé de se procurer de la céruse moderne, très différente de celle du XVIIe siècle. À l'époque de Vermeer, le plomb utilisé aux Pays-Bas était extrait de gisements locaux, mais à partir du XIXe siècle, on l'a importé d'Australie et des Amériques, et il différait de la céruse utilisée par Vermeer à la fois dans la composition isotopique du plomb et dans la teneur en oligo-éléments contenus dans les minerais. La céruse des Pays-Bas était extraite à partir de minerais contenant des niveaux élevés d'oligo-éléments comme l'argent et l'antimoine[12], alors que la céruse moderne dont se servait Van Meegeren ne contenait ni argent, ni antimoine, du fait que ces éléments sont séparés du plomb au cours du processus moderne de fusion[13].

Les faux dans lesquels on a utilisĂ© du plomb moderne ou de la cĂ©ruse moderne peuvent ĂŞtre reconnus Ă  l'aide d'une technique appelĂ©e Datation Pb (plomb)-210[14]. Le Pb-210 est un Ă©lĂ©ment radioactif naturel qui appartient Ă  la chaĂ®ne de dĂ©sintĂ©gration de l'uranium 238, et a une demi-vie de 22,3 ans. Pour dĂ©terminer la quantitĂ© de Pb-210, on mesure la radioactivitĂ© α Ă©mise par un autre Ă©lĂ©ment, le polonium-210 (Po-210). De cette façon, il est possible d'estimer l'âge d'un tableau, avec une approximation de quelques annĂ©es, par extrapolation de la teneur en Pb-210 prĂ©sent dans la peinture utilisĂ©e pour crĂ©er le tableau[15] - [16].

La céruse dans la peinture Les Pèlerins d'Emmaüs avait des valeurs de polonium-210 de 8,5 ± 1,4 et des valeurs de radium-226 (partie des séries de la désintégration radioactive de l'uranium-238) de 0,8 ± 0,3. En revanche, la céruse trouvée dans les peintures hollandaises réalisées entre 1600 et 1660 avait des valeurs en polonium-210 de 0,23 ± 0,27 et des valeurs en radium-226 de 0,40 ± 0,47[17].

En 1977, une autre enquête est menée par les laboratoires de police judiciaire des Pays-Bas, en utilisant les techniques les plus modernes, parmi lesquelles la chromatographie en phase gazeuse, afin de confirmer officiellement l'origine de six contrefaçons de Van Meegeren, y compris Les Pèlerins d'Emmaüs et La Dernière Cène dont on affirmait qu'il s'agissait d'authentiques Vermeer. Les conclusions de la commission de 1946 sont une nouvelle fois confirmées par la justice néerlandaise[18].

En 1998, la chaine câblée A&E, diffuse un programme appelé Scams, Schemes & Scoundrels (escroqueries, complots et gredins) où l'on s’intéresse à la vie et aux contrefaçons artistiques de Van Meegeren, dont beaucoup ont été confisquées en tant que fruits des pillages nazis. Le programme est présenté par un sceptique, James Randi, et présente également les histoires de Victor Lustig et de Soapy Smith.

En , le programme télévisé de la BBC, Fake or Fortune, se penche sur une copie de L'Entremetteuse de Dirck van Baburen qui appartient à l'Institut Courtauld. Les avis sont partagés sur la question de savoir s'il s’agit d'un travail en atelier du XVIIe siècle ou d'une contrefaçon de Van Meegeren. L'analyse chimique de la peinture montre qu'elle contient de la bakélite[19] et confirme par là que le tableau est un faux du XXe siècle[20].

Postérité

Van Meegeren a joué plusieurs rôles et, dans certains, il avait l'intention de tromper les gens, comme lorsqu'il a cherché à berner ses détracteurs. Dès le début, il est possible que son père ait pressenti la voie qu'il prendrait puisqu'il lui dit un jour : « Tu es un tricheur et tu le seras toujours. »[21]. D'un autre côté, ses frères et ses sœurs voyaient en lui quelqu'un de loyal, de généreux et d'affectueux, et il a toujours aimé ses enfants et cherché à leur rendre service. À la question « quel était son caractère ? » il est donc impossible de répondre de façon brutale. En effet, des travaux récents remettent en question bon nombre des hypothèses existantes sur van Meegeren et sur les motivations de sa carrière de faussaire. Avec lui, tout était à double face et son caractère se présente sous forme de fragments plutôt que comme un tout.

