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Hôtel de Coëtlogon

L’hôtel de Coëtlogon ou hôtel Giraud est un ancien hôtel particulier, situé au no 3, place Vendôme, dans le 1er arrondissement de Paris.

Hôtel de Coëtlogon
Giraud
Présentation
Type
Partie de
Hôtel Bristol (d)
Destination initiale
Résidence
Destination actuelle
Résidence privée
Style
Architecte
Ingénieur
Matériau
Construction
1719-1721
Commanditaire
René-Charles-Élisabeth de Coëtlogon
Propriétaire
Patrimonialité
Localisation
Pays
Division administrative
Subdivision administrative
Subdivision administrative
Commune
Adresse
Accès et transport
Métro
Coordonnées
48° 52′ 01,19″ N, 2° 19′ 43,31″ E
Localisation sur la carte de Paris
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Localisation sur la carte du 1er arrondissement de Paris
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Construit par l'architecte Jacques V Gabriel, de 1719 à 1721, pour le financier John Law de Lauriston puis pour René-Charles-Élisabeth de Coëtlogon, il abrite, avec l'hôtel d'Orsigny au no 5, l'hôtel Bristol, de 1840 à 1914.

Il appartient, depuis 1989, à Hassanal Bolkiah, sultan de Brunei.

Situation

L’hôtel est situé au sud de la place et est mitoyen de l’hôtel Batailhe de Francès au no 1 et de l’hôtel d’Orsigny au no 5.

Histoire

En 1703, l’architecte Pierre Bullet achète le terrain, qu’il revend non-bâtit, au financier John Law de Lauriston en 1718.

En 1719, l’hôtel est construit par l’architecte Jacques V Gabriel, mais reste néanmoins inachevé lorsqu’il est revendu, en 1720, au vicomte René-Charles-Élisabeth de Coëtlogon, syndic des États de Bretagne, qui en achève la construction l’année suivante.

En 1729, le vicomte le vend au fermier général Marie-Olivier de Montluçon, qui le cède, en 1751, à son neveu, Jacques-Olivier de Vaugier, receveur des finances de Lyon.

En 1778, le fermier général, Jean-Louis Loiseau de Béranger de Mauléon, l’acquiert pour le revendre seulement deux plus tard, à Michel de Laborde de Monpezat, conseiller à la cour des aides, dont le frère le cède, en 1783, à Philippe-Laurent de Joubert[1].

En 1788, l’hôtel est acquis par le sculpteur Jean-Baptiste Giraud, membre de l’académie des Beaux-Arts, qui y installe une galerie de sculptures. Les héritiers de Giraud vendent l’hôtel à Roger Monlenard, en 1839. Ce dernier acquiert également le 5, les fait communiquer et fonde l’année suivante, l’hôtel Bristol.

Cet hôtel, reçoit, avec l’hôtel du Rhin, sis dans les no 4 et no 6 de la place, toutes les têtes couronnées de l’époque, comme : le roi Édouard VII en 1909, le prince Alexandre de Serbie, ou encore le roi Charles Ier de Portugal qui y descend une dernière fois en novembre 1907 avant son décès le . L’hôtel ferme ses portes en 1914, à l’aube de la Première Guerre mondiale.

Les deux hôtels sont vendus en 1919, à la société foncière de la place Vendôme, qui loue l’ensemble à la Banker’s Trust Company, jusqu’en 1940. Des travaux d’envergure sont engagés en 1920, sous la houlette de l’architecte Charly Knight.

En 1989, les deux hôtels sont vendus à Hassanal Bolkiah, sultan de Brunei, qui y fait réaliser de nombreux travaux d’aménagement, notamment par l’architecte d’intérieur, Jacques Garcia, qui, grâce à cette réalisation, s’offre le château du Champs-de-Bataille en 1992[2].

Très rarement habité, les deux édifices sont encore aujourd’hui la propriété du sultan de Brunei. Ils font également partie des rares hôtels de la place à être exclusivement «bourgeois», ne possédant aucun locaux commerciaux au rez-de-chaussée.

Protection

L’hôtel est classé partiellement aux monuments historiques, pour ses façades et toitures, par arrêté du [3].

Notes et références

  1. « L'Hôtel Giraud », sur www.paristoric.com (consulté le )
  2. Marie-Dominique Lelièvre, « Bien dans le décor. », sur Libération.fr, (consulté le )
  3. « Anciens hôtels de Coëtlogon et d'Orsigny, puis hôtel Bristol », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Ressource relative à l'architecture :
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