Après sa libĂ©ration, il continua Ă  peindre, en signant ses Ĺ“uvres de son propre nom. Sa popularitĂ© toute nouvelle lui garantissait une vente rapide de ses nouvelles peintures, souvent Ă  des prix plusieurs fois plus Ă©levĂ©s qu'avant d'avoir Ă©tĂ© dĂ©masquĂ© comme faussaire. Van Meegeren assura Ă©galement aux mĂ©dias qu'il « avait reçu une offre d'une galerie de Manhattan pour venir aux États-Unis et y peindre des portraits Ă  la manière du XVIIe siècle Ă  6 000 $ pièce. »[22]

Un sondage d'opinion réalisé aux Pays-Bas en plaçait Han van Meegeren à la deuxième place en popularité dans le pays, seul le Premier ministre le devançant. Les Néerlandais voyaient en lui un escroc rusé, qui avait trompé avec succès les spécialistes de l'art hollandais, et, ce qui était plus important encore, Hermann Göring lui-même. En fait, selon un récit contemporain, quand Göring apprit que son « Vermeer » était en réalité un faux, « il fit une tête comme s'il découvrait pour la première fois qu'il y avait du mal dans le monde »[23]. Han van Meegeren restera l'un des faussaires artistiques les plus ingénieux du XXe siècle[24]. Après son procès il n'en a pas moins déclaré : « Mon triomphe comme faussaire, c'était mon échec comme artiste créateur »[25].

Une contrepartie positive est que la duperie de van Meegeren a fait progresser l'expertise des Ĺ“uvres d'art, devenue multidisciplinaire et scientifique.

Liste non exhaustive de ses pastiches

Collection de vraies et de fausses signatures de Van Meegeren.
  1. Les Disciples d’Emmaüs ("Vermeer")
  2. La TĂŞte du Christ ("Vermeer")
  3. Le Dernier Souper, 1re version ("Vermeer")
  4. Le Dernier Souper, 2e version ("Vermeer")
  5. La Bénédiction de Jacob ("Vermeer")
  6. La Femme prise en faute ("Vermeer")
  7. Le Lavement de pieds ("Vermeer")
  8. Le Couple Ă  l'Ă©pinette ("Vermeer")
  9. Les Joueurs de cartes ("Pieter de Hoogh")
  10. Les Buveurs de bière ("Pieter de Hoogh")
  11. Femme lisant de la musique ("Vermeer")
  12. Femme jouant de la musique ("Vermeer")
  13. Portrait ("Terborgh")
  14. Femme sous l'emprise de l'alcool ("Frans Hals")
  15. JĂ©sus parmi les docteurs ("Vermeer")

Filmographie

Notes et références

  1. Franck Ferrand, « Vermeer » sur Europe 1, 1er juin 2012
  2. Vermeer réalisa un seul tableau religieux, Le Christ dans la maison de Marthe et Marie, aussi il était plus facile de créer un faux religieux du grand maître.
  3. (en) John Godley, Van Meegeren, master forger, Charles Scribner’s Sons, , p. 43-56, 86–90.
  4. Gerard Terborch, Fr. Hannema, De Gulden Ster, Amsterdam, sans date, mais la préface est datée de 1943. Ce Fr. Hannema doit être Dirk Hannema, cf. l'article de la Wikipédia anglophone.
  5. Éric Biétry-Rivierre, « Han van Meegeren », Le Figaro, cahier « Le Figaro et vous »,‎ 15-16 mai 2021, p. 37 (lire en ligne).
  6. Lauren Puma, « Han van Meegeren : le faussaire qui trompa les Nazis », sur cultea.fr,
  7. Decoen, Jean (1950). Back to the truth, Vermeer-Van Meegeren :Two genuine Vermeers. Rotterdam, Ă©ditions Ad. Donker. Illustrations : n/b. (OCLC 3340265).
  8. Schueller, 1953:48-58
  9. To obtain the relative value in U.S. currency for a given year the number of guilders was divided by the rate of exchange (guilders or pounds per dollar) for that year. The value in U.S. currency for a given year was then entered into the formula at What is the Relative Value? to obtain the relative value in currency in “today’s” money (Consumer Price Index for 2005).
  10. Godley, 1951:256-258
  11. Keisch, B.; Feller, R. L.; Levine, A. S.; Edwards, R. R. (1967). "Dating and Authenticating Works of Art by Measurement of Natural Alpha Emitters". Science 155 (3767): 1238–1242.
  12. Strauss, R.(1968). Analysis of investigations of pigments from paintings of south German painters in the 17th and 18th century. (With 62 slides). Thèse. Université technique de Munich.
  13. Exhibition catalog Essen and Berlin. Falsification and Research (1976) "Museum Folkwang, Essen and Staatliche Museen PreuĂźischer Kulturbesitz, Berlin". Berlin. Langue : allemand. (ISBN 3-7759-0201-5).
  14. Keisch, B. (1968). "Dating Works of Art through Their Natural Radioactivity: Improvements and Applications". Science 160 (3826): 413–415. doi:10.1126/science.160.3826.413/.
  15. Exhibition catalog Essen and Berlin. Falsification and Research (1976) "Museum Folkwang, Essen and Staatliche Museen PreuĂźischer Kulturbesitz, Berlin". Berlin. Langue : allemand. (ISBN 3-7759-0201-5).
  16. Froentjes, W., and R. Breek (1977). "A new study into the identity of the [portfolio] of Van Meegeren". Chemical Magazine: 583–589.
  17. Keisch, B.; Feller, R. L.; Levine, A. S.; Edwards, R. R. (1967). "Dating and Authenticating Works of Art by Measurement of Natural Alpha Emitters". Science 155 (3767): 1238–1242. doi:10.1126/science.155.3767.1238. PMID 17847535
  18. Nieuw onderzoek naar het bindmiddel van Van Meegeren (Nouvelles recherches sur les produits chimiques utilisés par Han Van Meegeren), Chemisch Weekblad Nov. 1977.
  19. Liant chimique associĂ© Ă  un autre agent plastique, l'Albertol, rĂ©sine phĂ©nol-formaldĂ©hyde, qui durcissent la toile qui se comporte comme une peinture Ă  l'huile vieille de 300 ans. Cf. (en) John Raymond Godley Baron Kilbracken, John Godley, The Master Forger. The Story of Han Van Meegeren, Home and Van Thal, , p. 123.
  20. "Rembrandt". Fake or Fortune?. Épisode 4. 2011-07-10. BBC.
  21. Doudart de la Grée, Marie-Louise (Amsterdam 1966) Geen Standbeeld voor Van Meegeren (Pas de statue pour Van Meegeren). Nederlandsche Keurboekerij Amsterdam. OCLC 64308055
  22. TIME Magazine, The Price of Forgery Monday, 18 nov. 1946.
  23. Wynne, Frank (8 mai 2006). "The forger who fooled the world". UK Telegraph.
  24. Bailey, Anthony (2002). Vermeer: A View of Delft. Clearwater, Fla: Owl Books. p. 253. (ISBN 0-8050-6930-5).
  25. Doudart de la Grée, 1946a:224
  26. France TV > La galerie France 5 > Le faussaire de Vermeer

Sources

  • Hans Koning, Vermeer et son temps, Pays-Bas, Time-Life International, , 192 p., p. 169-185.
  • Harry Bellet, Faussaires illustres, Paris, Actes Sud, , 147 p. (ISBN 9782330113896), Chapitre 4.

Voir aussi

Bibliographie

  • Luigi Guarnieri, La Double Vie de Vermeer, Actes Sud, 2006, 229 p., traduit de l'italien par Marguerite Pozzoli.
  • Jean-Jacques Breton, Le faux dans l'art. Faussaires de gĂ©nie, Paris, Ă©d. Hugo & Cie (Coll. " Hugo Image"), 2014, p. 106-118.

Articles connexes

Liens externes

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